Publié dans Editorial

Du rêve à la réalité !

Publié le vendredi, 06 septembre 2024

Le pasteur baptiste Martin Luther King, prix Nobel de la Paix, s’écria un jour devant des milliers de sympathisants à Washington : « I have a dream ». En effet, le 28 août 1963, en pleine période de la ségrégation sociale aux Etats-Unis, le pasteur noir annonça urbi orbi son intime rêve. Une phrase historique devenue légendaire sinon virale de voir un jour des enfants noirs jouant avec des blancs, sur le même banc de l’école. Cinq ans après, il a été abattu par balles sur le balcon d’un hôtel à Alabama. Malgré les lois votées, en 1956, en 1965 et autres abolissant l’esclavage et la ségrégation raciale, votées par la Chambre et le Congrès américain, il fallait attendre quelques dizaines d’années pour que l’abolition de la ségrégation raciale soit effective aux Etats-Unis. Et encore … ! Toutefois, le « rêve » de Martin Luther King a été, tout de même, exaucé.

Le chef de l’Etat Rajoelina se caressait discrètement depuis belle lurette l’idée de rallier Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, à Dubaï, la Capitale des Emirats arabes unis. Fondée le 9 juin 1833, Dubaï est un grand centre urbain doté d’infrastructures modernes qui défie  les grandes réalisations architecturales des métropoles occidentales. Rien qu’à voir la Tour Khalifa de 828 m, la plus haute structure humaine jamais construite (réf 2008). Pour rappel, la hauteur actuelle de la Tour Eiffel est de 330 m. Dubaï est une plaque tournante économique de référence mondiale avec de multiples opportunités ouvertes aux pays en développement comme Madagasikara. Les hommes d’affaires dubaïotes s’intéressent aux pays d’avenir comme le nôtre. Sur le plan du tourisme, Dubaï peut offrir des atouts majeurs pour les pays dont le tourisme tient une place prépondérante. Des pays aux riches  produits touristiques à vendre capables d’attirer les visiteurs de marque, des VIP qui s’arrachent des curiosités de la biodiversité endémique pourront en  tirer d’énormes avantages. La Grande île, avec les richesses en faunes et flores rares qui ne se trouvent nulle part ailleurs, attire les touristes fortunés du monde dont les Dubaïotes.
Avoir des relations économiques (touristiques), industrielles et commerciales avec des pays comme les Emirats arabes unis constitue une opportunité non négligeable. Durant son premier mandat et dans l’entame du second, le Président malagasy multiplie les contacts avec les dirigeants de Dubaï afin de finaliser des protocoles d’accords économiques gagnant-gagnant entre les deux pays.
Madagasikara est convaincu des avantages mutuels dans le cadre des relations directes. D’où la nécessité d’avoir des liaisons directes par le biais des lignes aériennes, entre autres, entre Antananarivo et Dubaï. C’est indubitablement utile pour renforcer les liens de partenariats d’envergure entre les deux pays.
Les Emirats arabes unis disposent d’infrastructures aériennes de référence mondiale. La compagnie Emirates, le fer de lance du transport aérien des Emirats, assure la liaison directe antre les deux pays. La date de 3 septembre est historique et à retenir sinon à inscrire sur la pierre blanche comme étant le jour du vol inaugural entre Dubaï et Antananarivo. L’aéronef, un splendide Boeing 777 – 300 ER, avec ses 360 passagers, piloté par un ... Malagasy, tenez-vous bien, Solo Chuck Hen, atterrit à Ivato à 16h 50. Le chef de l’Etat a affiché sa fierté de voir son rêve traduit en réalité.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Dans la cour des grands !
    Pour la nième fois, posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? » Ce n’est pas le niveau des grandes puissances sportives telles que les USA, la Chine, l’Allemagne, la France, etc. qui raflent à toutes les compétitions internationales ou mondiales mais c’est déjà mieux. Dans le domaine des jeux individuels, le pays peut s’enorgueillir d’avoir des étoiles qui surplombent le continent africain. Lola Rasoamaharo, pour les moins de 75 kg pulvérise le record. Elle trône sur le podium des championnats d’Afrique de judo de moins de 75 kg. Encore une fois, il ne s’agit pas des palmarès américains ou chinois seulement, on gravite progressivement. Et on marche vers la réussite. Pour les jeux collectifs, nos joueurs de basketball sociétaires de l’Ankoay, hommes ou dames, ne font pas erreur d’ambitionner le toit du monde, le Graal du monde de basketball, ils ont la technique pour gagner,…

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