Alors que rien n’est encore sûr sur la tenue du « sparring-partner », opposant Madagascar au Burkina Faso prévu le 11 octobre à Lisbonne, vu l’évolution de la situation sanitaire au Portugal, le match amical Barea contre Swift Hesperange fait polémique sur les réseaux sociaux. Certains membres de la Fédération croient que l’organisateur, Justin Andriatsoaray alias « Justin Plâtre », directeur sportif du club, aurait organisé le match sur le dos de la FMF. L’expatrié malagasy qui a déjà organisé le match Luxembourg vs Madagascar apporte des précisions.
Le club de deuxième division Luxembourgeois, Swift Hesperange, a proposé un match amical aux Barea de Madagascar. Mais il semble que la Fédération malagasy de football d’aujourd’hui snobe ce club. Un match amical que le sélectionneur national Nicolas Dupuis a proposé à l’instance de football de la Grande île pour plusieurs raisons. Le Swift Hesperange est un club de deuxième division mais un club composé de joueurs de qualité dont la plupart viennent de la ligue 1 français. Dix joueurs parmi ses effectifs ont déjà joué pour l’équipe nationale luxembourgeoise et d’autres ont déjà composé l’équipe de France U19. D’ailleurs, la Fédération luxembourgeoise de foot a déjà donné son accord pour la tenue de ce match avec des spectateurs.
Comme la FMF veut minimiser les coûts du regroupement, le Club luxembourgeois a proposé plusieurs possibilités pour rentabiliser le match au profit des Barea de Madagascar. Ce n’est pas pour la première fois que le Club vient en aide à la Fédération, des dons matériels sportifs complets ont déjà été acheminés à Madagascar pour la future Barea Académie Elite. Ces matériels ont été pourtant vivement critiqués comme étant de la friperie.
« Quand j’ai organisé le match Luxembourg - Barea je n’ai pas touché un centime. Pourtant, des déplacements j’en ai fait pour préparer ce match. En ce qui concerne les dons, que la Fédération Malgache, selon vous, a traité de friperie, je suis vraiment désolé auprès des donateurs ! Le football malgache n’a pas besoin de ces équipements et je m’en excuse, d’autres pays en ont plus besoin, message reçu. Je tiens quand même à vous rappeler que Notre Barea avait déjà joué contre un club ARRAS FC qui évolue en CFA à l’époque et il n y a jamais eu de polémique. L’équipe nationale de Luxembourg il y a quinze jours jouait contre un club allemand mais personne ne râlait dans ce pays. Quand c’est Barea contre un club deuxième division c’est une honte et c’est un déshonneur ! », explique Justin Andriatsoaray.
« Les Barea ont besoin d’un deuxième match amical pour optimiser leur préparation le 9 ou 12 octobre pour attirer le maximum de spectateurs -La FMF veut minimiser les coûts du regroupement. En accord avec le coach nous vous proposons un match contre le Swift Hesperange et ses internationaux dont Hakim Abdallah. La demande a été envoyée par mail à la Fédération Malgache de Football et nous attendons tous impatiemment la réponse. Notre coach aimerait bien jouer deux matchs amicaux pour une bonne préparation de la double confrontation contre la Côte d’Ivoire mais il n’est pas décisionnaire», renchérit-t-il.
Rappelons que l’objectif est d’optimiser le regroupement et la préparation. Réduire les frais de la FMF. Car c’est le club luxembourgeois qui prendra en charge l’hébergement et la restauration des joueurs et les staffs. De plus, le match se déroulera en présence des spectateurs et possibilité de recettes pour Barea en fonction du nombre des spectateurs payants et au Portugal un match à huis clos avec possibilité de retransmission à Madagascar via Facebook.
Elias Fanomezantsoa
Un site est prêt à accueillir les commerçants ayant des documents légaux. La Municipalité est actuellement en train d’en organiser. Afin de rétablir la fierté et de restaurer la dignité de la ville des mille, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a procédé, hier, à la poursuite des commerçants occupant le devant du building Ramaroson. Par contre, ces derniers ont refusé de quitter les lieux et ont observé une grève. Un affrontement est ainsi né dans cette confusion. Des opportunistes ont profité de l’occasion pour mener une émeute. Par conséquent, une dizaine de commerçants ont été emmenés à l’Hôtel de ville pour une enquête, puis relâchés.
