Publié dans Editorial

Ne lâchons point !

Publié le mardi, 09 septembre 2025

Continuez toujours de croire ! C’est vrai qu’entre le mirage et le réel, il n’y a qu’un fil. Mais, entre le réel et le mirage, il existe tout un monde à domestiquer, tout un système à apprivoiser et toute une approche ou toute une technique à maîtriser ! Quoi qu’il en soit, ne lâchons point !

Les Barea continuent sur leur lancée. Les poulains de Corentin Da Silva Martins, le coach  franco- portugais, continuent d’émerveiller. A cette allure, la « petite Barça de l’Afrique », les Barea, comme on aime les appeler ainsi ailleurs, fera un parcours digne des formations favorites des éliminatoires du Mondial 2026. En effet, ayant défait tour à tour pour le compte de la 7 ème journée les Fauves du Centrafrique par  2 buts à 1 et pour le compte de la 8 ème journée les Sao du Tchad par 3 buts à 1, tous deux respectivement sur le stade Larbi Zaouli de Casablanca  (Maroc), les Barea confirment la suite de leur parcours. Certains chroniqueurs concèdent à noter que la victoire du lundi soir, 8 septembre, fut « précieuse » pour les protégés de Corentin Da Silva Martins du fait évidemment qu’elle permet à nos héros de bel et bien continuer leur chemin. Un chemin truffé, sans détour, d’embuscades et émaillé de pièges.

 

A la différence des compétitions du CHAN à celles de la Coupe du Monde, le niveau technique et les endurances et engagement physiques se situent à un standard international plus élevé. Le niveau moyen des jeux dans les compétitions internationales continentales, le cas de l’Afrique, se trouve à un stade encore abordable sauf à quelque cas exprès.

Ceci étant, il ne faut pas en aucun cas sous-estimer les prochains matches. Les Barea, à l’issue de cet exploit du lundi soir, retrouvent leur classement, deuxième rang, dans le Groupe I. Avec un total de 16 points (+ 7), l’espoir d’une qualification historique pour la Coupe du Monde est maintenant permis. Et à partir de là, les jeux se compliquent mais jouables ! 

Dans les matches comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde, la dernière erreur qu’il ne faille jamais commettre c’est l’approche « à tâtons ». Les sociétaires de l’équipe nationale Barea n’ont plus droit à l’erreur. On ne tâtonne plus ! La maîtrise de la phase de jeux de haut niveau rivalisant des professionnels sur terrain ne relève d’un choix, c’est une obligation pour chacun des onze élus sur la pelouse. Pour une fois dans l’histoire du ballon rond malagasy, l’équipe nationale engage la dignité et la souveraineté de toute une Nation.

L’Afrique participait pour la toute première fois dans les phases de la Coupe du Monde en 1934, dans le Royaume d’Italie, par le biais de l’Egypte. Il fallait attendre 36 ans après, en 1970,  qu’une autre équipe africaine, répondant au nom du Maroc, pour que l’Afrique réapparaisse à la Coupe du Monde. Et depuis, les meilleures équipes nationales d’Afrique ont pu exhiber leur talent sur l’arène du Mondial. Madagasikara, suite à cette victoire historique du lundi soir face aux Sao du Tchad, pourrait vivre le jour du grand salut !

Ne lâchons point ! Ne baissons point les bras. Allons-y, réinventons notre avenir footballistiquement parlant ! Alefa Barea !

 

Ndrianaivo

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  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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