Publié dans Editorial

Légende iconique !

Publié le jeudi, 22 août 2024

Alain Delon, le monstre sacré du septième art français, s’est éteint à l’âge de 88 ans. Le célèbre acteur français, l’icône légendaire du film français unanimement surnommé surtout par les descendantes d’Eve, le « bôgosse », des années 60 – 70 – 80 part rejoindre les éternels, les  étoiles d’or au firmament du cinéma français. Entouré des siens, notamment ses trois enfants, Alain Delon a rendu l’âme dans son vaste demeure à Douchy-Montcorbon le dimanche 18 août.
Difficile de rester de marbre, de glace voire indifférent face à la disparition d’un célébrissime homme du cinéma de la posture d’un Alain Delon. Surtout que, moi-même, je faisais partie des ces jeunes des années 60 – 70 et 80 coïncidant les années de gloire d’Alain, au sommet de son art, incarnant la « bôgossité » de l’homme, des descendants d’Adam, et donc, il me parait impossible de ne pas lui accorder quelques dernières griffes en hommage à une carrière riche et épanouie. 

Avant notre acteur fétiche, réalisateur et chanteur Alain Delon, les ainés dont, entre autres, les Jean Gabin, Lino Ventura, Eddy Constantine, Louis de Funès, Bourvil et plus près de lui Jean-Paul Belmondo dit Bebel ont déjà fait briller le septième art. On se rappelle bien les années fastes de ces monstres sur écran qui ont  fait vivre dans l’imaginaire et vibrer les cœurs des générations de l’époque.
Des rires, des cris de joie et mécontentements, des soupirs et des larmes envahirent les salles obscures. Quand des Eddy Constantine ou des Bebel, des Louis de Funès ou des Lino Ventura et surtout d’acteur fétiche comme Alain Delon apparaissent sur les affiches, ce furent des bousculades au portillon, des files indiennes à n’en plus finir … C’était la belle époque du cinéma français.
Mais quand les rafales du vent du film venu d’Outre-Atlantique, du pays de l’Oncle Sam,  se déferlaient et balayaient tout sur son passage, le cinéma français a du mal à résister. Dans les pays colonisés ou anciennement colonisés , le genre de films  de la Métropole monopolisait les salles  mais l’arrivée des westerns des John Wayne ou des séries comme « Dallas » ou les « Feux de l’amour », sur les petits écrans, c’était la fin ou presque de l’épisode des films français. Cependant, il n’empêche que des films où des acteurs phares tels Jean-Paul Belmondo ou Alain Delon figuraient sur les affiches, les salles obscures se remplissent aisément. Certes, les Sylvester Stallone avec Rambo, les Chuck Norris, les Keanu Reeves, les Clint Eastwood et bien d’autres ne laisseront aucune chance aux acteurs français évoluant au cinéma français de dominer l’écran. Ce furent l’un des impacts de la décolonisation. Les cinémas où évoluent d’autres acteurs venus d’ailleurs ont pu faire leur irruption. Des entrées fracassantes et émerveillantes.
Quoi qu’il en soit, le beau souvenir des acteurs français reste toujours vif dans les mémoires comme si c’était seulement d’hier. Avec la disparition de la légende iconique du cinéma français Alain Delon, une grande page du septième art français est tournée. Il faudrait que le cinéma du pays de Delon se réinvente et se recréée s’il compte  refaire surface. Dans ce monde dominé par les stars d’Hollywood, la chance de pouvoir se frayer un chemin est de plus en plus mince.
Qu’il dort en paix !
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la transparence !
    Quand on joue avec le feu, on s’amuse à un jeu dangereux. Et quand on mise dans la clarté, on choisit le jeu de la transparence. Très facile à prononcer, très compliqué à exécuter ! Parfois, les esprits mal intentionnés agissent dans le noir. A l’abri des curieux et des oreilles indiscrètes et peu fiables, ils choisissent l’ombre épais sinon les ténèbres de la cachette pour opérer. Souvent, les animaux nuisibles font leurs « délits » dans l’obscurité de la nuit. Rats, cafards, moustiques, tout comme les bandits de tout acabit qui excellent dans les zones d’ombre.

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