Mercredi dernier, Miah Raveloson, cette jeune joueuse d’échecs de renommée nationale de 22 ans, a été mortellement renversée par une voiture au moment où la victime a effectué son jogging matinal du côté de Nanisana.
Manque de pot, le véhicule qui l’a percuté par derrière a pris la fuite. Depuis, le chauffard en cause est activement recherché par les Forces de l’ordre. Depuis le week-end dernier, un rebondissement à l’affaire ! Le chauffard en cause a été bel et bien arrêté par la Police, spécialement la brigade criminelle, sans plus de commentaire, ni autre détail ! Le chauffard recherché, qui a donc fait marcher à la fois les enquêteurs et les médias pendant cette assez longue période, tombe finalement dans les filets. Et qu’il aurait été placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade des accidents (BAC) de la Police.
Tout se passe pour le mieux. Les épreuves du baccalauréat qui ont commencé hier sur tout le territoire national se sont déroulées sans incident majeur, à part les retardataires et l’oubli des convocations. En tant que premier responsable, le ministre par intérim de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Fidiniavo Ravokatra, a effectué hier une descente auprès du centre d’examen sis à l'école primaire publique (EPP) d’Avaradoha.
Comment ont-ils pu avoir leurs permis ? Cette question se pose à maintes reprises dans les rues, concernant les comportements de certains conducteurs qui bafouent le Code de la route. Cette situation favorise les cas d’accidents, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels conséquents. « Cet écart de comportement chez les conducteurs commence depuis les examinateurs, qui auraient failli à leur tâche », lance Rado Rajoelison, secrétaire général du ministère des Transports et de la Météorologie (MTM). « Obtenir un permis de conduire n’est pas un droit comme avoir sa carte d’identité nationale. Certaines personnes ne méritent pas de l’avoir. Les examinateurs sont les seuls aptes à identifier ceux qui le méritent et ceux qui ne le sont pas », précise le responsable.
Le gotha monde du sport à l’échelle planétaire se retrouve à Paris du 26 juillet au 11 août 2024. La capitale française, l’épicentre des rencontres sportives de haut niveau, accueille pour la troisième fois les Jeux olympiques d’été après 1900 et 1924. La France toute entière et les délégations s’impatientent d’assister à de grandes compétitions.
Les Jeux olympiques s’organisaient pour la première fois en l’an 776 avant JC à Olympie, en Grèce. Il s’agissait au tout début d’une manifestation à caractère sportif et religieux.
Le Festival international de kitesurf, soutenu par Telma Madagascar, revient pour sa troisième édition cette année. Lors d'une conférence de presse tenue hier après-midi dans les locaux de l'opérateur télécom à Andraharo, les organisateurs ont dévoilé les détails de cet événement tant attendu. Du 23 au 25 août 2024, la baie de Sakalava, située au large des côtes de Diego Suarez, dans le Nord de Madagascar, accueillera de nouveau le « Festikite ». Cette compétition internationale réunira des participants confirmés et des amateurs aguerris de diverses nationalités. Les compétiteurs auront l'occasion de s'affronter dans plusieurs disciplines, telles que le Windfoil, le Kitesurf Slalom, le Windsurf Slalom, le Big Air, le Freestyle et le Best Impression.
Un événement qui célèbre l'humour sous toutes ses formes en réunissant à la fois des jeunes humoristes prometteurs et des figures établies de la scène comique. Après une longue année d’attente, le festival du rire « Jôkôsô » arrive enfin à sa quatrième édition. Actuellement, les organisateurs peaufinent les préparatifs. Pour cette année, cet évènement se déroulera du 11 au 15 septembre prochain. Vu le succès des éditions précédentes, cet événement s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial avec plus de cinq spectacles portés par une brochette de comédiens dans différents endroits de la Capitale.
Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il se rendra à l’Aéroport international d’Ivato ce mardi 23 juillet, à 15h30, afin de prendre en compte les préoccupations des citoyens concernant l’accès et les services de l’aéroport. Cette visite a pour but de répondre aux nombreuses plaintes reçues à ce sujet. Le Président Rajoelina s’est engagé à améliorer les infrastructures de l’aéroport d’Ivato. Il a déclaré : « Pour améliorer l’accès, l’arrivée et le départ à l’aéroport d’Ivato, suite à vos plaintes et inquiétudes que j’ai entendues, je descendrai personnellement sur place pour inspecter toutes les étapes et proposer des solutions durables avec tous les responsables. »
Une collaboration renouvelée et renforcée entre la Banque mondiale et la Grande île. La directrice du Groupe économique, commercial et d'investissement de cette institution, Manuela Francisco, effectue une mission spéciale à Madagascar. Cette visite a été marquée par des discussions importantes avec le Premier ministre Ntsay Christian, mettant en lumière divers aspects liés au développement du pays. Lors de sa rencontre avec le Premier ministre, elle a abordé plusieurs points clé. D’abord la croissance du Produit intérieur brut (PIB) qui est d'un facteur clé pour stimuler l'économie et améliorer le niveau de vie des malagasy. Ensuite, la création d'emplois afin de réduire le chômage et favoriser l'inclusion sociale.
Nouveau départ. Sur le tremplin. Mis à l’écart. En fin de carrière du moins parcours. Tel peut être le tableau exprimant la nouvelle donne, la nouvelle configuration politique à Madagasikara à l’issue des législatives du 29 mai. Un tableau encourageant ou prometteur pour les uns, inquiétant pour d’autres et désolant pour certains ! En tout cas, ce fut une manne du ciel pour les uns, un véritable tsunami pour d’autres !
Heureuse opportunité. Le scrutin des législatives du 29 mai 2024 apporte un lot de belles surprises, de belles promotions pour une partie des acteurs politiques du pays. L’élection au Parlement introduit sinon propulse les heureux gagnants ou les heureuses élues dans le cercle du pouvoir. Faire partie de l’Assemblée nationale, une Institution de poids au sein de la République, n’est pas chose donnée à tout le monde. Qu’on le veuille ou non, on fait partie de l’élite … politique nationale. C’est un prestigieux poste politique pouvant vous propulser dans les hauteurs de l’Etat. Aux Etats-Unis, le seul fait de décrocher un siège électif au Congrès surtout au Sénat peut très bien vous offrir un ticket pour atterrir à la Maison Blanche. En effet, c’est un bon tremplin ! Les Kennedy ou les Barack Obama, entre autres, en savaient bien. A Madagasikara, l’élection pour le renouvellement des membres de la Chambre basse a fait, comme il fallait s’y attendre, des heureux et heureuses. Le renouvellement, par la suite, des membres du bureau permanent presque en totalité, présente des opportunités aux nouveaux élus pour accéder aux postes clés de l’Assemblée nationale. Une belle ascension vers le cercle restreint du pouvoir à Tsimbazaza. De nouvelles figures trônent au Palais. Evidemment, certaines têtes ayant réalisé une performance sujette à caution, quelque peu en déclin, ont été reléguées au second plan. Ce qui n’est pas sans fâcher certaines têtes brûlées !
Par ailleurs, le scrutin du 29 mai crée, pour d’autres, des houles, des vagues frôlant les hauteurs des tsunamis de 2004. Le mandat du désormais législature précédente sise à Tsimbazaza touche à sa fin. Il valait la peine de passer au crible des urnes les prétendants pour « trier » les méritants afin de les installer, les nouveaux ou les redoublants sinon les triplants, au Palais. Les ondes de choc provoquées par le séisme ont été tellement fortes que des personnalités incarnant l’image de l’AN durant le précédent mandat se trouvent écartées. Les puissantes vagues du changement ont été telles, trop hautes et puissantes, qu’elles ont emporté nulle part ces figures jugées indésirables. On dirait que la nouvelle Assemblée nationale, épurée de ces frondeurs, semble donner l’image d’une Assemblée assagie sinon … docile !
En dernière tranche, l’élection législative du 29 mai parait sonner le glas de certaines figures politiques tant dans le cercle du pouvoir qu’au sein de l’Opposition. Des personnalités proches du régime ayant échoué à l’implacable test des urnes semblent sombrer dans le naufrage. Le remaniement à venir va-t-il les repêcher ou non ? Si tel ne serait pas le cas, leur avenir parait compromis. C’est déjà ou presque une fin de parcours. Certains ténors de l’Opposition qui n’ont recueilli, jusque là, que des échecs, doivent logiquement plier bagages. Il faut se rendre à l’évidence qu’ils sont en fin de carrière.
Ndrianaivo