Publié dans Editorial

Tana-Masoandro, l’indispensable !

Publié le vendredi, 08 novembre 2019

Un quotidien de la place publia, à travers ses colonnes, une importante interview accordée par un éminent architecte-urbaniste Mamy Rajaobelina dont le thème central porte sur le projet présidentiel  « Tana-Masoandro ». Un sujet, en dépit des débats et des commentaires suffisamment prolifiques, continue toujours de défrayer les chroniques et de focaliser les esprits. Une interview qui offrira l’occasion à l’opinion d’avoir une perception plutôt technique sur Tana-Masoandro de la part d’un expert en la matière Mamy Rajaobelina. Il n’hésite pas de déclarer que « Tana-Masoandro est vital pour le futur de la Capitale ». Mamy Rajaobelina fait partie de l’un des rares experts malagasy maitrisant sur le bout du doigt l’architecture axée sur l’urbanisme. Un certain Guy Willy Razanamasy, le Premier ministre nommé par le Président Didier Ratsiraka des suites des mouvements de contestation en 1991, lui confia le portefeuille du développement de la ville dans son Gouvernement.  Mamy, pour les intimes, accompagna et supervisa sans interruption, en tant que DG ou PCA, les activités de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public et d’aménagement (AGETIPA), créée en 1993 et précurseur de l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA). Pour ainsi dire que Mamy Rajaobelina est un fin connaisseur et technicien relatif aux tenants et aboutissants du traitement des dossiers concernant le développement de la Ville des Mille et  l’avis qu’il émet sur la nécessité de l’éventuelle extension de Tanà relève de la plus haute importance. A rappeler à juste titre que le bulletin d’information de l’AGETIPA, à l’époque, porta le titre de « Ville nouvelle ».

En passant, soulignons que l’architecte-urbaniste Mamy fut l’artisan principal de la reconstruction de l’Hôtel de ville d’Analakely. A relever que l’expert Rajaobelina brillait aussi à l’extérieur, en Côte d’Ivoire par exemple, en tant qu’expert en aménagement du territoire. Dans le point 10 du Velirano, le candidat n° 13 Rajoelina Andry s’engagea à améliorer les conditions d’habitat des Malagasy par la construction des maisons d’habitation à loyer modéré et également la construction des villes nouvelles pour désengorger les grandes agglomérations de type Antananarivo ou de Toamasina ou ailleurs. Les projets présidentiels à concrétiser tels « Tana-Masoandro » ou « Miami » s’inscrivent dans la ligne droite de cette amélioration de la qualité de vie dans les grands centres urbains. Mamy Rajaobelina a été clair et net que le projet de la ville nouvelle Tana-Masoandro n’est pas seulement indispensable mais il est surtout vital pour le futur de la Capitale. Et quand on évoque le devenir de la Capitale, cela sous-entend logiquement de l’avenir du pays. Des millions de personnes vont jouir des bienfaits de cette extension. Non seulement, Tana-Masoandro servira les intérêts de la population d’origine d’une Région, Analamanga pense-t-on, mais aussi de toutes les Régions de Madagasikara. Coûte que coûte, il faut désengorger Antananarivo ! La population s’étouffe, suffoque. Il s’agit d’une question de vie ou de mort. Le Président élu, Rajoelina Andry, en homme de parole, ne changera pas de cap. Le choix d’Ambohitrimanjaka se justifie par plusieurs paramètres solides que les techniciens ne se lassent point d’expliquer, en long et en large, aux paysans dont les terres sont touchées par les travaux. Eux-mêmes figureront parmi les bénéficiaires de l’extension indispensable et vitale de la Capitale.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves
  • Gestion budgétaire 2025 - Les engagements liés aux dépenses non essentielles suspendus
  • Crise sociale - La Transition à l’épreuve du réel
  • Assemblée nationale - La formation du Bureau permanent au point mort
  • Dérives au sein des Forces armées - Le CEMGAM tape du poing sur la table
  • Actu-brèves
  • Mission d’observation - Les pro-Rajoelina entendus par les émissaires de la SADC
  • ACTU-BREVES

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

A bout portant

AutoDiff