Publié dans Editorial

La continuité

Publié le vendredi, 03 janvier 2025


Renouveau dans la durée ! On avance dans la même direction ! Un changement dans la continuité !
La venue de l’année 2025 demeure l’évènement majeur qui capte notre attention et fixe notre intérêt général. Les vœux pieux n’en manquent pas. Les congratulations ne tarissent point. Les souhaits et les félicitations sont toujours les bienvenues !
A tout seigneur, tout seigneur ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina a ouvert le bal dans la soirée du 31 décembre 2024. Il a tenu à féliciter les concitoyens d’avoir joui, par la grâce de Dieu, la bénédiction d’atteindre la fin d’année 2024 et par anticipation le début du Nouvel An 2025. L’opportunité aussi pour le numéro Un du pays d’anticiper sinon d’extrapoler mieux encore de faire  projection dans l’avenir à court et à moyen terme la mise en route de grands projets, de grands chantiers afin de redémarrer effectivement la relance de la Grande Ile.
L’année qui venait de nous quitter, de nous dire adieu pour toujours, a été dans certains domaines de dures épreuves pour les uns, des occasions de bienfaits pour d’autres. Pour le pays, en dépit des efforts consentis, 2024 confirme toujours, malheureusement, le maudit rang de l’un des pays les plus pauvres du monde. Selon la Banque Mondiale, Madagasikara avec les 80,3% de population qui vit moins de 2,6 dollars  caracole en tête de liste des dix pays les plus pauvres du monde dont entre autres Malawi 70%, RDC 69,7%, Rwanda (10 ème) 52%. Le classement de la BM consolide l’information récemment véhiculée par Watson, organisme helvétique. En fait, selon le rapport du Grand Argentier Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison devant les députés lors de la présentation de la Loi des Finances 2025, la Grande Ile n’a pas pu atteindre la spéculation du taux de croissance établi à 4%.
Toujours est-il que la relance économique de Madagasikara se trouve en bonne voie. Le plus important consiste à continuer avec acharnement de manière à ce que le pays puisse briser le cercle vicieux de la misère. Au titre de la LFI 2025, le Gouvernement n’hésite pas d’ambitionner une projection d’un taux de croissance de 5%.
Au moins, la relance de trois grands chantiers offrira la possibilité de dynamiser l’économie nationale. D’abord, l’essor des exploitations des produits miniers. Un grand chantier dont la réalisation ne fait pas l’ombre du doute. La Grande Ile, un des pays disposant d’importantes ressources minières, va miser sur la valorisation de ces produits du sous-sol. Ensuite, l’amélioration des produits agricoles qui avance à grand pas. L’objectif étant d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Objectif réalisable à temps voulu ! Le département de l’agriculture en collaboration étroite avec des grandes puissances agricoles telles la Chine ne ménage pas les efforts. L’objectif à terme c’est de franchir au final le cap de l’autosuffisance. Enfin, la mise en place de grands projets énergétiques, un des objets du discours présidentiel de fin d’année, améliorera certainement l’approvionnement de la population en électricité et en eau potable qui, en fait, a fait couler beaucoup d’encre et de … larmes ces derniers temps.
Le point crucial qu’il faille de rappeler, de retenir  et d’insister réside au fait de continuer sans relâche les efforts. Il faut partout les moyens briser l’emprise de la malédiction. C‘est faisable et réalisable.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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