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Si le 19 novembre 2021, date du retour des statistiques sur l’évolution de la Covid-19 à Madagascar, la Région d’Analamanga n'a enregistré qu'un seul cas positif en 24h, un mois après, jour pour jour, 179 personnes sont testées positives au coronavirus. Et aujourd’hui  encore, il existe encore des centaines de patients infectés par ce virus, recensés quotidiennement par les autorités sanitaires malagasy. A titre d’illustration, du 18 au 24 décembre 2021, 2 284 parmi les 2 984 nouvelles contaminations répartis dans toute île y ont été localisées. Même entre le 25 et le 31 décembre dernier, la Région d’Analamanga  a toujours enregistré un nombre record  de cas positifs avec 1 620 nouveaux  individus ayant contracté le virus. Et la semaine dernière, elle se place encore en tête de liste avec un bilan lourd. Le ministère de la Santé  publique a annoncé y avoir découvert 1 106 nouveaux porteurs du virus en espace de 7 jours. Au niveau  national, le taux de positivité a été estimé aux alentours de 30 %, à Analamanga. Sans avoir des données exactes en leur possession, les médecins affirment que ce taux n'est pas du tout le moindre.

Et si l'on évoque le nombre de décès dus à la Covid-19, aucun chiffre détaillé n'a certainement été communiqué ces derniers temps. Toutefois, le nombre de morts recensés dans les morgues de ces hôpitaux témoignent de la gravité de la situation. Rien que durant la demi-journée du jour de Noël 2021, trois décès ont été  répertoriés  dans la morgue du Centre hospitalier universitaire sis à Anosiala, tous victimes de cette maladie virale. Malheureusement, dans les autres CHU et autre structures de santé, la situation demeure pareille.
Hôpitaux débordés, deux CTC-19 réouverts
 
Les centaines de places auprès des grands hôpitaux à Analamanga ainsi que les établissements privés accueillant les patients Covid-19 sont presque occupées  qu'il a fallu trouver une solution, notamment en ouvrant des Centres de traitement Covid-19 (CTC-19) situés au village Voara Andohatapenaka, à l’Ecole primaire publique (EPP) de Soamandrakizay, ainsi qu’au Lycée technique professionnel (LTP) à Alarobia. Il s’agit donc de nouveaux lieux de prise en charge des patients atteints de la Covid-19, et présentant des formes symptomatiques modérées. Si 148 places sont disponibles au CTC-19 Soamandrakizay, Alarobia  peut accueillir jusqu’à 250 patients. Comme presque dans tout hôpital, chaque lit est  équipé de bouteille d'oxygène et de concentrateur d'oxygène, sans oublier le groupe électrogène de secours rempli de carburant nécessaire à son fonctionnement. Selon le Professeur Zely Randriamanantany, numéro 1 de la santé publique, il s'agit d'une anticipation d'une éventuelle hausse de nouvelles contaminations au coronavirus. Sitôt  ouverts, ces CTC-19  ont déjà accueilli d'importants patients.
Les pharmacies prises d'assaut
La situation lors des première et deuxième vagues du coronavirus se répète encore à Analamanga. Les officines sont de nouveau prises d’assaut, un signe que la Covid-19 est de nouveau en recrudescence. D’importantes files d'attente sont aperçues au niveau des pharmacies situées dans la Capitale. Et ces personnes sont à la recherche de médicaments contre la Covid-19. L'on se rappelle du docteur Graziella Razafitalanina, responsable de l’espace-vente auprès de la pharmacie Métropole, localisée à Antaninarenina, ayant confirmé que d'innombrables gens y sont accueillis par rapport aux mois précédents. Et ces derniers viennent surtout pour acheter des fortifiants, à savoir de la Vitamine C, du Magnésium afin de renforcer leurs défenses immunitaires. Et au lieu de fermer leurs portes à des heures précises, des pharmacies de la Capitale continuent quand même de recevoir des clients à des heures très tardives. Une situation qui a amené l'Ordre des pharmaciens à multiplier les établissements de garde.

