Publié dans Editorial

VOI, l’incontournable

Publié le mercredi, 04 décembre 2024

Vondron’Olona Ifotony (VOI), le noyau à la base appelé à gérer les activités de la communauté villageoise en lieu avec les ressources nationales qui constitue leur environnement naturel. Trois ou quatre départements clés, ministère de l’Agriculture et l’Elevage (MAE), ministère de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), le ministère de l’Environnement et de le Développement durable (MEDD) et le ministère du Tourisme et l’Artisanat (MTA), travaillent sinon doivent nécessairement  travailler de concert avec les VOI afin d’assurer le développement rapide du pays. Dans la pratique, les VOI sont liés par des Contrats signés avec les démembrements desdits départements concernés. Actuellement, on recense 1559 VOI à travers le pays sur un total de 2129 contrats.

 

Le VOI Parc Zafimaniry fait partie de ces VOI qui gèrent les activités villageoises à la base. Il s’agit d’un contrat de gestion de la forêt de Vohibola III située dans la zone protégée dite COFAV (Corridor Forestier Ambositra – Vondrozo). Le contrat a été renouvelé dans la Commune rurale d’Ambohimanatombo. Le contrat pour une durée de cinq a été signé par VOI Parc Zafimaniry et la direction régionale du MEDD d’Amroron’i Mania. Le VOI assure ainsi la gestion de la forêt de Vohibola d’une superficie de plus de 1690 ha. Le VOI Parc Zafimaniry  compte 500 personnes de plus de 18 ans.

Le VOI Parc Zafimaniry est un exemple parmi les 1559 VOI qui existent actuellement en collaboration étroite avec le MEDD. Les membres du VOI signataires gèrent la forêt dont ils tirent les profits pour leurs besoins quotidiens tout en assurant la préservation de leur milieu  naturel à savoir la forêt. D’autres contrats ont été signés par d’autres VOI avec d’autres départements notamment ceux cités plus haut (MAE, MPEB, MTA). 

L’Atelier de dialogue national qui s’était tenu à l’Hôtel La Résidence à Ankerana – Antananarivo le 18 juin 2024 confirme et consolide les droits des membres des VOI dans les usages des ressources naturelles (forêts, parcs ou espaces protégés, milieu marin compris dans leur environnement, etc.) en assurant parallèlement la préservation et la protection de leur cadre naturel. En cas de feux de brousse ou incendie quelconque mettant en danger leurs espaces, les forêts,  les membres du VOI veillent au respect de leur écosystème. Ils font de telle sorte que les auteurs des crimes soient interpellés et les acheminent vers les autorités compétentes. Le cas aussi des pêcheurs irréguliers, les membres VOI concernés alertent les responsables de contrôle des côtes malagasy. Ainsi de même pour les agriculteurs et éleveurs constatant des anomalies, entre autres sur les occupations illicites de terrains. Ils prendront les mesures qui s’imposent. Enfin, les acteurs du développement du Tourisme et l’Artisanat, les agences de voyage, les Tours opérateurs, les guides, etc., feront de même à travers la synergie avec les VOI. Bref, tout système général appelé à se concerter.

Le développement national s’appuie sur la dynamique des VOI sur terrain. Ce sont des partenaires indispensables voire incontournables des départements en charge de façon directe de la relance de l’économie de Madagasikara. Mais également des noyaux de base au départ desquels toutes les stratégies de croissance en termes de production doivent démarrer. 

Les dirigeants centraux du pays ont intérêt à dynamiser les VOI, les assister et les orienter vers des activités porteuses d’avenir. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Conscience éthique
    Perle rare. Trésor caché. L’homme est toujours à la recherche d’objet rare, invisible ou caché. Seuls les fortunés de ce monde sont capables, quel que soit le coût, de s’acquérir de ces objets d’art ou de culture rares voire rarissimes. La droiture, la probité, l’intégrité et l’honnêteté font partie de ces « objets rares » que l’homme cherche désespérément à acquérir. Madagasikara figure parmi nombre de pays qui ambitionnent formellement à dompter la corruption en particulier, et l’impunité en général. A ce titre, le pays dispose d’un ensemble de dispositifs de lois soutenus par une armada d’entités de lutte, allant du Comité de la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Parquet Anti-corruption (PAC) en passant par le « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola » (SAMIFIN) à l’Agence de recouvrement des Avoirs illicites (ARAI), etc. Le tout sous la bannière d’une Nouvelle stratégie de lutte contre la corruption…

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