Publié dans Editorial

Engagements tenus

Publié le jeudi, 10 octobre 2024


La ville soigne son image ! Conformément aux engagements pris par le PDS Harilala Ramanantsoa, les réfections des « points noirs » sur les rues de la Capitale sont en marche.
A peine débarquée dans la ville des Mille en tant que Présidente de la délégation spéciale (PDS), Harilala Ramanantsoa s’est engagée à réparer les rues, du moins les points noirs, de la Capitale et ce malgré la situation précaire de la caisse de la Commune. Pour traduire en actes les promesses, la nouvelle PDS a fait des pieds et des mains pour se donner les moyens matériels nécessaires. Elle a réussi à « rameuter » les partenaires potentiels privés ou publics de façon à ce que ces derniers s’investissent. Le département des Travaux publics, partant à la mobilisation de tous, offre ses services et  à la CUA d’organiser les travaux. Les axes créant des désagréments et provoquant des mécontentements des usagers font l’objet des réparations urgentes. Vu l’approche imminente de la saison des pluies, les réfections sont prévues ne pas franchir au-delà de deux mois. Et pour ne pas perturber la fluidité de la circulation, l’essentiel des travaux se passe la nuit.
Depuis lundi, les travaux se sont accélérés au rythme soutenu. Les axes prioritaires concernent les axes menant vers le croisement Betongolo jusqu’à Andravoahangy Ambony, d’Ampasika jusqu’à Anosipatrana et à Ankorondrano Ibis jusqu’au rond-point La City, Ivandry. Et également, sur les axes Antsakaviro vers Bel Air et à Isotry. En gros, il s’agit des tronçons qui constituent la galère quotidienne des usagers. En fait, ces points noirs sont les principales causes des bouchons créant des difficultés de la circulation au grand dam des usagers devant rejoindre les lieux de travail ou des établissements scolaires.
La présidente de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, la première responsable qui supervise l’organisation des travaux, sollicite la collaboration citoyenne de la population à respecter strictement les consignes affichées sur terrain entre autres les déviations obligatoires. Egalement, la libération des parkings concernés par les chantiers des travaux.
La réfection des rues de la Capitale qui se trouvent dans un  état piteux avancé devient par la force de la conjoncture en enjeu politique de premier plan. Les voies de circulation d’Antananarivo de par leur état dégradé en permanence tordent le cou de tous les dirigeants de la ville. Une source de préoccupation des élus à laquelle ils peinent à trouver des solutions pérennes. La population de la Capitale, en perpétuelle croissance, surtout le jour, provoquant l’augmentation des flux de mouvements, contraste avec les rues étroites dont la chance d’agrandissement des chaussées s’avère nulle. Le plan d’urbanisme en vigueur date de l’époque coloniale. Jusque-là, aucun régime qui s’était succédé n’a pas pu envisager toute possibilité d’élargissement notamment dans le centre de la ville et aussi sur les hauteurs (Andravoahangy Ambony, Ambondrona, Anjohy, La Haute-ville, etc.). C’est pour tout dire qu’on est là en face d’un problème complexe. Le pouvoir en place tente de résoudre la situation. Deux axes ont été mis en chantier. D’abord, la réutilisation des voies ferrées existantes en mettant en œuvre le tramway  urbain. Les infrastructures sont déjà prêtes, il fallait attendre le règlement de certains points. Ensuite, l’usage des câbles téléphériques. Une issue très importante, il va falloir compléter les travaux.
Ndrianaivo



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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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