Gestes de barrières sanitaires ignorés

Universellement, le respect des gestes barrières sanitaires, à savoir le port du masque, la distanciation sociale d'un mètre et le lavage systématique des mains constituent les moyens les plus efficaces pour rompre les chaînes de contamination. A Antananarivo, la Préfecture de la vile a déjà  ordonné l’application de ces mesures sanitaires. Mais toujours est-il qu'aux dernières nouvelles, personne n'a été sanctionnée pour non respect des gestes barrières. Pourtant, il suffit de rester cinq minutes au bord de la route pour voir que de nombreux piétons ne portent pas de masque, les « taxis-be » qui utilisent encore les strapontins, ou encore des badauds et des gens oisifs qui s'attroupent à chaque coin de rue, sans se soucier de ce virus mortel qui circule, et qui continue de faire des ravages. En plus, l’on remarque ces derniers temps ces ambulances dont la sonnerie ne cesse de retentir dans la ville des mille, ce qui démontre que l'heure est grave. L’état d’urgence  sanitaire devrait être ainsi décrété afin de maîtriser cette propagation grandissante de la Covid-19.
K.R.


Négligeable. La production de sucre à Madagascar reste encore faible. Effectivement, notre pays ne produit que 90 000 tonnes de sucre contre 200 000 tonnes de besoins annuels. Actuellement, notre production se chiffre à 97 000 tonnes. Les Malagasy ont pourtant besoin de consommer 211 000 tonnes, sachant que la demande est croissante. Il y a donc un gap de 114 000 tonnes de sucre à combler pour satisfaire les consommateurs. C’est pourquoi Madagascar importe en moyenne 100 000 tonnes de sucre par an venant du Brésil, de Thaïlande et d’Afrique du Sud. A l’heure actuelle, 64 % de ce produit vendu sur le marché sont importés.
De plus, les Malagasy préfèrent consommer du sucre blanc importé à cause de son pouvoir sucrant, même si ce produit coûte plus cher par rapport à notre sucre roux. Il est indéniable qu’en termes de marketing, il serait préférable de satisfaire les consommateurs même si cela nuit à notre balance commerciale. Raison pour laquelle la nouvelle Stratégie nationale d’adaptation du secteur sucrier ou SNASS vient d’être adoptée récemment en Conseil du Gouvernement. La finalité de cette stratégie est de « développer une filière "sucre" à la fois durable, résiliente face au changement climatique et créatrice d’emplois, ce qui permettra à Madagascar, à l’horizon 2031, de satisfaire son marché national et d’exporter du sucre de qualité, tout en respectant l’environnement ». Pour ce faire, cette stratégie est axée sur quelques axes prioritaires dans un délai d’exécution étalé sur une décennie.
En ce qui concerne les quatre objectifs stratégiques, le premier objectif consiste à renforcer les acteurs de la filière pour qu’ils mettent en place un environnement favorable au développement du secteur « sucre ». Quant au deuxième, il s’agit d’assurer l’autosuffisance en sucre. La nouvelle SNASS prévoit également de développer l’exportation dans son troisième objectif stratégique. Les objectifs opérationnels de ce volet tournent autour de deux axes principaux, à savoir la réorientation de la filière vers l’exportation de sucre labelisé et la nouvelle politique de communication sur le rhum malagasy afin d’augmenter le volume des exportations. D’ailleurs, l’industrie sucrière est en train de renaître dans la Grande île, pour ne mentionner que l’industrie sucrière à Brickaville. Fermée depuis plusieurs années, cette usine a été réhabilitée, ce qui va permettre de réduire nos importations de sucre. Avec son potentiel agricole, Madagascar pourrait devenir un pays exportateur de sucre, au même titre que l’île de La Réunion si l’idéologie dominante en matière de commerce reste le libre-échange, et donc la mise en concurrence des travailleurs.
Hary Rakoto


