Zone de turbulence ! Passe difficile ! A peine nommé et installé, le Gouvernement Ntsay se trouve dans une mauvaise passe. Des faits hyper-rarissimes ont émaillé la mise sur rail de certains nouveaux membres du Gouvernement.
Une rentrée prévue en septembre. Pour sa première promotion, l’Institut d’excellence culinaire Guillaume Gomez accueillera 48 jeunes, intégralement pris en charge. Placé en plein cœur du village de Père Pedro situé à Andralanitra, ce centre formera les jeunes défavorisés en art culinaire mais aussi en langue française afin de faciliter leur entrée sur le marché de l’emploi.
Soulagement pour les voyageurs, la première Aire de stationnement, de sécurité et de repos (ASSR) vient d’être inaugurée hier par le Président de la République Andry Rajoelina au niveau du PK198 de la RN2. Bon nombre d’usagers se sont plaints depuis quelques semaines déjà du fait que des individus jettent des pierres contre les voitures qui passent à Brickaville ou encore des braqueurs de poids lourds qui sévissent jour et nuit sur cet axe, plus que fréquenté.
Le rêve commence à devenir réalité. Le projet « Miami », promis par le Président Andry Rajoelina à la population de Toamasina dès la campagne électorale, se concrétise à grands pas. Le projet qui fait référence au nom d'une ville américaine dans l'Etat de Floride, consiste à l'embellissement de Toamasina dans une optique de promotion du tourisme à travers la mise en place de lieux d'attractions touristiques et des espaces de divertissement.
Le président du Sénat Herimanana Razafimahefa s'est rendu au Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC) pour rencontrer le 19 août 2021 le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, président en exercice de l'Union africaine, avec une délégation des membres du Parlement panafricain conduite par le vice-président de la chambre des représentants du Royaume du Maroc, et composée de présidents et vice-présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale de pays membres du Parlement panafricain, ainsi que des représentants de ce Parlement.
Le Groupement des opérateurs forestiers de Moramanga (GOFM) prend les choses en main. Face à la hausse exorbitante du prix du charbon de bois sur le marché mais surtout pour préserver les consommateurs, les opérateurs et la société Fanalamanga ont revu ensemble leurs calculs. L’objectif étant de faire baisser le prix du sac de charbon. « Nous avons décidé de revoir les prix en nous basant sur les dépenses nécessaires à la production de charbon à base de pin. Après cette révision, le prix du sac de charbon auprès des grossistes ne devrait alors pas dépasser les 20 000 ariary. Et auprès des détaillants, ce prix serait fixé à 23 000 ariary », a soutenu le groupement dans une communication officielle. Outre la révision des calculs, le groupement veillera en parallèle à augmenter sa production afin de pallier la demande des consommateurs et éviter ainsi une éventuelle hausse des prix, et ce même si les ressources forestières exploitées par Fanalamanga commencent à diminuer à vue d’œil.
Pour que ses prix s’appliquent au mieux, le GOFM a de ce fait mis en garde tous ses revendeurs. « Si des grossistes ou des détaillants refusent de vendre à ces prix, nous nous verrons obligés de mettre en place un marché dédié à la vente du charbon que nous produisons. Nous voulons à tout prix préserver chaque ménage qui utilise encore le charbon de bois comme principale source d’énergie », a tenu à préciser le groupement. D’autre part, le GOFM avertit également tout individu essayant de vendre au-dessus de ce prix qu’« il sera considéré comme un opportuniste qui applique une hausse de prix injustifiée ».
Pour rappel, devenu presque prohibitif, le prix du charbon de bois a doublé en quelques mois, passant de 15 000 ariary le sac de 50 kilos à presque 30 000 ariary sur les étals de la Capitale. « Nous consommons environ 2 000 ariary en charbon de bois pour la totalité des cuissons au quotidien. Ce qui nous fait environ 60 000 ariary à déduire sur le budget mensuel. Cela équivaut déjà aux frais de scolarité de l’un de nos enfants », a déploré une mère de famille, habitant dans le District d’Atsimondrano. En tout cas, avec cette initiative, la situation devrait s’atténuer dans les prochains jours.
Rova Randria
Un Imbiky atterrit de nouveau à Faravohitra. Avec un décalage de quelque trois décennies, un Saint-marien remplace un autre. Après le père, Imbiky Anaclet, le fils Imbiky Herilaza investit le portefeuille de la Justice. Il manque le Saint-Esprit et le saint trinôme, pour ne pas dire la « Trinité », soit au complet. Mais en tout cas, en décryptant le parcours du tout nouveau Garde des Sceaux, ministre de la Justice et scrutant ses intentions qui sont apparemment bonnes sinon saintes, force est de reconnaitre que l’esprit saint plane au-dessus de Faravohitra.
