Louis Christian Ntsay est le vingt-et-unième Premier ministre malagasy depuis la Deuxième République. Madagascar pratiquait le monocéphalisme sous la Première République. Les citoyens ayant une culture politique développée connaissent tous les noms des locataires de Mahazoarivo successifs. Ils les citent facilement. Mais la complexité du contexte de la transition fait oublier deux noms importants : ceux du Pr Eugène Régis Mangalaza et de la Pr Cécile Manorohanta. En effet, ces deux grands intellectuels membres de la haute intelligentsia malagasy ont occupé brièvement les fonctions de Premier ministre à la suite de la signature de l’Accord de Maputo dont la mise en œuvre effective n’a jamais eu lieu. Ignorer ou ne pas citer carrément les noms de ces deux personnalités dans les annales de la Primature à Madagascar, c’est occulter sinon effacer malencontreusement une partie chargée de sens profond de l’histoire de toute la nation malagasy. Pour rappel, l’échec de l’Accord de Maputo a été à l’origine de la fameuse Feuille de route de sortie de crise dont la mise en œuvre a ouvert la porte de Mahazoarivo à l’historien et diplomate Jean-Omer Beriziky. Six nominations de Premier ministre ont eu lieu sous la transition qui a duré 4 ans, 10 mois et 8 jours, le Général Albert Camille Vital ayant été nommé deux fois. Ceci fait que la transition détient le record de nomination de Premier ministre.
Nouveau Gouvernement - Les CV à Mahazoarivo et à la Présidence. Les prétendants aux hautes fonctions gouvernementales sont invités à remettre leurs CV à jour au service de la Primature et une copie à la Présidence, sûrement au bureau d’Ambohitsorohitra. Les anciens ministres, notamment ceux ayant composé la dernière équipe, n’auraient pas besoin de le faire. Ils ont déjà leurs CV à Mahazoarivo et à Iavoloha. Beaucoup de hauts employés de l’Etat, ceux du milieu des affaires et des politiciens briguent sur les postes des ministres. Les critères sont clairs. Mais le dernier mot reviendra au Premier ministre et au Président de la République.
« La Poste malagasy n’est pas une vache à lait de l’Etat. Ce dernier n’a pas et ne prendra jamais de l’argent venant des caisses de la Poste ». C’était la déclaration du directeur général de la poste Richard Ranarison, hier lors d’un point de presse. Ainsi, la rumeur selon laquelle l’Etat se fournirait auprès de cette institution afin de payer le salaire des fonctionnaires est totalement fausse. Au contraire, c’est la Poste qui est aidée par le Gouvernement. Ce dernier lui donne des opportunités comme la distribution des bourses d’études des étudiants dans les universités malagasy. Elle contribue également dans le payement des pensions des retraités.
Lors de cette rencontre, le Dg de la poste n’a pas manqué d’étayer les avancées faites au cours des dernières années. En effet, l’entreprise nationale a connu une croissance remarquable. En 2021, elle a traité 70 000 tonnes de colis, chiffre qui a augmenté à 95 000 tonnes en 2023. Cette croissance est également reflétée par une augmentation des exportations de colis, passant de 30 000 à 35 000 tonnes sur la même période. Un partenariat avec Collissimo France a également été mentionné, montrant un basculement total des colis de France vers Madagascar. Ce partenariat renforce la position de l'entreprise sur le marché international et ouvre de nouvelles opportunités pour une expansion continue.
Le Syndicat des administrateurs civils de Madagascar (SYNAD) prône l’égalité de tous devant la loi. « Nous ne protégeons pas les collègues impliqués dans l’affaire de Mahajanga, le corporatisme n’est pas la tasse de thé du SYNAD », indiqua son président Paolo Emilio Raholinarivo. Il a ajouté que si nous voulons réellement apporter le changement dans ce pays que « tous ceux qui ont signé le papier autorisant la sortie du riz avarié du dépôt de la SIMA soient emprisonnés ». Ainsi, Paolo Emilio s’est exprimé sur l’égalité de tous devant la loi, d’ailleurs, le syndicat milite pour l’application stricte de la loi et met en avant la lutte contre la corruption dans le pays. « Que toute personne ayant enfreint la loi doit être soumise à la même punition, sans exception. Ceux qui enfreignent la loi doivent être traduits en justice.», indiqua-t-il. Le SYNAD espère que ses actions contribueront à un changement réel et durable dans la lutte contre la corruption à Madagascar. Et met l'accent sur l'importance de la mise en œuvre stricte de la loi pour assurer l'égalité de tous devant la loi. Dans cette affaire, plusieurs hautes personnalités y sont liées de près, le préfet de Mahajanga et le directeur Régional de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation de Boeny sont en détention provisoire depuis hier.