Vendredi dernier, Zara Tobie, un petit garçon de 5 ans d’une famille aisée, a été assassiné de façon atroce, voire inhumaine à Antsirabe. La victime est le 3e membre de la fratrie composée de 4 enfants.  Il fut lardé de couteau avant d’être égorgé, puis son corps finalement jeté dans la rivière de Sahanivotry. Le plus horrible dans cette affaire, c’est que R.T,  le présumé meurtrier dans l’affaire, n’est autre que le propre père du gosse. D’ailleurs, le chef de famille a fait l’aveu devant les enquêteurs, après son arrestation le lendemain même des faits. Bien qu’une source auprès de la Gendarmerie, à Antsirabe, préfère parler encore d’un mystère pour tenter de percer le mobile de ce crime abject, elle ne cache pas pourtant que le geste du suspect a trait à un pacte satanique. Ce pacte se traduirait alors par un meurtre sacrificiel du gamin en vue d’un enrichissement du premier. « Bien entendu, tout cela reste encore une hypothèse.  Mais le suspect a expliqué avoir reçu de la part de certains inconnus un appel téléphonique pour lui faire pression, sinon lui demander simplement de tuer son propre fils s’il veut être davantage riche », concède notre interlocuteur.
En attendant confirmation, l’enquête menée conjointement par la Police et la Gendarmerie suit son cours. Et à la lumière des gestes et faits du chef de famille en cause, il ne pouvait qu’avoir des complices dans l’affaire, ne serait-ce que ces personnes qui lui ont parlé au téléphone. « Evidemment, des arrestations sont encore en vue », ajoute cette source. Mais complices ou pas, le père de famille suspect devra être déféré au Parquet ce jour, ou au plus tard mercredi prochain.
Rappel des faits. Tout a démarré par une information fournie par des indicateurs anonymes en début de soirée, vendredi dernier,  comme quoi ce père de famille et son petit garçon auraient été kidnappés par des individus circulant à bord d’une Hyundai Terracan.   
Et que les ravisseurs, au nombre de deux, seraient équipés d’armes à feu, du moins selon les dires de R.T devant la Gendarmerie. Puis, ces preneurs d’otage se seraient emparés de l’enfant par la force. « Avant qu’ils ne prennent la direction du Sud, les bandits auraient affirmé au père du petit garçon qu’ils devront se rencontrer ensuite à Ambositra », explique cette source de la Gendarmerie. Entre- temps, cette dernière, sitôt informée, a démarré une enquête et placé des barrages de contrôle tout au long de cet axe du Sud.
En se rendant toutefois au domicile de la famille de R.T à Antsirabe,  les gendarmes ont constaté des traces de sang dans la cuisine de l’appartement, et surtout dans le garage. Vers 23h30 le même soir, le 4x4 conduit par le chef de famille suspect fut intercepté par une autre équipe de gendarmes à Vinaninkarena. C’est là que R.T devait raconter à ces derniers que les ravisseurs ont enlevé son enfant du côté de la gare. « Mais en vérifiant le véhicule  de plus près, les gendarmes ont découvert aussi des traces de sang dans la malle arrière. Du coup, l’attitude et le comportement de R.T. ont éveillé le soupçon des Forces de défense», confie encore notre source. Le flair des enquêteurs de la Gendarmerie encadrés par le commandant d’une unité à Andranomadio, en l’occurrence le GPHC Olivier Raniriarisoa, leur a permis de douter sur l’authenticité du kidnapping du petit Tobie, que les premiers l’ont du coup arrêté.

Terrible aveu
Le lendemain de son arrestation, le suspect était passé à l’aveu en expliquant qu’il aurait dû choisir son quatrième enfant. Mais puisque ce dernier est encore trop petit, il a dû alors se rabattre sur Zara Tobie. L’homme a donc tué  ce dernier  dans sa cuisine en le lardant de coups de couteau, et en l’égorgeant avant qu’il n’aille jeter son cadavre dans le Sahanivotry. En faisant un constat sur les lieux, avec R.T à leur côté, les Forces de l’ordre découvrent effectivement le corps sans vie du petit enveloppé dans un tapis. Dire que le suspect qui a eu quatre enfants d’avec son épouse puisse en arriver là et tomber de la sorte si bas, alors qu’il ne manque apparemment de rien : maison, voiture, enfin une profession qui lui permet de vivre plutôt correctement, lui et les siens. Affaire à suivre !
Franck R.


