Publié dans Editorial

Point de situation

Publié le lundi, 30 octobre 2023

Où en sommes-nous ? Le mois d’octobre tire à sa fin. A quinze jours, enfin presque, de la date du premier tour de l’élection présidentielle, où en sommes-nous du processus conduisant vers celle-ci ? Pourrait-on espérer assister ce jour un déroulement sans problèmes, dans la sérénité, du scrutin ? Et que les résultats soient acceptés de tous ! Une condition sine qua non de l’avancement du pays pour un avenir viable. Un point de situation s’impose !
Un vote libre, inclusif et transparent respectant les normes fondamentales de la démocratie est le garant de la paix civile et de la stabilité du pays. On ne peut pas escompter un réel démarrage de la relance des activités de base de l’économie sans assurer l’ancrage d’une assise solide de la paix et de la stabilité. Une situation chaotique récurrente fragilise voire anéantit les efforts de développement. Les acteurs économiques nationaux et internationaux redoutent, à tout moment, le trouble. Aucun investisseur, en interne qu’externe, puisse avoir confiance à jeter son dévolu dans un pays laminé par un contexte socio-politique bouillonnant.  Là où il y a paix et stabilité, il y a progrès. L’un ne va sans l’autre ! Ils vont de pair pour aboutir à la prospérité. Là où il y a séisme, il y a effondrement !
A mi-chemin sinon plus de la campagne électorale, le pays fait du surplace. D’une part, de la bataille pour convaincre le peuple souverain à aller voter le programme présenté effectué par le camp qui respecte le timing du processus établi. Et d’autre part, un groupe de candidats qui fonce droit dans le sens inverse, à contre-courant, en torpillant le processus électoral. Ce « collectif des 10 candidats » projette avec une certaine détermination à investir cette semaine la mythique Place du Treize mai. N’empêche, les observateurs avertis affirment que cette déclaration d’aller cette semaine sur la place du 13 mai n’est plus ni moins qu’un moyen de  « motiver » les partisans dont la majorité pourtant n’envisagent de suivre cette directive. Il est facile, peut-être, d’intégrer la Place du Treize Mai seulement il sera très difficile de rattraper les dégâts qui en résultent. Combien de fois avions-nous investi cet « endroit » de la controverse ? Et combien d’années devrions-nous disposer pour corriger l’erreur ?
 Allons-nous précipiter cette Nation avec les 25 millions de Malagasy qui y vivent au fond de l’abîme. Déjà, le peuple végète dans la tourmente de la misère et se débat pour se débarrasser des griffes de l’insécurité que voilà des politiciens font les leurs pour enfoncer le clou sinon pour noircir davantage le tableau. Un sérieux examen de conscience s’oblige … obligatoirement accompagné d’un sens aigu de responsabilité. 13 personnes ont déjà pris leur responsabilité pour sauver le pays en déposant leur candidature pour les prochaines élections présidentielles en remplissant toutes les conditions exigées par la constitution. Le vin est tiré, il faut la boire le 16 novembre prochain….
Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Kabeso Ampanjakai Toera - Remis officiellement aux Malagasy demain
  • Affaire des Boeing 777 - L’un des inculpés avoue
  • Présidence du Syndicat des administrateurs civils - Rakotondramanana Solofotahiana plébiscité par ses pairs
  • Gouvernement - Un remaniement discuté dans les salons 
  • Affaire Ambohimalaza - Sept patients, dont la mère de Nombana, transférés à l’IMM Anosy
  • Actu-brèves
  • Présidence de la FJKM - Missions titanesques pour le pasteur Zaka Andriamampianina
  • Financement des grands chantiers routiers - Une délégation d'Abou Dhabi à Anosy pour accélérer les projets
  • Présidence de la FJKM - L’élection prévue ce soir à Taolagnaro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Exploits !
    Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits. Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique…

A bout portant

AutoDiff