Publié dans Editorial

Le plus dur reste à faire !

Publié le vendredi, 17 octobre 2025

Désormais, le navire Madagasikara a de nouveaux dirigeants à compter d’hier vendredi 17 octobre 2025. Evidemment, cette présence massive des chefs de mission  diplomatique au siège de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy suffit à clarifier la position de la communauté internationale qui, en fait, cautionne cette investiture.

Et maintenant, tous les regards se fixent vers l’avenir de la Grande île. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, le plus dur reste à faire ! L’assistance composée d’invités de marque, des civils et militaires et des représentants de la communauté internationale a été prise pour témoins des engagements tenus par le Chef de l’Etat fraîchement investi. La Nation toute entière qui a suivi la cérémonie d’investiture retransmise en direct sur les deux chaînes nationales (RNM et TVM) prend note aussi des dits engagements. Un défi de Titan que les nouveaux maîtres du régime ne doivent jamais pris à la légère.

 

D’ores et déjà, il appartient aux nouveaux tenants du pouvoir de tenir fermement leurs engagements, de concrétiser en actes réels et palpables les attentes des malagasy, entre autres l’eau et l’électricité, notamment aussi des jeunes en général, la génération GenZ et les étudiants en particulier. Aucune démagogie, sous toutes ses formes, ne sera jamais tolérée !

Nous avions dû relever quelques points saillants des engagements qui nous semblent, entre autres, cruciaux. La bonne gouvernance. La nouvelle équipe dirigeante s’engage à appliquer dans la gestion des affaires nationales la bonne gouvernance. Un point capital que nous-mêmes avions, à plusieurs reprises, réclamé à travers la colonne éditoriale du quotidien entre vos mains. Bonne gouvernance signifie d’abord « transparence ». Aucune opacité ni zones d’ombre ne seront plus tolérées ! Tout doit être traité de façon nette et claire notamment celui des dossiers relatifs aux ressources publiques. La Caisse de l’Etat ne devra plus être pillée. Second point, la transparence doit faire apparaître les destinations des dépenses publiques à commencer par les rémunérations des dignitaires de l’Etat et leurs avantages en nature et en espèces respectifs. La politique de sobriété annoncée dans le discours du nouveau numéro un du pays doit refléter jusque dans les détails. Le temps est venu pour que les citoyens, les simples agents de l’Etat et les salariés privés, puissent jouir de certains avantages qu’ils méritent. Ainsi dit, la mesure d’austérité doit concerner à tous.

La lutte contre la corruption. La nouvelle stratégie nationale de la lutte contre la corruption (SNLCC)) ne doit plus rester lettre morte. Les corrompus et les corrupteurs ne méritent leur place dans ce nouveau régime. De même, l’impunité dans toute sa forme n’a plus son droit d’existence, etc.

En somme, le plus dur reste à faire ! Las d’être mené en bateau par des politiciens sans scrupule, le peuple ne supporte plus d’attendre la redevabilité à l’infini !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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