Publié dans Editorial

Rendez-vous acté

Publié le jeudi, 11 septembre 2025

Le Gouvernement confirme. Le scrutin au suffrage indirect pour les élections des sénateurs aura lieu le jeudi 11 décembre 2025. Le prescrit de la Loi organique sur les régimes généraux des élections et référendums a été respecté conformément au texte. Le trio de décision pour que toute élection nationale soit conforme à la loi a pris les dispositions nécessaires.

En fait, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) propose, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) valide et le Gouvernement confirme. Il faut nécessairement que les trois étapes soient respectées pour qu’un scrutin national ait son caractère légal. Et donc, toutes les  conditions sont réunies, on peut donner le coup d’envoi !

 

Dans le présent décret convoquant le collège électoral, le texte appelle les grands électeurs, maires et conseillers municipaux et ruraux, à effectuer leur devoir civique. Dans la Constitution, le collège électoral du second degré, les grands électeurs, qui devait élire les sénateurs est composé des élus des Collectivités territoriales décentralisées à savoir maires (ruraux et urbains), conseillers municipaux et ruraux et les élus au niveau des Régions et des Provinces. Mais étant donné que le pays n’a pas encore procédé aux élections au niveau  des Régions et Provinces, seuls les maires et les conseillers iront aux urnes comme ce fut le cas précédemment. Et même, au niveau des Communes, il existe encore des cas de postes non attribués dans certaines localités. La CENI se basait sur le fait que la grande majorité des Communes ont pu déjà passer par le vote et ont déjà leurs maires et conseillers. Ainsi, une légitimité acquise par la base de la majorité. Un argumentaire solide que la CENI met en avant pour répondre, pour contrecarrer à certaines critiques. Un autre paramètre qui relance la critique réside sur la période où le vote devra avoir lieu. Le mois de décembre se situe en pleine période de pluie. Il fut un temps où le code électoral recommande de ne pas faire tomber le jour du scrutin en pleine période de pluie. Ce à quoi la CENI rétorque qu’il existe des contraintes temps. Le mandat des sénateurs prendra fin dans le courant du mois de janvier 2026. Donc, par le compte à rebours, il n’y a pas assez de marge de manœuvre vu qu’il existe d’autres paramètres à considérer. La validation de la HCC est censée prendre en considération tous les paramètres. Aux états – major politiques de prendre à leur tour les dispositions qui conviennent.

Evidemment et naturellement, le débat sur les contours de  pré – campagne et campagne s’invite sur la table. Selon le décret du Gouvernement pris ce mardi 9 septembre, le début de la campagne est prévu pour le 19 novembre 2025. A Madagasikara,  le code électoral est totalement muet sur la délimitation entre pré-campagne et campagne proprement dite. A chaque état-major politique de naviguer dedans. L’autre souci qui taraude certains politiques se situe au niveau des budgets de campagne ! Là aussi, il n’existe aucune indication formelle. Enfin, le dernier point à élucider que tout éventuel participant attend d’être fixé concerne la caution à payer. Une pièce maîtresse qu’il fallait s’acquitter obligatoirement. Beaucoup redoutent la révision à la hausse de ce … « sésame » !

A vos marques ! Prêts ! Partez !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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