Publié dans Editorial

Cercle vicieux brisé !

Publié le vendredi, 19 septembre 2025

Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie.

Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond. 

A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à … bouger. Lors de son discours d’investiture à Mahamasina le samedi 19 janvier 2019, le Chef de l’Etat fraîchement investi a donné le ton valable pour les … deux mandats à venir en ces termes : « Il faut sauver Madagasikara ! ». Et lui d’ajouter « tout est urgent ! » Ce fut le démarrage de tout un train de mesures de redressement et de relance du pays. Le jeune Président lance un défi à travers les XIII points de ‘‘Velirano’’. Tous les secteurs clé d’activité ont été visés. Le premier mandat servait à jeter les bases du développement. Des difficultés d’ordre structurel et parfois financier aussi ont gêné le déroulement normal du processus. Mais, la ténacité et la détermination du leader, le locataire d’Iavoloha, ont été telles que la machine continue à tourner malgré les critiques et les bâtons dans les roues. 

A l’aube du second mandat, les choses sérieuses commencèrent à bouger. Il fallait cibler les secteurs prioritaires dont le développement contribue à renforcer la résilience de la population. L’agriculture, le domaine prioritaire, se trouve en tête de peloton et au centre des engagements. La transformation agricole sera le point focal. L’objectif est clair, une agriculture performante capable d’acheminer le pays vers l’autosuffisance alimentaire. Les résultats ne se font pas attendre. Les paysans agricoles réalisent des rendements de production supérieurs par rapport aux taux précédents.  L’industrie, par le biais de l’ODOF, compte satisfaire les besoins locaux. Des unités de productions on été installées auprès des Districts. De nouvelles infrastructures routières ou de transport, autoroute, transport par câble (TPC), bretelles ou rocades, etc., révolutionnent le paysage du pays. Les infrastructures scolaires et sanitaires n’en déméritent pas. L’énergie renouvelable fait son entrée en fanfare. Les délestages et pénurie d’eau, véritable calvaire des malagasy, obligent les dirigeants à s’orienter vers la multiplication des panneaux solaires à grande échelle. L’accélération du bouclage des dossiers de démarrage des chantiers hydroélectriques. Le domaine de la production minière n’est pas en reste. Madagasikara avance à grand pas dans les grandes exploitations de nos richesses minières. Et le sport ! Selon le dernier classement de la FIFA, Madagasikara gagne 7 places. Qui dit mieux !  

Compte tenu de ces efforts structurants et soutenus, le Gouvernement ose viser un taux de croissance de l’ordre 4,8 % en 2026. Faisable et réalisable ! Toutefois, il faut continuer à avancer.

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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