Publié dans Editorial

Diktat des « deux-roues » !

Publié le mercredi, 01 novembre 2023

On ne peut rester pas sans voix. Etre volontairement muet relève de l’absurde. Devant l’anarchie, en grandeur nature, qui règne sur la ville et ses environs immédiats (banlieue et périphérie), en général, et en particulier sur la circulation, il est difficile d’adopter une attitude  indifférente autrement dit ne pas réagir. Et donc, il n’est pas question de ne pas dénoncer l’inacceptable.  

Motos et vélos font la loi ! Taxi- motos et taxi-bicyclettes règnent en maître absolu sur les rues de la Capitale et celles de proximité. Ils vont dans tous les sens et bafouent royalement le minimum du Code de la route et évidemment mettant en danger la vie de leurs passagers et celle des autres. Les taxi-bicyclettes coupent la rue sans autre forme de procès ! Sans oublier les dépassements sauvages et les excès de vitesse notamment les grosses cylindrées du genre « bol d’or ». Effectivement, la  chose tape sur les nerfs ! Et tout cela sous la barbe des agents de police municipale ou communale et nationale ! En cette période électorale, il semble qu’on assiste à un certain relâchement. On se demande si c’est une des tactiques électorales motivées par une tentative basée sur le clientélisme ? 

Force est de revenir à la charge face à la gabegie rendant encore plus intenable la vie au quotidien du peuple sans distinction de niveau de vie ou catégorie sociale. Tout le monde y passe … impuissamment. Le récent terrible accident d’Antanimenakely au cours duquel une innocente jeune femme, passagère d’un taxi-bicyclette, périt de façon atroce ainsi que les séries noires d’accident de motos sur les grands axes ayant vu la mort sur le champ les conducteurs de motos doivent  suffire à nous rendre compte et à nous convaincre de la dangerosité de ce bordel de circulation et ces engins du « deux-roues ».

La responsabilité appartient à tous. Seulement, les usagers de ces engins de la mort qui, en fait, se moquent de la loi sinon du Code conçu pour assurer le bon fonctionnement de la circulation et ce pour le respect des intérêts de tous et pour sauvegarder la vie des autres. Ils sont les premiers responsables du dérèglement de la circulation en ville et de ses environs immédiats. Evidemment, on n’occulte point la dérive des taxi-be.

L’on sait que les responsables étatiques surtout ceux au niveau des Collectivités décentralisées hésitent à sévir du fait que la prolifération de ces taxis du « deux-roues » résulte de la situation  dégénérescente de l’économie provoquant la recrudescence du chômage. Mais le bien-fondé de la cause du phénomène désolant ne justifie point qu’on laisse faire. Le laxisme ne peut, en aucun cas, tenir devant cette dégradation aggravée.

On n’a pas le choix, il faudra trouver l’issue nécessaire. En effet, il s’agit là d’une vraie plaie ouverte qui, au final, fait mal à tout le monde. Il appartient tout de même aux responsables publics d’élaborer un ensemble de stratégie apte à résoudre le problème. On ne peut pas, nous insistions là-dessus, laisser pourrir comme cela la situation. Non seulement, elle énerve les concitoyens usagers mais elle cause des dégâts et manque à gagner dont le montant dépasse de loin ce que nous pouvons estimer.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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