Publié dans Editorial

Posture de veille permanente !

Publié le vendredi, 25 octobre 2024

De la vigilance en permanence ! Le VIH/SIDA court toujours. En sourdine et dans l’ombre, le virus sévit et a tendance à gagner du terrain. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui n’a jamais dit son dernier mot est toujours actif à Madagasikara. 
Lors de la XXème édition du colloque régional, pour l’océan Indien, au CCI Ivato, tous les intervenants dont en particulier la Première dame Mialy Rajoelina, la marraine de l’évènement, ont mis en évidence la nécessité absolue et urgente de redémarrer la mobilisation nationale. Les responsables de la Santé publique font part d’un chiffre sans cesse croissant mais seule une infime partie se présente pour les traitements. On connait que 74.000 personnes sont concernées par les infections du virus, elles vivent avec, mais 20.000 cas seulement se font enregistrer et suivent les traitements.

Un des co-organisateurs du Colloque devait déplorer que la lutte pour stopper la propagation du VIH/SIDA ne soit plus une priorité mondiale, du moins reléguée au second plan. La pandémie de Covid–19 en 2020 y était pour beaucoup ! L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en marge de la crise sanitaire mondiale due à la propagation rapide du virus du SRAS-Cov2 qu’elle devait gérer, fut prise d’assaut par la recrudescence d’autres épidémies censées disparaître comme la poliomyélite  dans certains pays à l’instar de la Grande île. Justement, à Madagasikara, même avant l’apparition de la pandémie en 2020, la lutte contre le Sida connut un certain essoufflement. L’allégation de malversations sur la gestion financière au niveau du Secrétariat exécutif national de Lutte contre le Sida (SE CNLS)  n’arrangeait guère la situation. L’Organisme international, l’ONUSIDA, devant accompagner la Grande île qui finance le projet affichait une certaine réticence. Un geste légitime de sa part ! Il a fallu que l’Etat prenne les dispositions nécessaires pour mettre au clair la situation.
Grâce à sa situation insulaire, la Grande île figure encore pour le moment parmi les pays épargnés par le risque potentiel de la maladie. En ce moment dans le monde, on enregistre plus de 37 millions de personnes atteintes du VIH. En France, on compte plus de 6.000 par an. A Madagasikara, le nombre des personnes vivant avec le virus est de 74.000 dont seulement 20.000 qui se présentent dans les services sanitaires. Le taux de prévalence nationale est moins de 1% pour une population entre 15 à 49 ans. Mais attention, le chiffre tend à augmenter. D’où la nécessité du Colloque de la XX ème édition pour l’océan Indien.
Mialy Rajoelina, la Première dame et marraine de la XXème édition, s’investit à bloc pour sensibiliser du danger mortel du VIH Sida. Le message qu’elle véhicule s’adresse surtout aux jeunes de par leur insouciance, imprudence et le manque de vigilance pour se protéger contre cette terrible maladie. 
La bataille pour endiguer la propagation du VIH/SIDA connait une difficulté de taille. Dans certaine région de l’île, on se méfie plutôt, l’on est réticent à l’usage des préservatifs. Certaine croyance religieuse rejette la pratique. En plus, une grande partie des jeunes ignorent le danger qu’ils courent en refusant l’usage des préservatifs. Donc, c’est tout un programme national qu’il va falloir remettre sur le tapis.
Un programme privilégiant la posture de veille.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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