Publié dans Editorial

Pour un changement !

Publié le mardi, 11 mars 2025

Changeons de paradigme. Pour une nouvelle manière de voir les choses, allons-y vers un nouveau mode de pensée, de conception et d’action.

Des compatriotes râlent à la longueur de la journée pour dénoncer ceci et cela. De la misère à l’insécurité. De délestage à la coupure d’eau aux braquages aveugles en passant au mauvais état des routes, etc. De la corruption généralisée à l’inefficacité des Forces de l’ordre en passant par l’incompétence, dit-on, des dirigeants à relever les défis, etc. Une situation réelle. De vrais problèmes. Mais, un sage observateur et aguerri fait la remarque suivante à l’adresse de tout râleur face à sa litanie : « si les grognes, souvent très méchantes, entendues çà et là, ont fait avancer les choses, Madagasikara serait déjà, depuis belle lurette, parmi les pays émergents sinon plus. Et il en rajoute, tais-toi et travaille, travaille  beaucoup et beau. Et tu verras que le pays avancera ».

Et si nous optons tous pour une nouvelle façon de voir les  affaires nationales. Nous gardons notre position vis-à-vis des tenants du pouvoir, vis-à-vis des acteurs politiques de quelque bord que ce soit et nous orienterions l’axe de nos pensées et réflexions vers la productivité, le travail et l’amélioration de notre manière de concevoir les choses. Et tout cela dans la discrétion.

Ceci est un appel au changement ! A une révolution ! Mais, faites attention, un changement ou une révolution à notre intérieur. Il ne s’agit pas, d’abord, de changer les … autres mais de moi et de toi, à l’intérieur de chacun. Le réflexe de vouloir toujours changer les autres ou le régime en place est un mauvais paradigme, une mauvaise habitude, un mauvais réflexe qui nous mène nulle part. Un groupe dominé en nombre par des râleurs n’avance guère. Un pays dont la majorité des concitoyens se font constituer par des râleurs, des hurleurs sera au dernier rang vis-à-vis des autres.

Madagasikara est un grand pays qui regorge de richesses naturelles (sous-sol, sur terres et en mer), des potentialités qui ne demandent qu’être appréciées dans leur juste valeur, qu’à être exploitées rationnellement. Nous perdons notre temps à … scruter les autres surtout leurs défauts et en faire une litanie. Nous devons tous rattraper le temps perdu !

L’ancien Président des Etats-Unis Barack Obama, alors qu’il fut candidat aux primaires des démocrates, il a su dénicher une formule magique « We change », « nous changeons », concept qui avait fait tilt. Le jeune avocat afro-américain a ébloui et séduit l’électorat démocrate qui allait l’amener à la Maison Blanche. Pour la première fois dans les annales des élections présidentielles des Etats-Unis qu’un noir (américano-africain), marié à une noire pure, puisse franchir le seuil de la Maison Blanche  en sa qualité de 45 ème Président des Etats-Unis d’Amérique.

Le temps arrive pour chaque citoyen de ce beau pays, s’il n’est pas déjà tard, appartenant dans le cercle du pouvoir, simple citoyen, élite nationale, du milieu urbain que rural, bref tout citoyen lambda, de faire examen de conscience sur le juste comportement qu’il faille adopter. Que chacun fasse son métier, fasse son travail consciencieusement.

Si vous êtes encore en chômage, ouvre bien les yeux ! Il y a bien des opportunités offertes, il faut les saisir.

Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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