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Dans la foulée de la reconduction de Christian Ntsay au poste de Premier ministre, vendredi dernier, les membres du deuxième gouvernement du quinquennat du Président Andry Rajoelina, ont été annoncés hier. A lire la liste publiée, force est de constater que le duo à la tête de l’Exécutif a procédé uniquement à un très léger changement.  La lecture du décret de nomination des membres du Gouvernement a été faite par le secrétaire général de la présidence adjoint, Dina Andriamaholy, hier dans la soirée au Palais d’Ambohitsorohitra.  Comme le précédent Gouvernement, celui annoncé hier compte 21 ministres et 1 secrétaire d’Etat. Cette nouvelle équipe gouvernementale est essentiellement marquée par l’entrée du professeur Blanche Nirina Richard. Nommée ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, elle  succède au professeur Félicitée Madeleine Rejo Fienena.  L’autre fait saillant de ce changement, c’est aussi le retour dans le Gouvernement de deux ministres, qui avaient démissionné pour cause de candidature aux législatives. Elue à Bealanana, Marie Thérèse Volahaingo retrouve le portefeuille de ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

Proclamation des résultats

Publié le mercredi, 24 juillet 2019

 « L’affichage » tant attendu des membres du  nouveau Gouvernement Ntsay Christian s’est fait dans la soirée d’hier après l’audition passée  devant le grand Jury composé par les deux têtes de l’Exécutif. Le remaniement ministériel est incontournable. En effet, dans un Etat de droit et conformément à l’Art. 54 de la Constitution, le Chef de l’Etat nomme le Premier ministre suivant la proposition de la  nouvelle majorité au sein de l’Assemblée nationale (AN), nouvellement élue et installée. Chose faite. Le groupe de partis, l’IRD, ayant obtenu le maximum de sièges à la Chambre basse s’était acquitté de son devoir et le Président de la République, le sien. Le Premier ministre, chef du Gouvernement fut nommé en la personne de Ntsay Christian. En fait, il rempile pour la deuxième fois. L’étape suivante toute aussi importante consiste à désigner les membres du Gouvernement. Normalement et logiquement, le processus de nomination de l’équipe gouvernementale n’a pas posé trop de problèmes. Il ne devrait pas y avoir tant de complications dans la mesure où le Chef de l’Etat en tandem avec le PM dispose d’une large et confortable majorité à l’AN, ce qui leur permet d’avoir les coudées franches dans leurs choix.

Le week-end dernier, des gangs de la ville de Toamasina, dans l'Est du pays, ont réussi à faire main basse sur une recette totale de 80 millions d'ariary. Une somme réunie à l'issue d'une série de braquages ayant visé plusieurs points de distribution de carburant locaux. Un hold-up est survenu près de l'église catholique à Anjoma. A la lumière du déroulement de l'attaque, il semble clair que ses auteurs auraient tout planifié.

Les commerçants d'Anosibe ont observé hier une grève. Ils refusent la construction de pavillons au parking du marché. D'après leur explication, ces infrastructures ne feront qu'empirer les embouteillages monstres qui minent déjà ce quartier, ainsi que la circulation des piétons. Et effectivement, il est difficile pour les clients et les grossistes de trouver un endroit pour garer leur voiture. Ces commerçants dénoncent les magouilles au sein de la Mairie avec la vente du parking et des trottoirs aux particuliers, non seulement à Anosibe mais aussi dans différents lieux comme Soarano et Anosy. Et ce, depuis l'année 2014.