Bilan financier solide et perspectives ambitieuses pour les années à venir. La « Paositra Malagasy », avec ses plus de 250 agences à Madagascar, a maintenu des résultats financiers positifs depuis 2020, selon son directeur général, Richard Ranarison, hier. Ce dernier a souligné le rôle essentiel de l'entreprise dans le domaine de l'inclusion financière, affirmant que la « Paositra Malagasy » représentait un acteur incontournable.
En 2023, celle-ci a obtenu l'agrément du « Paositra financier - crédit », et a créé la Poste-finance IMF-crédit, une initiative qui sera opérationnelle en avril 2024. Plus de 250 agences à travers le pays bénéficiera de cette expansion. Une autre avancée significative est l'introduction du service « Tap Tap Send » en mode « Paositra Malagasy », qui ne sera pas limité aux citadins, mais étendra ses avantages aux populations rurales, renforçant ainsi la connectivité financière dans tout le pays. L'année 2023 a également vu une adoption croissante d'« e-poketra », un service polyvalent couvrant les paiements de pensions de retraite, les indemnités des Forces de l'ordre, les bourses, les salaires des enseignants FRAM, les paiements par TPE et les achats en ligne, touchant ainsi divers secteurs de la société.
Dans le domaine logistique, la « Paositra Malagasy » a aussi obtenu l'agrément CAD (Commissionnaire agréé en douane), élargissant ses services à la gestion des colis et des taxes. Des techniciens certifiés par la douane ont été mobilisés pour assurer une prestation efficace. La sécurité postale a également été renforcée avec la certification UPU en matière de sécurité et de sûreté postale, accompagnée de l'installation de 40 caméras pour assurer la protection des envois.
Malgré des retards dus aux élections présidentielles, ces mesures devraient être effectives dès janvier ou février, selon le DG. Le bilan logistique de la « Paositra Malagasy » est impressionnant, passant de 70.000 tonnes de colis traitées en 2021 à 95.000 tonnes en 2023. Les exportations de colis ont augmenté de 30.000 à 35.000 tonnes au cours de la même période. En matière d'inclusion financière, elle détient la première position pour les transferts d'argent Western Union, avec 114.000 transactions payantes en 2023, illustrant son impact positif sur la vie quotidienne de la population. Face à des critiques à la fin de l’année 2023, le DG a rassuré en mettant en avant le service de réclamation de la « Paositra », expliquant en détail le processus d'arrivée des colis à Madagascar jusqu'à la récupération par le client. Moins de cinq propriétaires de colis ont été indemnisés en 2023, démontrant une nette amélioration dans la gestion des colis.
Slogan « Mivoatra hatrany »
Pour 2024, la « Paositra Malagasy » projette une modernisation continue avec la création des établissements comme « Flagships » à Antaninarenina, « Paositra » à Nosy Be, Diego, et Antanimena. D'autres initiatives comprennent le renforcement des capacités du personnel par le biais de recrutements par concours, la certification de la sécurité postale pour une protection accrue des colis, une augmentation de la digitalisation, et l'entrée dans le « Postal Prosperity Zone » (PPZ) pour stimuler le commerce électronique. Alors que « Tsinjo Lavitra » se prépare à célébrer ses 20 ans avec le slogan « Mivoatra hatrany » (prospérer toujours) de la « Paositra Malagasy », Richard Ranarison a souligné l'importance de mettre à jour la loi 93001 pour l'adapter aux besoins actuels.
