Publié dans Editorial

Nécessité publique

Publié le mardi, 11 juin 2024

Le service public est une chose, la nécessité publique une autre ! Si le service public met en œuvre tous les moyens pour satisfaire les besoins fondamentaux et quotidiens de la population, la nécessite publique s’occupe de tout le processus pour sauvegarder les intérêts vitaux de la population.

Font partie des éléments du service public, les voiries, les transports en commun et le fret, les caisses publiques, les banques (GAB), les Postes, les douanes, les services des ports, les infrastructures routières, etc.

Sont compris dans ce qu’on appelle la nécessité publique, la santé publique, les services de l’hygiène (sociale). En gros, la santé publique veille à la santé communautaire notamment dans le milieu rural, au bon fonctionnement des centres de santé sur le territoire national (hôpitaux, CSB I et II). La santé publique concerne aussi tous les services chargés de la lutte permanente contre les épidémies voire les pandémies  qui frappent durement les masses communautaires. C’est l’ensemble général de ce qu’on appelle la « veille sanitaire ». Il s’agit des actions de prévention contre les maladies touchant principalement les enfants. Le vaccin joue le rôle essentiel dans les dispositions préventives que les responsables étatiques entendent mener pour sauvegarder la vie de la communauté. Un enfant vacciné pourra être assuré d’avoir une vie saine. Justement à ce titre, le Gouvernement en a pris les dispositions nécessaires. Dans le cadre de la semaine de la vaccination, du 22 au 27 avril, par le truchement du ministère de la Santé, le Chef de l’Etat a inauguré un nouveau dépôt de vaccin et un bâtiment administratif servant à la direction du programme élargi de vaccin sis à Ivato. D’après la mise au point des intervenants lors de cette inauguration, il s’agit du plus grand dépôt de vaccins en Afrique. Le régime dirigé par Rajoelina a mis la barre très haute.  Nul n’est pas sans savoir le retard pris par le pays, constaté depuis quelques années,  en termes de couverture vaccinale. La poliomyélite, par exemple, une terrible maladie déjà anéantie en Afrique y comprise la Grande île fit de nouveau son apparition à cause de la baisse du taux de vaccination. Ce grand dépôt de vaccins contribuera suffisamment à maitriser définitivement la propagation des maladies mettant en danger la vie des enfants dans le pays. Evidemment, une campagne intensive de vaccination fut mise en œuvre à travers tout le pays. Mialy Rajoelina, en sa qualité de Première Dame et également en tant que mère de famille, a bien voulu parrainer la campagne tout en essayant de convaincre les mères de famille à amener leurs enfants au centre de vaccination. Au début, la campagne de vaccination peine à atteindre la vitesse de croisière à cause de la réticence de certaines mères à faire vacciner son enfant. Il a fallu cette intervention efficace de la Première Dame pour que les choses bougent.

Faut-il noter que le régime Orange sous la houlette du Président Rajoelina place en priorité à travers les trois piliers du Programme général de l’Etat  la dynamique active du capital humain. La prééminence  du service public et surtout de la nécessité publique entrent de fait dans la ligne directe de la dynamisation du capital humain.

Le concept de la nécessité publique est l’affaire de tous !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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