Publié dans Editorial

L’espoir d’un peuple

Publié le mardi, 10 septembre 2024

Rajoelina Andry Nirina, le chef de l’Etat malagasy bouge et fait bouger les choses. Par ici, il plaide. Par-là, il défend la cause du peuple. Tel un avocat, pleinement conscient de sa mission, le Président malagasy prend pour cause et fait la lutte pour défendre et soutenir solennellement les intérêts  des 30 millions d’hommes et de femmes vivant dans ce pays.
Après avoir été à Dubaï, Emirats arabes unis, et obtenu des gains de cause afin de relancer au plus vite l’économie nationale, le chef de l’Etat Rajoelina rallie la Chine pour participer au  Forum sur la coopération sino-africaine, le FOCAC 2024.

Tous les ans, le géant asiatique, la deuxième puissance économique mondiale invite les dirigeants des Etats du continent africain autour d’une table pour voir ensemble comment améliorer la coopération entre la Chine et l’Afrique. Mieux, comment rapprocher et se soutenir davantage les deux peuples ! Le tout, dans un cadre de relations gagnant- gagnant. La Chine, à travers son rang et sa posture de grande puissance, entend se démarquer de la pratique des « autres » qui dans la gestion des relations avec l’Afrique se prennent pour des donneurs de leçons. Elle mise plutôt des contacts d’égal à égal sans entrer dans les détails de la politique intérieure de chaque Nation. La Chine n’a pas vocation à donner des leçons à personne !
La relation sino-malagasy est au beau fixe. Le ciel est bleu ! Le tête-à-tête entre le Président malagasy Rajoelina et son homologue chinois Xi Jinping donne lieu à espérer l’essor certain de l’économie nationale malagasy.
Au moins sept secteurs essentiels ont été touchés par le protocole d’accord entre les deux pays. A tout seigneur tout honneur, le secteur agricole, un domaine vital à l’endroit de tout malagasy avec, rappelons-le, un accent porté sur le projet riz hybride de manière à atteindre l’autosuffisance alimentaire. Quant aux infrastructures, le Président chinois réaffirme la volonté de la Chine à soutenir le projet hydroélectrique Sahofika de Ranomafana qui permettra de renforcer la production électrique au profit de RIA d’Antananarivo. Ensuite, la modernisation des réseaux de transport et de distribution électrique. Xi Jinping confirme sa volonté de contribuer à l’amélioration des infrastructures routières et portuaires malagasy, entre autres, l’autoroute Antananarivo-Toamasina et les principaux ports. Le cas du commerce entre la Chine et Madagasikara a été aussi débattu en promettant de donner un coup de pouce à l’industrie locale. La Chine est prête à supprimer les droits de douanes aux produits malagasy exportés vers elle. De même, l’industrie bleue aura sa part belle. Et pour tout mettre en œuvre, la Chine accorde un soutien financier de l’ordre de 28 millions de dollars.
« L’espoir fait vivre les imbéciles », dirait-on ! En effet, les cons et les imbéciles resteraient clouer sur leurs lits, sans bouger et ni faire quoi que ce soit en espérant qu’un jour ils soient servis sur le plateau au lit. Tandis que pour un peuple qui travaille dur toute la journée, le fait de voir et suivre les faits et gestes de son Président qui va d’un pays à un autre justement pour plaider à sa cause auprès des dirigeants amis et partenaires d’ailleurs afin d’obtenir les soutiens nécessaires pour accompagner le développement du pays, fait naitre l’espoir.
Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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