Publié dans Editorial

Et Harilala est … !

Publié le mercredi, 30 octobre 2024

Un vœu exaucé. Le 19 septembre dernier, nous avions exprimé un vœu ici-même dans cette colonne éditoriale sous le titre « Et si Harilala … ! » l’invitant à descendre dans l’arène pour la bataille en vue des communales et municipales du 11 décembre. Maintenant, ça y est ! Harilala Ramanantsoa déclare officiellement qu’elle est prête à incarner les ambitions de la plate-forme de la majorité, IRMAR, à redresser la Capitale de Madagasikara et à endosser le dossard aux couleurs Orange.

Certes, on le sait déjà que ses dossiers de candidature ont été retenus par l’OVEC et elle porte le numéro 7 mais elle tenait à confirmer son engagement solennel pour la course. Le silence que Harilala Ramanantsoa entretenait pendant un certain temps suscite des interrogations des observateurs. Seulement voilà, les choses s’éclaircissent. La candidate numéro 7 a choisi le moment idéal pour tirer la sonnette d’alarme que la « récréation » est terminée, il faut retrousser les manches et descendre dans l’arène et que les choses sérieuses vont commencer. 

C’est à travers un culte d’action de grâce que le porte- flambeau de l’IRMAR voulait entamer son combat. D’emblée, Harilala aimerait faire entendre par ce geste sacré de la sacralité de son engagement pour « sauver » Antananarivo. La ville des Mille, plongée dans les abîmes de la désolation, a besoin d’un réel salut. Les habitants ont perdu leurs âmes et leurs espoirs en voyant leur cité se trouvant dans un tel état. L’ancien PDS, en dépit d’un laps de temps assez court passé aux manettes de la ville, prend conscience de la gravité et de l’immensité des travaux qui l’attendent. Elle est prête à relever le défi et à contourner les enjeux qui courent.

Le choix de l’église protestante à l’intérieur du site du Palais de Manjakamiadana est loin d’être fortuit. En fait, dans son combat personnel, Harilala Ramanantsoa voulait d’abord témoigner de sa foi chrétienne profonde, de l’éducation chrétienne qu’elle a reçue. D’ailleurs, c’est dans la foi qu’elle compte s’emparer de la victoire ! Un témoignage vivant qui mérite d’attirer nos attentions et respects. Et le choix du Rova de Madagasikara, symbole vivant de la souveraineté nationale, ne passe pas inaperçu. La candidate numéro 7 pour la course à la Mairie de la Capitale entend envoyer un message qu’elle est jalouse de la souveraineté de son pays et par anticipation, elle se décide à concentrer sa lutte pour redresser la Capitale dans le sillage de la sauvegarde de la souveraineté nationale. Il s’agit dans la pratique de rehausser l’honneur et l’intégrité de la Grande île. Sans conteste, c’est un message fort qui requiert le soutien de tous du moins ceux ou celles qui jugent que notre nation mérite la résurrection de sa grandeur et de son honorabilité.

Harilala Ramanantsoa, en digne descendante d’Andrianjaka, le fondateur de la cité des Mille, prend solennellement au sérieux de son engagement pour faire renaitre la ville des Mille. La montée d’Andrianjaka au trône, par le choix de son père Ralambo, a été contestée par certains de ses demi-frères, du fait qu’il fut issu de la lignée de femme, d’une demi-sœur, mais le roi d’Ambohidrabiby tenait ferme à sa décision. Quatre-cent ans après, une femme pourrait bien relever le défi de sauver Antananarivo.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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