Force est de revenir à la charge face à la gabegie rendant encore plus intenable la vie au quotidien du peuple sans distinction de niveau de vie ou catégorie sociale. Tout le monde y passe … impuissamment. Le récent terrible accident d’Antanimenakely au cours duquel une innocente jeune femme, passagère d’un taxi-bicyclette, périt de façon atroce ainsi que les séries noires d’accident de motos sur les grands axes ayant vu la mort sur le champ les conducteurs de motos doivent suffire à nous rendre compte et à nous convaincre de la dangerosité de ce bordel de circulation et ces engins du « deux-roues ».
La responsabilité appartient à tous. Seulement, les usagers de ces engins de la mort qui, en fait, se moquent de la loi sinon du Code conçu pour assurer le bon fonctionnement de la circulation et ce pour le respect des intérêts de tous et pour sauvegarder la vie des autres. Ils sont les premiers responsables du dérèglement de la circulation en ville et de ses environs immédiats. Evidemment, on n’occulte point la dérive des taxi-be.
L’on sait que les responsables étatiques surtout ceux au niveau des Collectivités décentralisées hésitent à sévir du fait que la prolifération de ces taxis du « deux-roues » résulte de la situation dégénérescente de l’économie provoquant la recrudescence du chômage. Mais le bien-fondé de la cause du phénomène désolant ne justifie point qu’on laisse faire. Le laxisme ne peut, en aucun cas, tenir devant cette dégradation aggravée.
On n’a pas le choix, il faudra trouver l’issue nécessaire. En effet, il s’agit là d’une vraie plaie ouverte qui, au final, fait mal à tout le monde. Il appartient tout de même aux responsables publics d’élaborer un ensemble de stratégie apte à résoudre le problème. On ne peut pas, nous insistions là-dessus, laisser pourrir comme cela la situation. Non seulement, elle énerve les concitoyens usagers mais elle cause des dégâts et manque à gagner dont le montant dépasse de loin ce que nous pouvons estimer.
Ndrianaivo