Carinah Mamilalaina
Le premier grand rendez-vous des amateurs de chants de louange et d’adoration pour cette année 2024. « Jesus Our King », tel est l’intitulé du concert que le groupe « Jaw’s Band », « Revival Messengers », DJ Denis Jee, Manu, MC Aldo Dida & Tahiana proposeront le dimanche 28 janvier prochain à partir de 18h dans la ville du grand port. Ce grand spectacle de louange et d’adoration se déroulera devant la Mairie de Tamatave. Ce sera le premier concert pour bien démarrer l’année, en prêchant la bonne parole à travers des chants gospel. Quelques tours d’horloge de spectacle en plein air durant lesquels ces artistes émerveilleront le public à travers un voyage musical avec du gospel aux couleurs bien malagasy. Une ambiance des plus festives sera assurée tout en restant dans le thème évangélique. Ce sera une communion par la mélodie qui permettra aux participants de savourer une pratique musicale empreinte des valeurs de paix et de partage.
Jeunes, dynamiques et dotés de ressources, avec une moyenne d’âge de 25 ans, les membres de « Jaw’s Band » et « Revival Messengers » illustrent cette fougue de la jeunesse pour promouvoir le gospel. Cela fait déjà quelques années que ces groupes se sont fixé comme mission de fédérer le plus grand nombre avec la musique. Ces groupes de gospel chantent la bonne parole pour toutes les générations, mais aussi pour un public venu de tous les horizons. Bien entendu, les titres tels que « Mitalaho », « Jehovah Ray », « Namako », « Eto ianao »,… seront sans doute au menu. A mentionner qu’au-delà de la musicalité des chants gospel, ces groupes cherchent avant tout à transmettre leur énergie et leurs émotions au public. Ce concert sera une invitation à se connecter avec la transcendance, trouver la paix intérieure et célébrer la vie dans toute sa splendeur.
Comme lors de l’édition 2023 baptisée « Tamatave midera », ces groupes promettent une performance « live » éblouissante et mémorable au public. Ils proposeront une très belle sélection de chants de louange et d’adoration qui résonneront sur le parvis de l’hôtel de ville de Toamasina.
Si.R
Après cinq mois de cavale, la "mpanera" ou intermédiaire, l'une des personnes soupçonnées d'avoir assassiné Harisoa Zouzier Noelina, cette ancienne employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, le 12 septembre dernier, a été finalement arrêtée dans la Capitale. L'arrestation de la femme suspecte s'est déroulée à Antananarivo, précisément à Imerinafovoany, jeudi dernier. La fugitive était dans un taxi-brousse via Anjomakely lorsque les gendarmes de la brigade Talatamaty l'ont repérée. "Il a fallu pourchasser le taxi-brousse pour épingler la dame et l'obliger à quitter le véhicule, puis finalement la conduire au bureau de la Gendarmerie", confie une source au niveau de l’unité de cette Force. De son côté, le mari de la concernée, lui, a réussi à s'échapper. En cause, l'homme, également traqué car fortement soupçonné, et qui suivait le taxi-brousse de sa femme en moto, a réussi à sauter le verrou du dispositif du contrôle de la Gendarmerie, du moins provisoirement, car le fugitif est à présent recherché activement.
Selon toujours la Gendarmerie de Talatamaty, un renseignement et une collaboration avec la brigade d'Antsirabe ont permis de remonter la piste du couple fugitif jusqu'à Anjomakely, Commune d'Ivato, dans le nord de la Capitale. Et sur le point de déménager ailleurs pour fuir encore que ce couple s'était fait finalement prendre. Les époux ont transporté matelas et autres affaires personnelles sur ce taxi-brousse. "En effet, et une fois après qu'il était arrivé dans la Capitale, le couple a souvent l'habitude de déménager. Mais c'était toujours dans des localités différentes de la Commune d'Ivato. Cette fois-ci, les époux n'ont donc plus eu la chance de nous échapper", précise ce commandant d'unité de la Gendarmerie.
