Publié dans Editorial

Qui fait mieux ?

Publié le mardi, 18 juin 2024


Qui dit mieux ! Qui fait mieux ? J’hésite quel signe de ponctuation, exclamation ou interrogation, devrais-je emprunter. Je m’exclame ou bien je m’interroge devant les grandioses réalisations effectuées dans la ville de Ratsimilaho – Ramaromanompo 1720 – 1750).
Toamasina, la capitale des pays Betsimisaraka, d’antan, de la Région d’Atsinanana, d’aujourd’hui,  le Grand port de l’Est, le poumon de l’économie nationale  se fait belle, peau neuve !  En effet, le Président de la République inaugura le samedi 15 juin la réfection du boulevard Ratsimilaho (1,8 km) et le bord MIAMI.
Toamasina  retrouve son lustre d’antan. Sa beauté et son attrait de la belle époque ressurgissent. Au fait, elle n’était pas la seule en ce temps immémorial à plaire aux Malagasy tout comme aux touristes. Je me rappelle la beauté de Diégo, de Majunga, de Tananarive (la capitale nationale), de Fianarantsoa, de Tuléar pour ne citer que les anciennes capitales provinciales des années 60 et début 70. De même les Chefs- lieux de Préfecture, pour ne rappeler que quelques- uns : Antalaha, Nosy-Be, Antsohihy, Fénerive-Est, Mananjary, Fort-Dauphin, Morondava, Antsirabe, etc. C’étaient toutes des fines fleurs qui attiraient les vacanciers à chaque période des grandes vacances et de même les touristes. Mais tout ce beau monde devait un jour s’effriter à cause d’un régime politique rétrograde, de 1975 à 1991. Madagasikara est devenu méconnaissable, enlaidi. Tous les régimes post-socialistes jusqu’à l’heure ne parviennent pas à redorer totalement le blason. Sauf que, depuis l’avènement au pouvoir du jeune visionnaire, leader du parti TGV en 2018, Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à bouger et ce dans tous les domaines. Notons que le régime socialiste de l’amiral Didier Ratsiraka avait détruit « physiquement » le pays mais aussi il l’a ruiné économiquement. Le tissu économique se détériorait à tel point que la Grande île dégringole au  bas-fond parmi les pays en situation de précarité extrême.
Le projet Miami et la réfection du boulevard Ratsimilaho dans la capitale des Betsimisaraka dataient de la campagne électorale présidentielle de 2018 quand le candidat n° 13, un certain Rajoelina Andry Nirina,  a solennellement promis de refaire peau neuve le Grand port de l’Est. Le candidat Rajoelina, élu Président de la République, s’apprêtait dès 2019 à démarrer ce projet cher au nouveau locataire du Palais d’Iavoloha. Les préparatifs et la mise en place du chantier démarraient en 2020 mais la pandémie de Covid-19 dut freiner sinon stopper les travaux. Il fallait attendre 2022 afin qu’on puisse commencer effectivement les travaux. Et l’inauguration qui a pu s’effectuer ce samedi dernier n’est autre que l’aboutissement des paroles données. Le Président Rajoelina est un homme de parole. Il concrétise en actes concrets ce qu’il a promis. Qui fait mieux !
Le boulevard Ratsimilaho, en l’honneur et en souvenir de ce grand roi des Betsimisaraka, grand axe de 1,8 km, longeant le bord de la mer, redevient l’artère qui fait la fierté des Betsimisaraka. Le Miami, embellissant le bord redonne la beauté à la ville portuaire. Toamasina reprend sa place en tant que cité de destination de choix des Malagasy et bien sûr des touristes étrangers.
Le Président rassure que d’autres projets, ayant fait l’objet de promesses comme l’autoroute reliant la capitale Betsimisaraka à la capitale nationale, verront  bientôt le jour !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Urgence nationale !
    Rajoelina Andry Nirina, Président de la République, franchit le Rubicon. Il déclare urbi orbi que les problèmes récurrents voire chroniques de coupures d’électricité, des délestages sont une urgence nationale. Une initiative fort louable de la part d’un Chef de l’Etat conscient et responsable de la vie de la Nation. Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Selon certains observateurs avertis et pointilleux parfois tatillons, la décision du Président sonne quelque peu en retard des réalités vécues de plusieurs mois même plusieurs années. Les coupures d’eau et d’électricité sévissent sur les populations en zone urbaine.

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