Selon le chef de corps de la Police municipale, le commissaire Ostrom Whens, l’endroit devant la porte du Pochard à Soarano est fermé aux commerçants. « Cet endroit clôturé a été totalement dégagé. Désormais, toute vente y est interdite en raison de la mise en place d’infrastructures initiée par la Commune », soutient-il. Or, même si ces commerçants sont chassés de leurs endroits habituels, ils seront transférés dans un autre marché afin de pouvoir intégrer le secteur formel.
A cause des embouteillages, l’étroitesse du chemin ainsi que la gabegie qui règne dans cet endroit, la CUA a dû prendre ces nouvelles mesures et d’utiliser de nouvelles stratégies, entre autres l’éducation et la sensibilisation de la population afin qu’elle respecte les réglementations en vigueur stipulées dans le Code municipal d’hygiène.
Anatra R.
La quinzaine d’Etat d’urgence décrétée il y a deux semaines arrive à échéance ce week-end. Sauf surprise, l’Exécutif devrait logiquement décider de reconduire une énième fois cet état d’urgence sanitaire. Le Président de la République ou le Premier ministre seraient ensuite tenus d’annoncer dans la foulée les nouvelles dispositions à prendre dans le cadre de cette situation d’urgence. Depuis quelques semaines, les décisions prises par les dirigeants tendent de plus en plus à aller vers un déconfinement total. Les mesures de restrictions de déplacement sont peu à peu levées. Depuis deux semaines maintenant, les routes nationales sont rouvertes à la circulation. De même pour les lieux de divertissements de nouveau ouverts au public. Seules les boîtes de nuit sont restées à quai. En fin de semaine dernière, les lieux de spectacles prisés de la Capitale ont été littéralement pris d’assaut. Il s’agissait d’ailleurs du premier « vendredi magnifique » depuis des mois. Petit à petit donc, la vie dans le pays reprend son cours normal. Chacun vaque à ses activités quotidiennes. Ce déconfinement ne doit toutefois pas être assimilé à un retour à la normale. Certains semblent en effet avoir totalement oublié que le virus circule toujours dans le pays.
Les chiffres publiés quotidiennement par le Centre de commandement opérationnel – Covid-19 montrent que le coronavirus est et reste encore actif sur le territoire national. Si le nombre de guéris reste élevé, le nombre de nouvelles contaminations descend rarement en dessous des 50 par jour. En milieu de semaine dernière, plus de 100 nouvelles infections avaient même été recensées. Un relâchement pourrait pourtant favoriser la progression de l’épidémie et obligerait l’Exécutif à prendre de nouveau des décisions restrictives. Ces derniers jours, des pays comme la France justement connaissent actuellement un véritable rebond épidémique. Le seuil des 10 000 nouveaux cas positifs à la Covid-19 avait été franchi plusieurs fois. La menace d’un confinement plane dans de nombreux pays où des hausses des cas ont été répertoriés. La situation de ce genre doit interpeller les Malagasy à ne pas se laisser aller et baisser la garde. Le respect des consignes doit être priorisé. Le port du masque en toutes circonstances doit continuer à être la règle. Le lavage des mains doit être systématique. Le respect de la distanciation sociale ne doit non plus être oublié. Le déconfinement total dépendra du respect des règles imposées. Un relâchement quasi-général ne pourrait être que préjudiciable aux Malagasy. Un nouveau confinement total risque de mettre le pays plus bas que terre.
La Rédaction
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) consacra la date du 15 septembre en « Journée internationale de la démocratie ». Madagasikara, pays membre, tenait à la célébrer et ce en dépit des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19.
En 2016, sur la base de « l’indice de démocratie », Madagasikara se positionnait au 103ème rang mondial sur 167 pays. En janvier 2020, selon le nouveau rapport établi par l’« Economist Intelligence Unit » (EIU), la Grande île a gagné 6 points, ce qui le place dans le top 10 des pays africains. A l’issue des élections de 2018-2019 et en se basant sur le processus électoral, Madagasikara s’est attribué la mention de « bon élève » et obtient la note de 7,92 sur 10 alors qu’entre 2009 et 2014, le pays avait en dessous de 4. Des progrès notables ont été constatés mais beaucoup d’efforts restent encore à faire.
