Publié dans Editorial

COP 11

Publié le lundi, 26 août 2024

La onzième édition de la Conférence des Parties sur la « Convention de Nairobi » pour la protection, la gestion et la mise en valeur marin et côtier de la région de l’océan Indien occidental (OIO) qui s’est tenue Madagasikara du 20 au 22 août de ce mois a fermé ses portes.
Le CCI-Ivato, Madagasikara, a été le théâtre de la 11ème édition d’une Rencontre au sommet  réunissant autour d’une table les Etats riverains de l’OIO dans le cadre de la Conférence des Parties – COP 11 relative à la « Convention de Nairobi » aux fins de débattre la mise en œuvre  de la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et côtier de la région.

Si les Etats riverains de l’Atlantique Nord se regroupent autour du superpuissant de l’Ouest, les Etats-Unis d’Amérique, afin de coordonner ensemble leur système de défense (OTAN) contre la menace permanente venant du superpuissant de l’Est, l’URSS – Russie. Préoccupation héritée de la guerre froide post-seconde guerre mondiale. Tandis que les Etats riverains de l’OIO se rapprochent dans le cadre de la Convention de Nairobi pour un souci tout autre, « la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et côtier » de la partie occidentale de l’océan Indien. Bien évident, il s’agit d’un souci majeur ayant un lien direct avec la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité. Les pays de l’océan Indien occidentale font face, en permanence, aux effets pervers des caprices de la nature, du climat et surtout du phénomène « El Nino ».
 Naturellement, les Etats riverains de l’OIO se regroupent pour se défendre ensemble contre les impacts du changement climatique en particulier le réchauffement climatique. En somme, la sauvegarde de l’environnement et la gestion rationnelle de la biodiversité se trouvent au cœur des préoccupations des pays de l’océan Indien occidental.
La Grande île, pays hôte de la 11ème édition de la COP relative à la « Convention de Nairobi » pour la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et les côtes des régions de l’OIO qui s’est achevée ce jeudi 22 août est réellement consciente de l’importance des défis et des enjeux en cause et prend très au sérieux pour la réussite des Conférences des Parties sur la « Convention de Nairobi ». On mise pleinement sur les retombées positives des engagements pris.
Seize importantes décisions ont été prises durant la COP 11 à Antananarivo contre treize lors de l’édition précédente (COP 10). Il faut noter la priorité accordée, entre toutes, la question relative aux  financements. En effet, l’aspect des ressources financières nécessaires au besoin de fonctionnement de la Convention a été soulevé et pris une considération de taille. L’argent, le nerf de la guerre occupe toujours la plus grosse partie des débats. D’autant que la principale ressource provient des contributions statutaires de chaque membre. Certes, la contribution des partenaires, des pays amis ou des organismes internationaux conscients des intérêts des enjeux et des défis de la Convention pourraient être amenés à contribuer. La question est délicate dans la mesure où certains Etats membres se trouvent « bloqués » dans une situation économique vulnérable. Mais, à chacun de voir comment faire.
La prochaine édition aura lieu en Tanzanie.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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