Imbiky Anaclet, le père, fut l’un des membres inamovibles du Gouvernement successif de la deuxième République. Le Chef de l’Etat Didier Ratsiraka, inamovible lui aussi, lui confiait le département de la Justice presque durant son « règne », de 1975 à 1990. De mémoire d’homme, je me rappelle de lui un homme de confiance auquel le locataire d’Ambohitsorohitra plus tard d’Iavoloha vouait une estime sans faille. Et tous les proches collaborateurs au Faravohitra ainsi que les confrères et consœurs (juges) leur manifestent un respect mutuel. D’ailleurs, aucun propos teinté de médisance ni de malveillance n’a jamais été entendu à son égard durant son long passage, au ministère de la Justice à Faravohitra. Imbiky Anaclet garde toujours cette ascendance auprès des juges qui, semble-t-il, se transmet à son digne fils. A noter qu’Imbiky Herilaza fit partie, auparavant, du respectable Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Un poste qui n’est pas donné à qui veut. Il s’obtient par un sérieux vote parmi les pairs de la magistrature.
Nous ne sommes pas sans savoir que le département de la Justice caracole en tête de peloton parmi les « champions » de la corruption dans le pays. Amnesty International ne cesse de le pointer du doigt. Cette maladie gangrène le Corps de la magistrature. Evidemment, tout le monde n’est pas corrompu au sein de la Justice malagasy mais trop de verdicts ont été tout de même rendus au grand dam des pauvres justiciables.
Imbiky Herilaza, le nouveau patron de la Justice, veut redorer le blason de ce département dont le crédit est terni par une mauvaise réputation et ce depuis de longue date. Animé d’une volonté réelle d’assainir le milieu, Herilaza pour les intimes, s’engage publiquement à apporter un nouveau souffle. Lors du discours d’usage au moment de la passation de service, il veut incarner un nouveau visage auprès des concitoyens justiciables. Il s’est engagé à promouvoir d’une Justice de proximité. Lui-même, Imbiky Herilaza décide avec conviction d’instaurer un nouveau style qui se veut être « à l’écoute » des concitoyens. Une nouvelle et révolutionnaire initiative qui apportera un coup de lifting à ce ministère usé par les pratiques désolantes. Bref, Herilaza veut se démarquer des anciennes pratiques qui ont sali l’image de la Justice auprès de l’opinion publique.
Un visionnaire à l’image de son patron, locataire d’Iavoloha, Imbiky Herilaza vise à échafauder un nouveau ministère de la Justice proche de la population et soucieux des intérêts supérieurs de la Nation.
De père en fils, la célèbre famille Imbiky marque son empreinte. Serions-nous en face d’une dynastie qui s’installe à Faravohitra ? Le Chef de l’Etat et le peuple n’ont que faire d’une dynastie ou non, seuls les résultats qui comptent.
Ndrianaivo
Jérôme Mombris, « Jéjé », pour les intimes n'est plus Grenoblois ! En effet, l’international malagasy de 33 ans qui vient d’arriver ce jeudi à Guingamp, où il a passé sa visite médicale, est désormais guingampais. L’arrière gauche va s’engager pour deux ans en faveur de Guingamp avec, a priori, une possible troisième année en option. Un transfert facilité par la résiliation de son contrat avec Grenoble qui courait jusqu’au 30 juin 2022. En Isère, le nouvel entraîneur, Maurizio Jacobacci, ne comptait pas sur lui. Tout l’inverse de Stéphane Dumont qui a lui-même appelé à plusieurs reprises le joueur. Le coach guingampais voit en lui un élément d’expérience (266 matchs de Ligue 2 !) et de caractère. Jérôme Mombris est, également pour lui, né à Saint-Brieuc et attaché à la région. En Côtes-d’Armor, il va notamment retrouver son frère, Matthieu, toujours joueur de Plérin (R1).
C’est un joli coup pour Guingamp ! Ce jeudi 19 août, Jérôme Mombris a passé sa visite médicale avec le club. Si aucun problème n’est détecté, il signera dans la foulée un contrat de deux années. A Grenoble depuis 2018, il a disputé 105 matches toutes compétitions confondues dans les Alpes. Le GF38 a officialisé la résiliation de son contrat dans un communiqué paru mercredi soir.
Natif des Côtes-d’Armor, Jérôme Mombris ne débarque pas en terre inconnue, mais ce sera sa première en pro dans un club du département. L’international malagasy, avec 21 sélections, a évolué à Plabennec, Avranches, Le Havre, le Gazélec Ajaccio et donc Grenoble. Cadre du vestiaire dans son ancien club, il viendra apporter toute son expérience à une jeune équipe guingampaise.
Grenoble a annoncé la résiliation du contrat de Jérôme Mombris, via son compte Twitter. Le back gauche de 33 ans, débarqué à l'été 2018 en provenance du Gazélec FC Ajaccio, a disputé 105 matchs sous les couleurs du GF38. Le joueur était lié au club jusqu'en juin 2022.
« Le GF38 souhaite remercier Jérôme Mombris pour ces 3 saisons et lui souhaiter bonne chance pour la suite et sa carrière », annonce le club dans son site officiel.
D'un commun accord, le GF38 et Jérôme Mombris ont résilié leur contrat qui les liait jusqu'au 30 juin 2022. Joueur cadre des trois dernières saisons du club au poste de latéral gauche, Jérôme Mombris ne portera plus le maillot du GF38. Arrivé à l’été 2018 en provenance du Gazelec d’Ajaccio (L2), “Jéjé” aura marqué le club par sa régularité sur le terrain et sa joie de vivre dans le vestiaire.
Recueillis par E.F.