Depuis le 12 septembre dernier, jour où l'assassinat de l'employée de la CU Antsirabe fut consommé, les époux en cause ont donc pris la fuite. Ils ont fait l'objet d'un mandat de recherche. Mais durant ces 5 longs mois de cavale, les deux brigades, celles de Talatamaty et d'Antsirabe, n'ont pas cessé de travailler étroitement dans les échanges d'informations. Chacune de leur côté, elles ont mené les recherches des fugitifs, jusqu'à ce que leurs éléments aient finalement repéré les traces du couple dans cette banlieue nord d'Antananarivo.
Tous les deux sont recherchés pour séquestration d'une personne suivie d'un assassinat.
En attendant, la mère ainsi que la soeur de cette "mpanera" en cavale ont été déjà écrouées pour complicité, du moins provisoirement. C'était dans l'enceinte de leur propriété que les gendarmes ont décelé et déterré le corps sans vie de l'ex-employée de la CU Antsirabe.
Mais retraçons brièvement les faits. Tout a démarré par une affaire de transaction de terrain. D'après un renseignement, c'est cette même "mpanera tany", récemment arrêtée, qui a proposé de vendre son soi-disant terrain à l'ex-salariée de la CU d'Antsirabe. Et que cette dernière aurait déjà payé la “rabatteuse” à 80%.
Mais le 12 septembre dernier, l'affaire a brusquement basculé dans l'horreur, date à laquelle l'ex-secrétaire au sein de la CU d'Antsirabe fut tuée alors qu'elle était venue rencontrer personnellement l'intermédiaire à son domicile.
La victime s' était rendue sur place afin, semble-t-il, de finaliser les dossiers administratifs de la transaction avec la "mpanera". Malheureusement pour la pauvre fonctionnaire dupée, le terrain promis est simplement loin d'exister. Car au lieu d'une affaire conclue et la joie d'une perspective d'acquisition, c'était au contraire la mort qui l'attendait chez cette intermédiaire. Enfin, pour la suite, il reste donc à retrouver l'époux de cette “mpanera” ainsi qu'un couple formé d'un gardien et de sa femme.
Franck R.
Evolution et défis dans le monde de la photographie. De plus en plus de passionnés se lancent dans ce domaine. Aro Anteherana souligne la nécessité de distinguer les professionnels des amateurs. « La scène de la photographie à Madagascar est en pleine effervescence », déclare-t-il. Et d’ajouter : « Entre professionnels et amateurs, le choix est vaste, mais je suis convaincu de l'importance d'adhérer à l'Union des photographes professionnels de Madagascar (UPPM). C'est la seule organisation légale et gouvernementale qui rassemble les photographes professionnels du pays ».
Anteherana explique que le nombre croissant de photographes a engendré une concurrence, avec des prix souvent très bas. Il souligne également que le marché était autrefois dominé par environ 200 événements photographiques par an, mais la compétition a fait grimper ce nombre. « C'est un défi de nos jours. Les bas prix attirent beaucoup de clients, mais cela peut compromettre la qualité des services photographiques. Les conditions de base pour les événements sont similaires, mais les tarifs varient de 250.000 à 900.000 ariary pour un mariage et de 600.000 à 1 million d’ariary pour un événement corporatif », affirme-t-il.
Parlant de l'évolution du métier, Anteherana mentionne que « la shooting photo a perdu sa renommée en raison de divers facteurs. D'abord, comme toutes les modes, elle peut sembler passagère. Ensuite, la technologie évolue constamment. Bien que les téléphones mobiles aient des capacités graphiques impressionnantes, ils ne peuvent jamais remplacer complètement un appareil photo professionnel ». Malgré ces défis, il insiste sur le fait que la photographie reste un aspect important de sa vie professionnelle. En plus de cette activité, il exerce d'autres métiers, mais la photographie complète son activité et contribue de manière significative aux revenus de sa famille. « Excepté décembre qui est marqué par de nombreux mariages, le mois de septembre est le plus chargé en termes de demandes photographiques », révèle-t-il.
Carinah Mamilalaina
La technologie s’invite à l’ASIEF avec la mise en place d’un site web pour la gestion des inscriptions. Cette année, l’équipe dirigeante de l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires apporte une grande innovation à la compétition. D’ici deux semaines, le site sera opérationnel. Chacun des responsables de sport santé au sein des ministères et institutions sera donc sollicité pour enregistrer les athlètes dans le site.
