A la différence des compétitions du CHAN à celles de la Coupe du Monde, le niveau technique et les endurances et engagement physiques se situent à un standard international plus élevé. Le niveau moyen des jeux dans les compétitions internationales continentales, le cas de l’Afrique, se trouve à un stade encore abordable sauf à quelque cas exprès.
Ceci étant, il ne faut pas en aucun cas sous-estimer les prochains matches. Les Barea, à l’issue de cet exploit du lundi soir, retrouvent leur classement, deuxième rang, dans le Groupe I. Avec un total de 16 points (+ 7), l’espoir d’une qualification historique pour la Coupe du Monde est maintenant permis. Et à partir de là, les jeux se compliquent mais jouables !
Dans les matches comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde, la dernière erreur qu’il ne faille jamais commettre c’est l’approche « à tâtons ». Les sociétaires de l’équipe nationale Barea n’ont plus droit à l’erreur. On ne tâtonne plus ! La maîtrise de la phase de jeux de haut niveau rivalisant des professionnels sur terrain ne relève d’un choix, c’est une obligation pour chacun des onze élus sur la pelouse. Pour une fois dans l’histoire du ballon rond malagasy, l’équipe nationale engage la dignité et la souveraineté de toute une Nation.
L’Afrique participait pour la toute première fois dans les phases de la Coupe du Monde en 1934, dans le Royaume d’Italie, par le biais de l’Egypte. Il fallait attendre 36 ans après, en 1970, qu’une autre équipe africaine, répondant au nom du Maroc, pour que l’Afrique réapparaisse à la Coupe du Monde. Et depuis, les meilleures équipes nationales d’Afrique ont pu exhiber leur talent sur l’arène du Mondial. Madagasikara, suite à cette victoire historique du lundi soir face aux Sao du Tchad, pourrait vivre le jour du grand salut !
Ne lâchons point ! Ne baissons point les bras. Allons-y, réinventons notre avenir footballistiquement parlant ! Alefa Barea !
Ndrianaivo