Publié dans Editorial

Quand la femme veut …

Publié le mercredi, 13 novembre 2024

La volonté d’une femme déterminée, engagée et battante serait-elle la volonté divine ! L’adage populaire « quand la femme veut, Dieu le veut » semble corroborer l’assertion citée tout haut. Une chose est certaine, difficile d’aller en travers du chemin d’une femme nantie d’une volonté ferme, engagée, combative et déterminée  pour parvenir à ses causes. A la différence des descendants d’Adam, les descendantes d’Eve ne reculent jamais devant n’importe quel obstacle pour atteindre l’objectif qu’elle s’était fixée. 

Harilala Ramanantsoa, le porte-flambeau de la majorité présidentielle à la course à la Mairie d’Antananarivo, monte au créneau. Plus décisive, combative et résolue que jamais, l’ancienne PDS de la CUA,  réunit ce samedi dernier ses sympathisants, sa famille politique et haranguait l’assistance en le mettant dans l’ordre de bataille. Un peu discrète ou timorée selon ses détracteurs, la candidate portant le dossard n° 7, la seule femme des sept concurrents, montrait sans complexe ses griffes. C’était une Harilala totalement autre que ce qu’on avait l’habitude de voir qui se présentait devant une foule de soutiens, acquise à sa bataille.

En fait, elle devait chasser d’un revers de la main certains malentendus selon quoi ils existeraient d’autres candidats pouvant revendiquer leur accointance aux tenants du pouvoir, négatif. Harilala Ramanantsoa est la seule candidate du pouvoir. Autrement, niet ! L’unique femme dans la course devait aussi rassurer certaines inquiétudes. Est-elle réellement prête à affronter le combat ? Par une ferme détermination, la patronne de Madavision répond affirmative et ce sans détour. Elle n’a jamais fait de la politique (politicienne). Elle l’a avoué mais de là à déduire qu’Harilala aurait du mal à gérer les affaires politiques de la cité, c’est méprendre ce qu’une femme battante pourrait réaliser. Intellectuelle, elle saura facilement s’adapter et pourquoi pas, apprendre sans aucun complexe.

L’assistance, composée en majeure partie des entités et formations politiques membres de l’IRD et de l’UPAR, a tenu à exprimer son soutien et d’apporter ses appuis indéfectibles à l’endroit de Harilala Ramanantsoa. Sans conteste, la bataille sera âpre mais Ramanantsoa Harilala a été sans équivoque que nous sommes « les plus forts ».

Harilala devait vanter modestement mais avec hargne teintée d’agressivité, vu dans le sens noble du terme, les atouts d’une femme dans ce genre de lutte. Dans un combat donné, les femmes sont capables à plus de ténacité résiliente que les hommes. On salue la résilience de l’Afrique face aux attaques de multiples problèmes, entre autres, les défis du changement climatique, de la misère, etc. mais tout cela grâce aux  femmes ! Les hommes, forts de leur statut social dominant, s’effacent sans doute devant la résistance silencieuse des femmes. C’est quoi la famille africaine sans la femme ! C’est quoi les hommes sans les femmes ! Et enfin, c’est quoi la Nation sans les mères de famille ! Un château de sable qui s’écroule dès le moindre coup de vent.

Antananarivo, dans son état décourageant actuel, a besoin d’une femme déterminée, battante et engagée pour le redresser. Une femme de poigne, une dame de fer, qui ne se laisserait pas impressionner par les vagues de critiques mais qui oserait affronter toute forme d’adversaires. 

Bref, Antananarivo a besoin d’une femme qui a fait ses preuves.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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