Publié dans Editorial

Quid de l’EPM !

Publié le lundi, 03 mars 2025

L’enquête sur les ménages débute ce mois de mars. L’action concernera 17. 000 foyers à travers Madagasikara. L’INSTAT supervise les travaux.

La onzième édition de l’Enquête permanente auprès des ménages( EPM) démarre. Cette année EPM visera pour une large enquête 17. 000 foyers à travers le territoire national. L’objectif principal est de collecter des données précises de manière à pouvoir adapter les politiques publiques, du Gouvernement essentiellement, et les infrastructures aux besoins réels de la population. L’EPM, étant une initiative publique, est soutenue par le ministère de l’Economie et des Finances et la Banque mondiale et dispose d’un budget de 1,5million de dollars. Les résultats seront analysés de manière distincte en fonction des zones : Antananarivo et les zones rurales d’une part et les autres grandes villes de l’autre. Plus de 200 enquêteurs ont été mobilisés. Ils ont reçu des formations techniques appropriées.

L’EPM fera face à des défis et des enjeux de titan. Les défis à relever comportent au moins deux aspects à savoir la véracité des données récoltées et le ciblage pertinent des zones. Devrait-on mettre les choses au clair ! L’enquête sociale est une science exacte qui répond à des critères précis. La compétence et la sincérité de l’esprit sont des conditions essentielles pour garantir des données chiffrées reflétant la réalité des faits. Pour ainsi dire que la collecte des données pour qu’elle soit exacte et vraie respecte certaines conditions. Evidemment, une enquête faussée sinon biaisée induit en erreur les responsables des travaux ultérieurs.  Le deuxième volet du défi à prendre en considération est le ciblage pertinent des zones à enquêter. Le choix des cibles relève d’une importance majeure. Les résultats doivent refléter réellement les réalités du pays en ciblant les zones représentatives où les franges et les couches de la population ont été touchées ou représentées. La balance entre zone mieux lotie et zone défavorisée doit être prise au sérieux sinon l’enquête « ne dit pas la vérité ». Le second point auquel les enquêteurs feront face consiste sur les enjeux. Le point focal de l’EPM réside sur les exploitations des données collectées. Le pouvoir public et les bailleurs de fonds notamment les Institutions de Bretton Woods ont besoin des données chiffrées de l’INSTAT pour recadrer et réajuster leurs décisions. Il faut bien se tabler sur des chiffres exacts et précis. Ce sont des outils de travail ultra délicats et utiles.

Il fut un temps où les partenaires techniques et financiers doutèrent de la sincérité des données chiffrées présentées par l’INSTAT. Il s’agirait selon eux des enquêtes de « complaisance » qui ne reflètent  pas bien sûr des réalités locales. Une enquête désaxée conduit tout droit vers des solutions détaillées, inadéquates. Raison pour laquelle parfois, la Banque menait directement ses enquêtes. Parfois tentés de présenter aux bailleurs de fonds une image fréquentable du régime socialiste, feu  Amiral Ratsiraka et ses lieutenants traficotaient les résultats d’enquête et cela pour soigner l’image du pays sinon du régime. Il fallait évidemment séduire les PTF !

Quid donc de l’EPM ! De cette démarche nationale, sous l’égide du MFB et le soutien financier de la Banque mondiale et diligentée techniquement par l’INSTAT, dépend l’avenir de la Nation. On se doit de mener avec compétence et sincérité sinon droiture le travail.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Cri d’alarme ! 
    S.O.S. les FDS ! Un bâtiment de guerre serait sur le point de couler, le commandant de bord lance d’urgence un appel de détresse. D’une brèche, encore une petite fissure, pour le moment, l’eau commence à pénétrer. Il faut agir vite ! Sinon, le pire. Les entités de la défense et de la sécurité sur la sellette. Militaires et policiers se font coincer par des actes délictueux qui menacent la crédibilité et l’honorabilité de l’Armée, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale. Ici, six gendarmes dont un officier supérieur et un policier font l’objet d’arrestation. Là, deux militaires appréhendés, l’un en situation de retraite et l’autre d’active. Ailleurs, un autre militaire, toujours en service, loue son arme de guerre aux bandits, etc.

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