Publié dans Editorial

L’autre sommet !

Publié le dimanche, 11 mai 2025

 « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre  sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

 

La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, l’île Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ces débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’occident. Presque les 16 pays membres ont une affinité sinon une sympathie envers les deux  grands amis de l’Est, la Chine et la Russie. Les choses ont évolué graduellement. 

Etant affiliée à l’Organisation des Nations unies, la SADC est habilitée à veiller sur la paix notamment dans le domaine politique au sein des Etats membres et cela sous l’égide de l’ONU. La SADC, en cas de conflit d’ordre politique ou autre, est appelée à intervenir au nom de l’ONU dans le ou les pays concernés au cas où la crise s’enlise en essayant de débloquer la situation par le biais d’un émissaire afin d’amorcer le dialogue constructif. Dénuée d’une structure militaire, la SADC priorise l’instauration du dialogue inclusif entre les protagonistes et ce pour parvenir à la paix sinon à l’ordre constitutionnel, s’il le faut.

Durant la crise de 2002 et celle de 2009 dans la Grande île, la SADC sous l’impulsion et au nom de l’ONU, de la Communauté internationale, a dû intervenir en dépêchant sur place un émissaire spécial. L’ancien Président mozambicain, le Dr Joachim Chissano fut le représentant spécial de l’organisation sous régionale pour tenter de débloquer la crise malagasy. La navette « interminable » entre Maputo et Antananarivo a été nécessaire pour aboutir enfin en 2013 à une « Feuille de route de sortie de crise » devant déboucher vers une élection démocratique libre, inclusive  et acceptée de tous. Après quoi, Madagasikara réintègre de nouveau  la Communauté internationale. L’intervention et l’engagement de la SADC s’inscrivent dans la dynamique de rétablissement de la paix et de la sécurité des peuples étant l’un des fondamentaux de la création de l’Organisation des Nations unies en 1945 !

Madagasikara milite corps et âme pour que la SADC atteigne ses nobles objectifs. Le Chef de l’Etat malagasy, Rajoelina Andry Nirina figure parmi les leaders très engagés au sein de l’Organisation sous régionale. En quelque sorte, un « rattrapage » de Madagasikara dans les efforts pour parvenir à l’épanouissement et au développement de l’Afrique australe. Pourquoi pas également, un sentiment de « redevabilité » envers la SADC !

Un autre sommet se profile à l’horizon. Elu parmi les membres du Troïka, organe dirigeant de la SADC, Madagasikara entend jouer pleinement son rôle de leadership. Ceci étant, le sommet de la SADC n’est pas moins que celui de la COI. Les préparatifs vont bon train !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • La rentrée
    Les élèves des établissements scolaires publics reprennent le chemin de l’école ce lundi 8 septembre. Tandis que les établissements scolaires privés et confessionnels ont pris une avance, en début du mois de septembre. Toujours pour les établissements publics, la rentrée de lundi, début des cours effectifs, a été précédée de deux types de rentrée. D’abord, la rentrée administrative, lundi 25 septembre, et les parents sont les premiers à rejoindre les établissements de leurs enfants pour effectuer la réinscription ou la nouvelle inscription. Pour le premier cas, on se présente à l’école pour confirmer la réinscription de leurs enfants pour l’année scolaire nouvelle, 2025 – 2026 en payant la somme due. C’est très important. Cela leur permet d’avoir un tableau réel de la situation des effectifs des élèves pour l’année en cours. Pour le second cas, les élèves ayant réussi les examens officiels, l’entrée en sixième et celle en seconde, confirment…

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