Publié dans Editorial

« Un petit pas … ! »

Publié le dimanche, 28 juillet 2019

L’humanité, en général, et les Américains, en  particulier, célèbrent le 20 juillet 2019 le 50 ème anniversaire du premier pas de l’homme sur la lune. Neil Armstrong, l’astronaute américain et commandant de bord de la mission spatiale Apollon 11, a mis les pieds pour la première fois dans l’histoire de l’humanité sur la lune, le satellite de la Terre, suivi immédiatement après par les deux autres membres de l’équipage Buzz Aldrin et Michael Collins. « Un petit pas de l’homme mais un grand pas de l’humanité ! », devait s’écrier Armstrong ce jour-là. En effet, ce fut un petit premier pas d’un homme sur le sol de la lune mais en même temps une grande enjambée de l’humanité vers le futur en termes de progrès de la science et de la tentative de découverte de l’univers. Depuis la nuit des temps, les étoiles qui brillent dans le firmament suscitèrent chez l’homme un intérêt toujours grandissant. Le mystère du cosmos éveillait sans cesse la curiosité de savoir chez les êtres humains. Ils tentèrent d’ébaucher des théories souvent farfelues pour expliquer sinon pour aborder les énigmes de l’univers. Dans l’antiquité, les mages étaient réputés de savoir lire ou de décrypter le mouvement des étoiles. A partir du moment où Neil Armstrong réussit d’alunir sur ce satellite tant convoité, un gros paquet du mystère de l’univers fut dévoilé.

Quelque part sur terre, on a matérialisé, à la même période du cinquantenaire de cet exploit  inédit des Américains sur la lune, le rêve de tout un peuple qu’on n’a jamais pu exaucer auparavant. « Un petit pas » décisif pour le football, en particulier, mais en fait un grand pas déterminant en avant du sport malagasy, en général et encore pour la vie toute entière du pays. L’exploit footballistique quoique de niveau encore modeste que les Barea ont pu effectuer en Egypte pour le compte des phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, mit en orbite des compétitions internationales la Grande île. C’est un grand pas auquel les nouveaux tenants du pouvoir sous la direction éclairée de Rajoelina Andry Nirina ne sous-estimeront en aucun cas. Tous les moyens seront mis à la disposition des nouveaux responsables et surtout à nos jeunes afin que le secteur sport puisse enfin s’épanouir. Le Président en personne, assisté de son épouse, s’investit et n’hésite pas de se mettre au chantier. Il s’engage de ses propres frais à offrir des primes spéciales à l’intention des meilleurs athlètes. Et cerise sur la gâteau, Rajoelina se bat avec tenacité pour que Madagasikara accueille la prochaine  édition. A ce titre, il est prêt à mettre la barre plus haute. Une démarche louable qui ne manque pas  de booster l’élan de nos participants. Cette 10 ème édition des Jeux des îles à l’île Maurice reflète largement cet engagement personnel du Chef de l’Etat. Et pour corroborer les faits, les résultats sont là.  La Grande île remonte en classement général. Le nombre des médailles obtenues ne cesse de croitre. De ce « petit pas » propulsant un grand pas dans le domaine du sport entraine ipso facto à l’essor d’un élan de solidarité nationale. Du coup, le pays retrouve son unité et affiche sa cohésion.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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