Il en faudra surtout revoir du côté des dirigeants d’Isoraka le style de gouvernance de cette discipline qui, en fait, focalise les intérêts des concitoyens. Inutile de changer l’identité du coach si on continue la même manière de gérer les choses. Isoraka doit en profondeur revoir sa copie. Même un magicien du football ne pourrait rien faire avec la même méthode. Le changement doit commencer d’abord à Isoraka. En outre, la gestion nationale du sport mérite aussi un relooking. Si le Sport, grand S s’il vous plait, ne cesse dégringoler, il y a quelque part une incurie. Après avoir réalisé un petit regain de performance en 2019, le football national redescend aux enfers. La démission « obligée » de Roro doit nécessairement faire appel à une remise en cause nationale. Romuald en avait assez voire ras-le-bol ! Encore une fois, nous revenons à la charge, point n’est besoin de remplacer la tête du coach national si on ne se donne pas des occasions de fournir des efforts pour changer la pratique.
Prévu être connu au plus tard au 31 janvier 2024 selon la déclaration du président de la Fédération malagasy de football (FMF) Alfred Randriamanampisoa, le nom du remplaçant de Razafindrabe Romuald se fait attendre. La date butoir de dépôt de candidature a été fixée pour le 5 décembre. C’est fait. La FMF communiquait que 54 dossiers ont été déposés largement dominés par des candidats étrangers contre 5 cas de candidature des postulants nationaux seulement. Et la date de présentation de l’heureux élu se fera au plus tard le 31 décembre dixit le président de la FMF. Tous les férus attendaient de pied ferme et scrutaient le moindre mouvement d’Isoraka. Mais, à la date de fin d’année et même en tout début d’année 2025, il n’y a pas eu de nouvelle ! Et la patience cède logiquement la place à l’impatience et à l’incompréhension. Des questions, pourquoi ? Où est le blocage ?
Alfred Randriamanampisoa devait préciser devant la presse qu’il préfère jouer la carte de la prudence. Que toutes les précautions soient de mise ! Oui, on veut bien. Cependant, il ne fallait pas annoncer à tout vent une date que l’on ne pouvait acter. C’est un manque de respect à l’égard des amoureux du football malagasy.
D’aucuns sachent que des matches cruciaux attendent d’ici deux mois le nouveau coach pour le compte du Mondial de 2026. Portugais ou Malagasy ou autre, qu’à cela ne tienne. On devrait se bousculer sans se précipiter.
Le suspense perdure !
Ndrianaivo