Un autre exploit effectué par l’équipe du ministère de la Culture et de la Communication (MCC). La ministre Lalatiana Andriatongarivo et ses collaborateurs préparent actuellement l’inscription de l’église catholique d’Ambodifotatra, île de Sainte-Marie au patrimoine mondial de l'humanité de l’UNESCO. Avec les années, cette église a été gravement endommagée pour ne pas dire dans un piteux état, et cela en raison d’un manque d'entretien.  Toutefois, étant donné que cette église catholique est considérée comme un patrimoine national, le ministère de la Culture est principalement responsable de sa protection. C’est pourquoi, toute l’équipe du MCC a effectué des travaux de rénovation, lesquels ont débuté en février 2021, et qui devront se terminer d’ici le début du mois prochain. A noter que ce chantier est financé par le projet PIC (Pôle intégré de croissance). En effet, lors d'une visite qui s’est tenue samedi dernier, la ministre, accompagnée de ses collègues, et assistée par le député de Sainte-Marie, le maire de cette ville ainsi que des responsables au niveau de l'administration locale, ont constaté que la qualité des travaux n'était pas encore entièrement satisfaisante. En conséquence, des instructions strictes ont été données à l’entreprise chargée de l’exécution des travaux afin de respecter à la lettre le contenu du cahier des charges.
Airs
L'église catholique  d'Ambodifotatra - Sainte-Marie est la première église chrétienne érigée à Madagascar en 1837, il y a 185 ans. Elle attire de nombreux touristes en raison de son histoire et fait partie du parcours ou « circuit » proposé aux touristes, celui dit « L’île aux pirates ». Concernant son inclusion, les démarches ont été suivies et ce patrimoine sera bientôt inscrit sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. En mars prochain, des experts issus de l'ICOMOS (« International COuncil of MOnuments and Sites ») inspecteront cette église et mèneront des études préliminaires pour voir si elle possède la soi-disant « Valeur universelle exceptionnelle ». Il faut savoir que de nombreuses études et procédures à long terme doivent encore être établies par le Comité du patrimoine mondial et les décisions sur l’inscription de cette église catholique malagasy seront prises d’ici 2024.
Sitraka Rakotobe

Trafic d’or - Un réseau démantelé !