Toujours selon le rapport de l’EIU, Madagasikara est classé parmi les pays au « régime hybride ». Selon les critères admis par les observateurs internationaux - genre « International Transparency » (IT), les gendarmes du monde en termes de moralisation de la pratique de gouvernance démocratique, le terme « hybride » traduit « à cheval ». Un régime hybride est à cheval entre un régime de dictature et celui de démocratie. Tout juste, un fil le sépare dit-on !
En dépit des efforts consentis, l’IT trouve toujours de quoi à dire. Des fois, il semble qu’on cherche la petite bête pour ternir l’image sinon la crédibilité d’un régime voire honorabilité d’un Etat. « Quand on veut abattre un chien, il suffit de dire qu’il est enragé ! »
Cette année, la célébration de la Journée internationale de la démocratie s’est focalisée sur le rôle, l’importance et la mise à l’abri en cas de représailles des « lanceurs d’alerte ». Le but recherché étant d’asseoir la culture de la transparence dans la pratique de la démocratie dans un pays. Le ministère de la Justice en tandem avec la « Transparency International/Initiative Madagascar » (TI/IM) et d’autres membres de la société civile organisèrent une table ronde sur ce thème.
Le débat sur la « démocratie » est toujours ouvert. La gouvernance intimement liée au concept de la démocratie réside parfois dans le domaine du relatif. Souvent, tout dépend de l’angle où l’on se met par rapport au régime concerné. Il y a des cas où se trouve en droit de se méfier de l’exacte neutralité d’un tel ou tel organisme local ou en externe à travers son constat. On doute aussi sur la neutralité positive de la position de certains pays occidentaux, les moralisateurs sur la morale démocratique, envers certains régimes qu’on qualifie, à tort ou à raison de non-démocratiques, notamment en Afrique. Certains leaders politiques, en perdition dans le verdict des urnes, profitent d’une telle prise de positon sujette à débat pour foncer, la tête baissée, à des actes réprimés par la loi en vigueur dans leur pays respectif.
Le Président Rajoelina se débat pour redresser le pays. Il respecte les fondements de l’Etat de droit dont la démocratie, un passage obligé pour y aboutir. Grâce aux efforts alloués, Madagasikara parvient à se hisser dans le top 10 des pays d’Afrique les mieux cotés.
Ndrianaivo
Rapprochement des services publics à la population. Le Président de la République, Andry Rajoelina a inauguré l’Hôtel des finances, hier à Sambava. Il s’agit d’un bâtiment administratif « manara-penitra » comprenant 85 salles dont 66 bureaux. Financée par les ressources propres internes de l’Etat, la création de ce bureau administratif marque une étape importante dans la mise en œuvre de la décentralisation effective. En tant qu’Hôtel des finances, le bâtiment regroupe les services du ministère tels que la douane, le contrôle financier, les soldes et pensions, le trésor, le budget, l’économie et le plan, le marché public et l’Institut national de la statstique (INSTAT). Durant son discours, le Chef de l’Etat a souligné l’importance d’une telle infrastructure dans la Région de SAVA. « Ce bâtiment ultra-moderne est le meilleur bureau administratif dans la Région. Les travaux ont duré une année. Il faut dire que les bureaux sont éparpillés à Sambava. Cet Hôtel des finances facilitera ainsi le traitement des dossiers. Les usagers et les contribuables n’auront plus à se déplacer dans différents lieux pour jouir de leurs droits comme la pension de retraite ou pour payer les impôts ou les taxes douanières. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du Gouvernement à améliorer les services publics », déclare-t-il.
400 000 habitants bénéficieront ainsi de cette infrastructure. A noter que le District de Sambava compte au total 2 214 agents de l’Etat, dont 108 issus du ministère de l’Economie et des Finances. 900 pensionnés toucheront également leur pension dans ce lieu. Par ailleurs, le manque de civisme fiscal était mis en exergue alors que la Région de SAVA est riche en produits d'exportation tels que la vanille et le girofle. « Les échanges douaniers tournent autour de 1 147 milliards d’ariary tandis que les recettes fiscales atteignent les 16 milliards d’ariary. Beaucoup d’efforts doivent encore être fournis en matière fiscale afin de poursuivre les projets du Gouvernement », souligne Richard Randriamandrato.
Cinq autres Régions seront également dotées du même bâtiment d’ici l’année prochaine, à savoir Toliara, Fianarantsoa, Antsiranana, Tôlagnaro et Majunga.
