Publié dans Editorial

L’apothéose !

Publié le lundi, 09 mars 2020 Écrit par 
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Très haut en couleur, la Journée internationale de la femme a connu l’un de ces grands jours à Toliara. Le couple présidentiel, Mialy et Andry Rajoelina,  honore de leur présence les festivités. La Cité du Soleil, noir de monde surtout la gent féminine,  brille de mille feux. Rajoelina Andry garde pleinement intact sa popularité dans cette partie Sud de la Grande île.
Il semble que la Journée de la femme porte … bonheur à Zandry Kely. On retient toujours dans les mémoires le carton plein qu’il avait réalisé à Ambilobe dans le stade municipal un certain 8 mars 2018 en plein régime HVM. Pris de court, les barons aux cravates bleues n’ont pu rien faire que constater les « dégâts ». Le maire de la ville, un membre fervent du parti TGV a grand ouvert les portes de la capitale du District tandis que les femmes acquises à la cause Orange affluaient en grand nombre. Evidemment, le Chef de District encaisse le coup de semonce d’Antananarivo et reçoit comme il fallait s’y attendre une décision d’affectation ailleurs. Une mesure disciplinaire à l’encontre d’un grand commis de l’Etat « imprudent ». En tout cas, à Ambilobe, ce fut la pagaille. Rajoelina débarque de nulle part et surprend tout le monde ! C’est la panique à Iavoloha. En fait, ce fut le premier pas vers la reconquête du pouvoir par le leader de la révolution Orange et en même temps le commencement de la fin du régime HVM de Rajao.
Mialy Rajoelina, la Première dame de la République, fascine le pays. Au fil des jours, elle marque son empreinte et affiche ses engagements pour la lutte contre toute forme de violence basée sur le genre et dénonce formellement toute tentative  d’obliger les jeunes adolescentes au mariage précoce. La décision du FNUAP à la nommer « ambassadrice du FNUAP pour la lutte contre les violences basées sur le genre » (VBG), coule de source. La Première dame Rajoelina Mialy, à la différence des précédentes épouses des Chefs d’Etat du pays, est animée d’une profonde conviction qu’il faut faire quelque chose et agir vite pour remédier à une situation injuste et insupportable dans laquelle les filles et les femmes malagasy se trouvent coincées et ce depuis la nuit des temps.
A Toliara ce 8 mars, Mialy Rajoelina, devant une foule en effervescence, en grande partie …au féminin, mobilise, sensibilise et met en garde en ce sens que l’époque des anciennes et mauvaises pratiques à l’égard des femmes, quel que soit leur âge, est désormais révolue. Toutes les femmes responsables à quelque niveau de responsabilité que ce soit doivent se donner la main pour éradiquer ce fléau, la VBG. Le combat exige la participation de toutes et de tous. L’union fait la force ! Appelées à contribuer dans la bataille sans merci contre les VBG, les autorités centrales, régionales et locales, selon le degré de leurs compétences, se doivent de retrousser les manches et mettre la main dans la pâte et foncer dedans. A la Cité du Soleil, d’aucuns notèrent le soutien indéfectible du Chef de l’Etat Rajoelina Andry auprès de son épouse Mialy Razakandisa, Première dame, dans tous les efforts requis.
La Journée de la femme, version 2020, avec la participation effective du couple présidentiel atteint l’apothéose.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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