Publié le lundi, 10 janvier 2022


L’arrestation de deux malagasy et un comorien le 28 décembre dernier à l’aéroport international de Moroni a sérieusement ébranlé le fonctionnement du réseau. L’enquête effectuée par la Gendarmerie nationale des Comores et dévoilée par le procureur général local a permis en effet de savoir le mode opératoire des trafiquants sur qui les autorités comoriennes ont saisi 49kg de lingots d’or en provenance de Madagascar. La découverte de ce trafic illicite de 49 kg n’est pourtant que la face de l’iceberg dans la mesure où durant les quatre mois précédents, soit depuis le mois septembre 2021, ces individus, par le même mode opératoire, ont réussi 11 fois leur manège. Une facilité déconcertante qui a bénéficié, selon toujours l’enquête de la Gendarmerie locale, de la complicité des hautes personnalités de l’aéroport international de Moroni. Raison pour laquelle, le placement en détention préventive du directeur général de l’aéroport des Comores avec neuf autres personnes. Un ancien receveur des douanes fait partie des individus actuellement emprisonnés. Et dire que celui-ci était un grand homme de la lutte contre le trafic d’or sur cet axe Madagascar –Comores –Dubaï quand il était encore en activité.
Outre les moyens humains à leur disposition, les trafiquants ont utilisé durant leurs opérations des matériels dignes de leur… statut. Des vedettes rapides pour récupérer les marchandises au large ou en haute mer et tout dernièrement un jet privé pour rallier Dubaï. Toute la panoplie de Pablo Escobar réunie en plus de l’argent liquide pour soudoyer les responsables des « passages obligés ».
Le beau coup de filet de la Gendarmerie nationale des Comores obligera les trafiquants à reconstituer un nouveau réseau. Un pari difficile si effectivement la partie malagasy joue également sa partition.
C’est étonnant en effet de savoir que les deux malagasy arrêtés aux Comores sont des individus recherchés depuis un an à Madagascar. Liés de près ou de loin à l’affaire des 73 kg de lingots d’or saisis en Afrique du Sud au mois de décembre 2020, Azaly Pacheco et Pierre Stenny, puisqu’il s’agit d’eux, ont été frappés d’un avis de recherche. Néanmoins, ils ont pu quitter tout de même la Grande île, si on se réfère à l’enquête comorienne qui a mentionné que l’un des deux malagasy était arrivé de Dubaï  la veille de leur arrestation à bord d’un jet privé… A moins qu’il s’y trouvait depuis belle lurette et y officie en tant que « réceptionniste » des marchandises.
C’est cette passivité des autorités malagasy qui risque de faciliter la reconstitution du réseau. Il n’y a qu’un pas à franchir effectivement pour affirmer que les trafiquants bloqués en Afrique du Sud et ceux détenus aux Comores sont tous membres du même réseau. Les informations collectées mentionnent également qu’une des personnes recherchées dans le trafic des 73 kg, en l’occurrence Salimo Ben Hassan aurait également utilisé dans un passé lointain cet axe Madagascar-Comores pour rejoindre Dubaï. Il avait  pris le vol d’Air Madagascar  mais son voyage avec comme bagage 15 kg de lingots d’or s’était arrêté également à l’aéroport de Moroni.
Reste à savoir si c’est un des réseaux  ou le principal réseau. L’audition d’Azaly Pacheco et Pierre Stenny, une fois que les Comoriens accèdent à la demande d’extradition des Malagasy. A ces derniers d’utilisé à bon escient les renseignements obtenus pour porter le coup fatal au réseau par l’arrestation des commanditaires et les propriétaires de ces lingots d’or.
La rédaction

LA UNE DU 10 JANVIER 2022

Publié le dimanche, 09 janvier 2022

Le maître Adolph Ratafika a déjà vaincu des adversaires coriaces, mais le sensei de 8e dan a perdu son dernier combat contre sa maladie, ce samedi 8 janvier. Maître Ratafika laisse derrière lui une trace indélébile. Passionné des arts martiaux, il était engagé dans de nombreuses activités depuis plusieurs décennies. Grand maître Ratafika était le premier malagasy fondateur de l’ISK (Internationale Shotokan Karaté) à Madagascar dont le Japonais Hirozaku Kanazawa (avec maître Ratafika sur la photo) était le fondateur et le « Soke », le plus haut gradé de cet art, qui lui a délivré son grade de 8e dan. 

Les ravisseurs, une bande armée, auraient initialement exigé une rançon de 130 millions d’ariary. Après plusieurs négociations par téléphone, les kidnappeurs auraient fixé à 100 millions d’ariary le montant. Une énième discussion l’aurait fait baisser à 95 millions d’ariary. La transaction devrait avoir lieu cette semaine. Faute de quoi, les criminels exécuteraient leurs otages, une femme enceinte et un enfant.

Une tendance à la baisse des nouvelles contaminations à la Covid-19 est actuellement enregistrée à Madagascar. Depuis environ trois semaines, les chiffres portant sur les nouveaux porteurs du coronavirus ont effectivement diminué. Ainsi, entre le 18 au 24 décembre 2021, 2.984 personnes ont été testées positives à ce virus sur le tout le territoire malagasy, soit près de 400 patients infectés par jour. Et une semaine après, le bilan est descendu jusqu’à moins de 800 cas positifs en 7 jours.

Contact direct !

Publié le dimanche, 09 janvier 2022

« Il vaut mieux avoir affaire (ou s’adresser) à Dieu qu’à ses saints ! ». Une expression populaire française qui apparait vers la fin du XVII ème siècle. Un certain François-Marie Arouet dit Voltaire l’a cristallisé dans l’un de ses écrits. L’adage veut dire en substance qu’il vaut mieux s’adresser directement au bon Dieu qu’avoir affaire à ses proches collaborateurs. Plus facile et plus efficace !

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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