Solange Heriniaina
La seconde session ordinaire du Parlement débutera au mois d’octobre prochain. Le président de la commission spéciale sur les dossiers de la Haute Cour de justice, Tsabotokay Honoré, rassure qu’ils sont en phase de préparation pour pouvoir se pencher sur ces dossiers.
Troisième mardi du mois d’octobre. La seconde session ordinaire du Parlement débutera dans à peu près un mois. La Constitution malagasy, dans son article 75 alinéa 2, dispose en effet que la seconde session commence le troisième mardi du mois d’octobre. Cette session est principalement consacrée à l’adoption de la loi des finances.
Lors de cette seconde session ordinaire, les yeux des observateurs de la vie politique seront rivés sur la commission spéciale devant se pencher sur les dossiers que la Haute Cour de justice a transmis.
Le président de cette commission, Tsabotokay Honoré, s’est exprimé sur le sujet. Il a affirmé que l’Assemblée nationale a reçu une dizaine de dossiers de la part de la Haute Cour actuellement. Et les membres du bureau de la commission se préparent à examiner d’ores et déjà ces dossiers.
La dizaine de dossiers transmis par la Haute Cour de justice ne seront pas uniquement débattus par les membres du bureau, mais également par tous les membres de la commission spéciale. Les infractions soulevées dans ces dossiers sont en effet graves et qu’elles ne soient pas prises à la légère.
Le député Tsabotokay Honoré a énuméré entre autres que les dossiers concernent l’enrichissement illicite, des affaires de bois de rose, et des détournements de deniers publics. Le président de la commission n’a pas cité de nom sur les dossiers. Il a juste mentionné que ces dossiers remontent du temps de la Transition et du précédent régime.
Les faits et gestes de cette commission spéciale seront scrutés de près par les observateurs de la vie politique, lors de la prochaine session ordinaire du Parlement. Il est indéniable que ladite commission propose la mise en accusation ou non. Et qu’il appartient à la commission plénière de voter la mise en accusation. Néanmoins, l’aboutissement d’un quelconque dossier démentira les assertions comme quoi la Haute Cour de justice est vouée à l’échec.
Pour sa 2ème journée de visite dans la Région SAVA, le couple présidentiel a été accueilli dans le District de Sambava dans la matinée d’hier. Au programme, l’inauguration de l’hôtel des finances à Besopaka. Par la suite, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont pris la direction de l’Hopitaly Be pour encourager les membres du personnel soignant. Le Chef de l’Etat a d’ailleurs profité de l’occasion pour remettre des ambulances 4x4 équipées à cet établissement hospitalier. A ces véhicules tout terrain s’ajoute une cinquantaine d’extracteurs d’oxygène qui permettront de renforcer le traitement des malades de la Covid-19 et réduire les risques de décès pour cause de difficultés respiratoires.
Les habitants de Sambava sont également les premiers à bénéficier des médicaments CVO+, une nouvelle formule sous forme de gélules. Le lancement officiel de ce médicament destiné à traiter la Covid-19 est prévu la semaine prochaine. Il n’est plus à rappeler que la découverte du tambavy Covid-Organics a été déterminante dans la lutte contre le coronavirus. La gélule CVO+ qui a fait l’objet de recherches approfondies est maintenant disponible conformément à l’annonce de l’homme fort du pays. La principale particularité de ce nouveau médicament est celui d’être très facile à ingérer.
La maison de la vanille prend forme à Antalaha
Après ce passage à l’hôpital public, le Président est allé voir l’avancée des travaux de réhabilitation de plusieurs portions de route à Sambava. Par la suite, le couple présidentiel a procédé à la distribution de « Vatsy tsinjo » aux familles nécessiteuses en cette période de crise sanitaire. Durant un bref discours, le Chef de l’Etat a également mis l’accent sur le soutien de l’Association « Fitia » présidée par la Première Dame, Mialy Rajoelina au profit de plusieurs associations de femmes. Ces associations ont été dotées de machines à coudre et ayant reçu la promesse d’aide financière sous condition de demande préalable.
