C'est officiel ! Le Président Andry Rajoelina a confirmé, au cours de son intervention télévisée sur la chaîne nationale samedi que Madagascar entame bel et bien la deuxième vague des contaminations de l'épidémie liée à la Covid-19, un an jour pour jour après l'annonce des premiers cas dans le pays. Une déclaration prévisible qui, néanmoins, a tenu en haleine des millions de Malagasy devant leur poste télévisé puisque le Chef de l'Etat a aussi annoncé la présence du variant sud - africain à Madagascar, selon le résultat d'une quinzaine de tests envoyés à l'institut Pasteur de Paris en France le 11 mars dernier. Selon les hypothèses, ce variant a pu s'introduire dans le pays par le biais de migrants transportés à bord d'embarcations clandestines en provenance des Comores. En ce moment, Mahajanga et Nosy Be recensent des cas avec ce variant sud - africain.
Le Président de la République a choisi son intervention télévisée pour répondre à toutes les critiques récentes de l’opposition et défendre sa politique. Les détracteurs du régime tirent sans discontinuer sur le pouvoir ces dernières semaines, notamment sur le plateau du « Miara-manonja ». Derniers faits d’armes en date, le leader de cette opposition a saisi la communauté internationale pour suspendre les aides voire pour sanctionner Madagascar. « L’attitude actuelle des opposants rappelle les évènements durant la période transitoire dans le pays entre 2009 et 2014 lorsqu’ils ont demandé à la communauté internationale de sanctionner Madagascar, notamment à arrêter l’AGOA. Ils avaient obtenu gain de cause, mais à quel prix. De nombreux malagasy employés dans les zones franches ont perdu leurs emplois », rappelle le Président Rajoelina.
Ces dernières 48 heures, la Police a déclenché une opération visant à stopper les actes de banditisme dans la Capitale. L’opération s’est déroulée dans les ruelles de quartiers mal famés, ainsi que les endroits les plus fréquentés. Au total, 20 personnes ont été alors arrêtées durant les deux jours de ces traques de bandits.