Publié dans Editorial

La confirmation

Publié le dimanche, 26 novembre 2023

Les dés sont jetés. Le vin tiré. Le tour joué. Bref, la messe est dite ! Rajoelina Andry Nirina repart pour un second mandat. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), sise à Alarobia, vient de confirmer les projections de score avancées par certains observateurs notamment les sympathisants du candidat Orange mais tant redoutées par le clan de l’Opposition plus précisément par le Collectif des 10 candidats. En effet, au vu de l’évolution des résultats de comptage par bureaux de vote à travers le pays, le nombre de voix obtenu par le candidat n°3 grimpe sans relâche vers un niveau largement au-dessus des  55 %. Un pourcentage consolidé par la CENI.

Justement, Alarobia publia tard dans la journée du samedi les résultats du scrutin du 16 novembre. En gros, Rajoelina Andry caracole en tête de classement en réalisant un score de 58, 95 %, loin devant Andrianasoloniaiko Siteny (14,40 %) et Ravalomanana Marc (12,10 % ) et très loin vis-à-vis des Rajaonarimampianina Hery ou des Ratsiraka Roland, etc. Quoi qu’on dise, le Président démissionnaire obtient une majorité confortable, un score honorable. En fait, il s’agit là encore des résultats officieux émanant d’Alarobia. Mais de tradition et en principe, Ambohidahy ne désavoue pas Alarobia ! La Haute Cour constitutionnelle (HCC), l’auguste institution d’Ambohidahy, va constater et décortiquer minutieusement  les procès-verbaux qui lui sont transmis par Alarobia. Pour ce faire, les hauts conseillers ont 9 jours francs au terme desquels Florent Rakotoarisoa et son équipe publieront les résultats officiels et définitifs. Les malheureux candidats ou les citoyens votant peuvent légalement adresser à la HCC des requêtes pour irrégularités. Effectivement, les neufs membres vont décrypter une à une les requêtes. Seulement, les résultats des études des requêtes ne vont pas certainement apporter des modifications majeures capables à renverser la tendance.  

Trois facteurs décisifs entrent en jeu pour tenter d’apporter des éclairages à la fulgurante réussite du poulain des TGV, d’une part, et la déroute voire la débâcle des douze autres, d’autre part. Primo, une popularité intacte de l’ancien-futur Chef d’Etat et ce depuis 2007,13 ans de cela, nous éclaire. Date à laquelle Rajoelina a battu à plate couture le candidat du géant TIM de l’ancien numéro un du pays, fondateur du TIM, à la Mairie d’Antananarivo. Une bataille entre David et Goliath. Rajoelina a su garder et entretenir cet engouement populaire. Secundo, les réalisations tangibles pendant le premier mandat. Des actes qui lui ont permis de créditer des points positifs bien au-delà de ce qu’on peut imaginer auprès du peuple. Des réalisations exigeant une continuité. Des travaux en plein chantier doivent se poursuivre incessamment. Et tertio, l’incurie et l’ineptie des mastodontes, des anciens dignitaires, des « has been », de la politique du pays. Bref, des dinosaures qui ne savent plus  où mettre les pieds sinon sur quel pied danser ! En réalité, Ravalo et ses acolytes ont offert sur le plateau d’argent une victoire sans appel à Rajoelina Andry Nirina. Le comportement général dont ils ont fait preuve traduit explicitement leur incapacité à se mettre à la hauteur de la situation qui prévaut présentement.

L’éventualité d’un « premier tour dia vita » n’est plus un cas à supposer. Ce sera une réalité à admettre plutôt une couleuvre à avaler pour le Collectif.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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