Publié dans Editorial

Entre jeunes ... !

Publié le mercredi, 06 mars 2019

Entre jeunes, le courant passe vite ! Le jeune Président élu, Rajoelina Andry Nirina, manifesta publiquement et officiellement son soutien à l’endroit du jeune, son cadet, président auto-proclamé du Venezuela,  Juan Guaido. Une grande première à Madagascar depuis la chute de la dictature de l’Amiral Didier Ratsiraka.  Le Président malagasy affiche sa position en faveur de la lutte populaire menée par le président de l’Assemblée nationale vénézuélienne. Disposant d’immenses réserves de pétrole au même titre que l’Arabie Saoudite, Venezuela végète dans la misère. La mauvaise gouvernance dont la principale bénéficiaire est l’Armée aggravée par la chute du prix du baril coince totalement le pays. Les crises alimentaires chroniques atteignent des proportions des plus inquiétantes. L’héritier désigné de Hugo Chavez, Nicolas Maduro, chauffeur de son état, peine à maîtriser la situation qu’il n’arrive pas, non plus, à redresser. La corruption gangrène et règne de façon absolue. L’Armée, principale bénéficiaire du système et principal appui du régime, clame une fidélité sans faille à Maduro. Face à cela, le Président Rajoelina rejette, en son âme et conscience, que des milliers de citoyens vénézuéliens fuient leur pays et de nombreuses victimes payent de leur chair et de leur sang à cause des inepties des barons du régime. Il invite la Communauté internationale à multiplier les pressions sur l’Armée à lâcher ce régime inhumain. Les aides humanitaires doivent être autorisées à entrer au territoire et acheminées immédiatement vers les victimes.

Rajoelina ne supporte jamais que les hommes croupissent dans la tourmente de la misère. Dans le même temps, il faut organiser sans tarder les élections générales libres, inclusives et démocratiques, étant le seul moyen légal pour départager les protagonistes et parvenir à la paix civile. On voit que Zandry Kely, fidèle à son principe voire un idéal humain, entre autres, contester toute forme d’exactions contre les intérêts supérieurs de la Nation, lève à tout moment le bouclier dès qu’il est question d’injustice. Tout ce qu’il entreprend s’inscrit dans la logique, sans faille, de cette ligne de conduite. En 2009, quand le jeune leader Orange se levait contre la dérive du régime TIM, il s’agissait d’une lutte à l’encontre du totalitarisme piétinant la dignité d’un peuple. Selon lui, on ne peut admettre à n’importe quel prétexte que les citoyens subissent les errances des titulaires du pouvoir. S’il le fallait on devait les écarter coûte que coûte. Ce fut le cas de Ravalomanana Marc. En 2018, le régime HVM arrivait en fin de mandat, le Président en place cherchait par tous les moyens à s’accrocher. L’ancien chef de la Transition, muet durant cinq ans, se décida à affronter les urnes. Il ne pouvait plus se taire face à la pauvreté extrême de son peuple. Muni d’un programme solide, l’IEM, il s’aligna à la ligne de départ pour la course à Iavoloha. Prêt à en découdre contre cette « malédiction », Rajoelina affronte le défi pour sauver Madagascar.  Animé d’une profonde volonté d’apporter sa part de brique à travers la reconstruction de l’édifice pour la dignité de l’homme, Rajoelina Andry Nirina milite et convie les dirigeants du monde, épris de justice et de compassion aux malheurs des pauvres, à se serrer les coudes. Rajoelina et Guaido incarnent la nouvelle génération de décideurs, entre jeunes, le message passera facilement.
   Ndrianaivo

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Editorial

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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