Publié dans Editorial

En pis !

Publié le dimanche, 18 août 2024

Le pays va de mal en pis ! L’ineptie aggravante de la JIRAMA, la galère des grandes infrastructures routières,  la vulnérabilité de la sécurité, la chute préoccupante de certains produits agricoles phares, l’emprise troublante de la corruption bref, la pauvreté ambiante qui se durcit tout ou presque va de mal en pis ! A certains égards, le pays fait du surplace. On stagne tout en glissant simultanément vers le pire. Serait-ce du négativisme partout ! A chacun de répondre en toute franchise. En tout cas, la coupe est pleine. Et on s’acheminerait périlleusement vers un hypothétique débordement …

La mésaventure de la JIRAMA s’accentue. Les usagers en particulier, le pays en général, menés en bateau subissent le calvaire dans la peau et dans l’âme. Les délestages et les coupures d’eau s’intensifient. Ménages tout standing confondu, opérateurs économiques toute catégorie vivent dans la tourmente et souffrent toutes les heures, tous les jours, toutes les semaines, tous les mois et tous les ans sans qu’aucune solution durable n’apparaisse à l’horizon. Les usagers crient au scandale, dans la rue, dans les  réseaux sociaux et dans les antennes des médias mais rien n’y fait. Des promesses non tenues, des explications ou excuses bidon on en passe, aucune amélioration « ny omaly ihany no anio ». Et Dieu seul le sait jusqu’à quand cette galère va-t-elle durer ! Certes, ces derniers moments, ces deux ou trois derniers jours, la situation semble apparemment s’améliorer. Seulement, prudence oblige, on préfère garder la tête froide et éviter de se lancer dans des fantasmes gratuits. Des accalmies passagères parfois trompeuses, on en avait eu beaucoup auparavant.
Les infrastructures routières du moins les grands axes nationaux, RN 2, RN 4, RN 7 pour ne citer que ces trois principales routes nationales, se trouvent dans un état de dégradation préoccupant. Peut-on encore les appeler « routes nationales » ou plutôt des « « pistes secondaires ». Les usagers, les vacanciers en ce moment précis, ne peuvent plus cacher leur ras-le-bol. Ils crient mais personne ne les entend comme s’ils traversent le désert de l’indifférence, de l’insolence, de l’arrogance, etc. Les touristes qui osent braver le mal se plaignent tout de même. En cette période de vacances, la haute saison, les aoûtiens se plaignent de l’état trop déficient  de nos axes principaux.
Et cette insécurité galopante est sans cesse troublante ! Le « triangle de la mort » formé par Ankazobe, Anjozorobe et Maevatanana qui au fil du temps étrangle littéralement la population de la région. Otages, vols à mains armées, viols au quotidien bref toutes formes de vices et de sévices que les gens n’en supportent plus continuent à semer la terreur partout où ils passent.
Les produits agricoles qui faisaient la renommée de la Grande île, notamment les produits de rente, chutent. La vanille, le café, le riz n’arrivent plus à trouver leur rythme de croissance d’antan. A ce titre, les insuffisances alimentaires ont encore de beaux jours devant elles. L’objectif prioritaire parmi les prioritaires qui vaille la peine de … prioriser consiste à atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est très urgent !
 De mal en pis, le pays descend jusqu’où, on ne le sait pas. Avec le nouveau Gouvernement en vue, toutes les démarches nécessaires doivent être prises en urgence.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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