Le sport à Madagasikara fait du surplace. Pour certaine discipline, il dégringole voire descend aux enfers. Le football, le sport-roi dit-on, est malade. Le mal qui le ronge est tellement grave qu’il n’arrive pas ou plus à se tenir debout. D’autres le disent même qu’il rampe ! Et ce n’est tellement faux ! En tout cas, toutes les disciplines sportives qui faisaient la gloire du pays à une certaine époque vivent des moments difficiles à l’heure où nous sommes. Les résultats catastrophiques des récents Jeux Olympiques d’été et des paralympiques à Paris l’attestent. Durant les Jeux d’été, la première partie, Madagasikara ne figurait pas sur toutes les lignes. Etant écarté dès les premières phases des éliminatoires, on était absent partout aux épreuves finales. Nous n’avions même pas participé aux Jeux paralympiques. En clair, après la performance historique de Jean Louis Ravelomanantsoa aux JO de Mexico en 1968 où il terminait 8ème à la joute finale du 100 m, personne n’a pu battre ce record jusqu’à ce jour. Evidemment, il y avait eu quelques exceptions mais on s’arrête à mi-chemin, jamais en finale.
Et on se demande « pourquoi cette décadence ? » Le cas du football nous intrigue le plus. Inutile de ressasser les périodes fastes du ballon rond durant malagasy la première République et une bonne partie de la seconde où les Akon’ny Soafirainina, Saint-Michel, Club M et bien d’autres faisaient briller le nom de la Grande île en Afrique ou ailleurs. Mais depuis, l’ambiance funèbre ! En 2019, une petite éclaircie avec les Barea. Seulement, très vite le quotidien qui déchante.
Il y a forcément dysfonctionnement, incohérence ou même incompétence entre les trois entités de base, Etat (MJS), FMF et les responsables techniques quelque part. L’Etat/MJS accompagne les Fédérations à travers la Politique générale de l’Etat, entre autres la mise en place des infrastructures. La Fédération élabore les stratégies pour atteindre la PGE. Et les responsables techniques (DT-Coach) mettent en œuvre sur terrain la ligne définie par la Fédération. Et le tour est joué. Si les vaches sont bien gardées, la ferme produit.
Le sport malagasy est en berne, à la traîne.
Ndrianaivo