Dans l’après – midi, la délégation a mis le cap sur Antalaha pour la distribution d’aides sociales aux familles fragilisées par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Le numéro un de l’Exécutif a aussi procédé à la pose de première pierre pour la construction de la maison de la vanille. Durant la série de discours, le Syndicat des exportateurs de vanille de Madagascar (SEVAM) n’a pas caché sa joie et satisfaction face à cette nouvelle infrastructure dans la capitale de la vanille. Un grand laboratoire aux normes internationales pour les traitements des gousses fera partie de cette maison de la vanille selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomamala. Elle a également annoncé l’organisation d’une conférence internationale pour les professionnels de la filière. Pour sa part, le Président a promis une revalorisation de la filière vanille qui constitue la base de l’économie malagasy. La mise en place de cette maison s’accompagnera de la création d’un conseil national de la vanille qui va se concerter sur les prix à fixer sur le marché.
La Rédaction
300 millions d’ariary. La valeur des importations de produits en bambou à Madagascar a atteint ces chiffres l’année dernière. En effet, aujourd’hui, les produits importés supplantent encore, et de loin, la production locale. Les consommateurs sont plus attirés par ces produits venant de l'extérieur. Pourtant, avec près de 35 espèces endémiques et une dizaine d'autres introduites dans le pays, la Grande île dispose de tout le potentiel nécessaire pour développer la filière de transformation du bambou. Elle pourrait même figurer parmi les pays de référence. Sauf que ces ressources locales demeurent largement sous-exploitées. Dans le pays, les produits dérivés les plus connus de ces graminées restent les meubles. Alors que ce matériau peut s’utiliser dans le secteur de la papeterie, du textile, de l'agroalimentaire mais aussi dans celui de l'énergie. En majorité, des secteurs dans lesquels Madagascar est obligé d’importer. « Le développement de la transformation du bambou ne sera que bénéfique pour l’économie du pays. De plus, cela se présentera comme un marché lucratif pour les pépiniéristes qui ont actuellement du mal à écouler leurs produits. Ainsi, nous nous activons aujourd’hui pour mobiliser toutes les parties prenantes. Après l’élaboration de la politique nationale de la filière bambou en 2018, il est temps aujourd’hui d’entamer d’autres actions afin de valoriser cette filière et son énorme potentiel », a soutenu Njaka Rajaonarison, coordonnateur national de l'Organisation internationale sur le bambou et le rotin (INBAR) à Madagascar, en marge de la célébration de la Journée mondiale du bambou.
Cette politique se compose essentiellement de la gestion durable des ressources en bambou à l'état naturel ainsi qu’en plantation, du développement des normes techniques liées aux activités, tant en amont qu'en aval, et la création d'un mécanisme adéquat qui permettra le développement de cette filière. « Ce mécanisme doit notamment se focaliser sur la mise en place d’un environnement financier incitatif mais aussi et surtout d’un cadre légal, législatif et juridique, sans oublier la partie communication », rajoute ce responsable. En tout cas, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a déjà classé le bambou parmi les produits à valoriser dans la mise en place des nouvelles villes, figurant dans les projets de l'Etat. Mais cela n’est pas encore suffisant. C’est pourquoi, l'INBAR et le Programme de soutien aux pôles de micro-entreprises rurales et aux économies régionales (PROSPERER) poursuivent leurs actions à travers le transfert technologique et la formation des agriculteurs développant une chaîne de valeur du bambou. Malheureusement, leurs interventions sont limitées à seulement neuf régions. Aussi, les deux partenaires appellent d'autres promoteurs à se lancer dans la filière bambou.
Rova Randria
Le sang a de nouveau giclé sur la route ! Vers 19h30 mercredi, la localité d’Ankadikely était le théâtre d’un carambolage spectaculaire, qui avait d’ailleurs causé la mort d’un motocycliste d’une vingtaine d’années. Il a succombé des suites d’un traumatisme crânien sévère pourtant il a porté un casque. Deux autres furent blessés mais leur état n’est pas à craindre, selon la Police. Trois motos s’étaient donc télescopées à grande vitesse sur une chaussée en pente qui passe à proximité d’une station-service du quartier.
« Comment respecter des lois que les citoyens ne connaissent même pas ». C’est avec ce propos que le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a résumé le lancement officiel du Code municipal d’hygiène (CMH). En effet, cette règlementation qui régit la ville existe depuis bien longtemps, mais aucune application n’a été ni mise à jour ni encore faite avant cette année. L’hygiène et l’assainissement sont au centre des défis de la Commune urbaine d’Antananarivo.