Publié dans Editorial

Menace permanente

Publié le dimanche, 09 mars 2025

Question pour un champion « menace permanente ! ». Ou un énoncé pour les amateurs de mots croisés, des cruciverbistes, passionnés des exercices cérébraux, « menace permanente » pour 10 cases. Celui ou celle qui ambitionne d’avoir un corps sain et dynamique doit se soumettre à des activités physiques continues. Celui ou celle qui aspire à un esprit pointu et un cerveau vivace a intérêt faire des exercices faisant travailler les méninges au quotidien (lecture, mots croisés, sudoku, etc). La rouille atteint facilement et rapidement le cerveau inactif. « Qui veut aller loin, ménage sa monture » !

La réponse à ce jeu cérébral, vous le saviez déjà « INSECURITE ». C’est un problème permanent du monde notamment d’aujourd’hui. Aucun pays ou Etat pauvre ou riche, de Sud ou du Nord, d’Est en Ouest, ne peut prévaloir le luxe d’être épargné par la menace permanente liée à l’insécurité. Certes, il y a des nuances à relever entre « insécurité et insécurité » celle dans les pays nantis et celle dans les pays en difficulté d’ordre social et économique. Elle peut dépendre de la Région du  globe où l’on se trouve. Au Moyen-Orient ou Proche-Orient, en Afrique (proche du Sahel, subsaharienne, dans la région des grands lacs, etc). En Europe, aux Amériques, etc. Dans l’Océan Indien, etc.  A chaque Région correspond à peu près à son type d’insécurité.

Mais, il ne faut pas confondre « insécurité » et « situation de guerre » ! Un pays qui n’est pas en guerre pourrait être victime de grave insécurité. Un autre qui souffre des atrocités des conflits armés, pourrait également subir d’insécurité. La population vit ainsi sous la coupe de deux enfers !

Madagasikara, de par sa situation géographique, pays insulaire, n’a jamais connu de guerre.  Cela n’empêche pas que les malagasy souffrent des affres de l’insécurité récurrente. Mise à part la problématique de la misère contre laquelle le pays est confronté au quotidien, l’insécurité a pris ces derniers temps une ampleur compromettante et préoccupante. En ville tout comme en milieu rural, il n’y a pas un jour sans que la presse fasse état des actes sinon des délits alarmants. Panique en ville, psychose à la campagne ! Kidnappings, viols souvent suivis de meurtres à l’encontre des mineures, vols à main armée, braquage sur les routes nationales, etc. Les éléments des Forces armées ne pouvaient plus dissimuler leur limite pour ne pas avouer leur impuissance. A Toamasina, la capitale économique de Madagasikara, les bandits de grand chemin imposent leur loi. Ils tuent, dérobent et font main basse sur les biens de la population. A Mahajanga, la plus grande ville de destination, la population locale et les personnes de passage souffrent de la panique et de la psychose dues aux attaques brutales et meurtrières des malfrats. A Antananarivo, la capitale du pays et les environs immédiats, la recrudescence des actes de banditisme ont pris des allures terrifiantes. Les gendarmes et les policiers multiplient les contrôles et traquent les voyous jusqu’à sévir contre leurs vies. Mais, il reste encore beaucoup à faire. D’autres faits troublants comme les meurtres de Narindra Rasazy à Ambatofinandrahana et des coréens à Morararano Gare assombrirent davantage  le tableau.

Le combat s’annonce dur !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Appel controversé !
    Le Gouvernement lance un Appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement de 23 chefs de Région. La date de clôture du dépôt des dossiers de candidature est fixée pour le 28 novembre prochain. D’emblée, des observateurs attentifs trouvent curieux d’acter prestement un tel « Appel ». Y a-t-il urgence ? Est-ce qu’un Appel à manifestation d’intérêt pour recruter des chefs de Région présente un caractère si urgent. Vu les urgences prioritaires du moment, cet Appel ne peut-il pas attendre un peu ? N’y a-t-il pas d’autres choses plus importantes et plus essentielles ?

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