 

Le camion non identifié. La famille de Rova Raharimanana Ranohatra, journaliste au sein de la RTA, a subi un accident de circulation du côté de Mahitsy, samedi dernier, alors qu’elle venait d’assister à un mariage. « Nous étions derrière un mini-camion et avons demandé au chauffeur de le dépasser. Il a allumé son clignotant et s’est arrêté, c’est pourquoi nous avons circulé sans souci. Soudainement, il a bloqué la route en pressant notre voiture, sans issue, jusqu’à finir dans un ravin. Il a même donné un autre coup derrière notre véhicule, ce qui a aggravé notre chute en faisant des tonneaux jusqu’au fond », se souvient le mari de la journaliste. Elle a été la plus touchée dans l’accident, avec une fracture au niveau de la cuisse droite ainsi que des blessures sur le front et sur la main gauche. Pourtant, le chauffeur du camion a aussitôt pris la fuite, sans que personne n’ait pu noter sa plaque d’immatriculation.

Admis ou recalés

Publié le mardi, 23 juillet 2019

Le pays dans l'attente, si ce n'est pas déjà le cas, de la publication des noms des nouveaux membres du Gouvernement III Ntsay Christian, retient son souffle. Comme dans tout examen ou concours quelconque, il y en aura toujours des « admis » ou des « recalés » sauf exception qu'on assiste à des résultats à 100 %. On parle d' « examen » quand il s'agit d'imposer une barre à atteindre pour être reçu. Ainsi, tout candidat ou toute candidate ayant obtenu la moyenne requise peut être déclaré admis ou admise et cela quel qu'en soit le nombre. Quant au concours, à part la moyenne requise, le nombre de places disponibles est limité.

 

Une nouvelle couleur dans les assiettes. 93 Corporation propose du riz mais cette fois-ci, sa couleur n’est plus blanche mais noire. L’équipe est allée chercher les semences à l’autre bout du monde avant de les développer à Madagascar. « Nous avons deux variétés de riz, à savoir la variété ronde à gros grain court et une autre au grain plus long et plus fin qui est le riz noir de Camargue. Il faut tout de même noter que ce riz vient de Chine. Nous avons même organisé un voyage juste pour chercher les semences dans un petit village au cœur des montagnes du Vietnam.

Comme tout diplomate sur le départ, l'ancien ambassadeur de France, Véronique Vouland-Aneini, s'est permis quelques libertés en lançant des piques à l'endroit du pouvoir en place, lors de sa dernière sortie médiatique sur le sol malagasy. C'est ainsi que, dans l'allocution qu'elle a prononcée lors de la célébration du 14 juillet 2019, l'ex-locataire de la Résidence d'Ivandry a interpellé les autorités malagasy pour que « la Justice remplisse son rôle, cesse de léser, de déposséder, d'interdire de sortir du territoire sans base juridique valable, de couvrir des règlements de compte ».

 

22 hauts fonctionnaires de l'Etat sont soupçonnés d'être mêlés dans des irrégularités ayant causé des préjudices à hauteur de 8 milliards d'ariary à l'Etat malagasy. Tel est le constat établi suite à des missions de contrôle a posteriori, auprès des ministères et de leurs services techniques déconcentrés respectifs, relatives à l'exercice budgétaire 2017. Des missions menées par la Direction générale du contrôle financier (DGCF) auprès du ministère de l'économie et des finances (MEF) durant le premier semestre de cette année. Des missions cadrant notamment avec les recommandations du Président de la République, Andry Rajoelina, sur la tolérance zéro pour tout paiement des dépenses sans service fait et pour tout détournement de deniers publics.

 

C'est un litige foncier comme il en existe beaucoup à Madagascar. Mais sa particularité au-delà des statuts des victimes qui sont tous des paysans, c'est la magie par laquelle les soi-disant propriétaires sont parvenus à s'approprier du terrain d'une superficie de 350 ha sis à Analavory Itasy. Une fois les documents entre leurs mains, ces propriétaires, des  grands opérateurs économiques à Antananarivo, ont mené la vie dure aux petits paysans ainsi qu'aux villageois aux alentours du terrain. Afin d'amadouer la population locale, les propriétaires ont érigé une fondation de bienfaisance mais leur principal but c'est d'étouffer à jamais l'affaire et d'étendre leur « empire ». Mais le fokonolona ne l'entend pas de cette oreille et continue la bataille juridique dont l'issue était déjà en sa faveur.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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