Publié dans Editorial

De l’abnégation (II)

Publié le jeudi, 14 décembre 2023

En cette veille imminente des fêtes de fin d’année, la situation sécuritaire se fragilise pour ne pas dire se complique. Les crimes de tout acabit se multiplient très dangereusement aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Les Forces de la défense et de la sécurité font de leur mieux et redoublent de vigilance. 

En milieu rural, les bérets noirs traquent, jour et nuit, souvent au risque de leurs vies, les bandits qui sèment la terreur. Ces derniers temps, ils changent de mode opératoire. Les rapts, pour constituer des otages innocents aux fins de réclamer des rançons, ont le vent en poupe. Il a fallu que les militaires de la Gendarmerie intensifient les actions en collaboration étroite avec les éléments courageux des Fokonolona, la communauté de base, pour pouvoir démanteler des réseaux criminels. Un geste d’abnégation qui mérite l’encouragement et les félicitations des concitoyens.

Dans les agglomérations urbaines, les tâches de la Police nationale se durcissent surtout en ce moment où la population s’apprête à célébrer, d’une manière ou d’une autre, les fêtes de fin d’année. Aux marchés comme dans les ruelles de quartier ainsi que dans les taxi-be, les voyous agissent en véritables dahalo. En effet, en cette période où la fièvre sinon l’effervescence de la fête obnubile et fait perdre les attentions, les mauvais esprits en profitent pour… Il se trouve que c’est le moment par excellence aux bandits de sévir. Par conséquent, les éléments des Forces de l’ordre, notamment les policiers, sont appelés à redoubler d’efforts. Police nationale ou Police municipale qui se charge de la sécurité de la population urbaine et ses biens travaille dur sans relâche. Le commissariat central en synergie  avec les commissariats d’Arrondissement travaillent d’arrache- pied, jour et nuit, afin de mettre la main sur ces bandits dont la « stratégie » et le mode opératoire  évoluent dans le temps et dans l’espace. Ces derniers jours, les usagers des taxi-be de Tanà et même dans certaines villes comme Toamasina deviennent la cible facile des malfrats. La Police ne s’est laissé pas faire. Des agents des commissariats d’Arrondissement, dépêchés sur terrain, en tenue civile, veille au grain. A Andravoahangy, quartier de prédilection de ce genre de délit, les limiers ont réussi à « cueillir » des « mpanendaka » juste après avoir « opéré » dans les parages.

Nous rendons à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! Et oui, nous, citoyens urbains, nous reconnaissons les efforts entrepris par la Police nationale et municipale afin de garantir la sécurité. 

Evidemment, bon gré ou malgré des progrès obtenus, il reste beaucoup à faire surtout concernant certains gestes indélicats, entres autres, la corruption plus exactement la « petite corruption » qui persiste. Là aussi, il faut reconnaitre honnêtement des avancées notables et tangibles. Notons que les responsables ne transigent point sur des cas avérés de délit de corruption, mais sur terrain, il fallait toujours avouer que le mal tient tête. Gagner un concours de court métrage basé sur la lutte contre la corruption organisé par le BIANCO est une chose, refuser à jamais les tentations de corruption en est une autre.

De toute manière, on salue l’abnégation dont font preuve les éléments de la Police nationale dans l’exercice de leur mission.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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