« Notre objectif est, premièrement, de lutter contre les fraudes. Effectivement, chacun des responsables assumera les conséquences au cas où nous pourrions démasquer un mercenaire au sein de son effectif. Et ces responsables en paieront le prix. Nous avons mis en place cette innovation pour assurer que l’ambiance reste entre fonctionnaires durant les jeux. De plus, chacun desdits responsables des directions régionales ou nationales aura jusqu’au mois de juin pour inscrire ses athlètes. Seuls les athlètes enregistrés dans le site auront la chance de disputer les jeux nationaux. Pour le moment, nous avons officialisé la tenue des jeux nationaux de l’ASIEF à Nosy Be. Nos techniciens ont déjà fait une prospection sur place pour le bon déroulement de l’évènement dans l’île aux parfums. Mais s’il y a des changements, cette joute sera délocalisée à Antsiranana », avance Jean Aimée Andrianarison Botosera aka « John Love », président de l’ASIEF.
Il n’y a que les athlètes enregistrés dans le site web qui seront autorisés à participer aux évènements organisés par l ' ASIEF. Ce système permettra, en outre, à chaque athlète dans chaque discipline de connaître davantage ses adversaires. Le président de l’Association de souligner que ce site a été concocté par les techniciens des partenaires de l’ASIEF depuis un an.
La saison 2024 débutera mars pour toutes les régions. Quant à Analamanga, la compétition vainqueur de coupe reprendra dans une semaine. Ceci a été interrompu après les conclaves tenus à Antsirabe et suite à l’élection présidentielle que le pays a récemment connue. Un atelier national est également programmé par l’ASIEF début février et un représentant par ministère et celui de la direction régionale seront sollicités à assister à cet atelier.
Elias Fanomezantsoa
Après Sitraka Raharimanantoanina, Mathias M’Madi, le meilleur joueur de la Coupe du Monde des moins de 19 ans, ne fera pas partie de l’équipe nationale Ankoay de Madagascar pour la pré-qualification de l’AfroBasket 2025 qui se déroulera à Antananarivo du 15 au 19 janvier prochain. L’adversaire des Ankoay sera l’équipe nationale de Djibouti durant le programme.
Revenu d’une blessure au genou, l’international malagasy, le pensionnaire de l’équipe sportive de l’université du Sewad County Saints, Kansas, Etats-Unis, Mathias M’Madi ne sera pas libéré par son collège pour disputer cette joute.
Le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années, plutôt connu, du moins pour les intimes, pour le petit business qu’il exerçait de son vivant à Analakely, avait été retrouvé au beau milieu d’une fourrée d’un terrain vague privé et jonché de jacinthes d’eau, non loin du lycée à Ankaditany- Ampitatafika. Et on ne lui a trouvé aucune pièce d'identité. Au moment du constat, la victime était couchée sur le ventre. Mais lorsqu’on l’avait retourné, un horrible constat a attendu les enquêteurs de la Gendarmerie : le crâne avait été littéralement écrasé par la roue d’une voiture. « D’ailleurs, tout le haut du corps de la victime a été également traversé par cette roue », confirme une source auprès de la Gendarmerie.
La production de riz est fortement touchée par le passage de la forte tempête tropicale Alvaro. A la date du 4 janvier 2024 à 16h 30, 3.120 hectares de rizières sont inondées et une autre superficie de 3 hectares est ensablée. D’ailleurs, la population dans les Régions concernées souffre déjà d’une malnutrition. Et le passage dudit cyclone ne fait qu’empirer leur situation. De plus, le bilan s’alourdit si l’on tient compte des derniers chiffres émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), faisant état de 10 personnes décédées. Six parmi les victimes ont été enregistrées dans la Région de Fitovinany, dont 3 enfants, 2 hommes et une femme âgée de 79 ans. Les quatre autres décès ont été recensés dans la Région de Menabe, dont 3 hommes et un enfant. La majorité d’entre eux sont décédés dans un naufrage de barque, comme le cas de la septuagénaire.