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Les natifs du faritany d’Antsiranana regroupés  au sein de l’association « FITEFA » (Fikambananan’ny teratanin’ny faritany Antsiranana) se sont donné rendez-vous hier à l’hôtel « Le pavé ». Un point de presse a été organisé à l’occasion par le président de ladite association, Bekasy Johnfrince. Avant tout, ce dernier au nom de tous les natifs du faritany d’Antsiranana a tenu à réitérer ses remerciements au Président de la République Andry Nirina Rajoelina pour la réhabilitation de la RN5a reliant Ambilobe-Vohémar ainsi qu’au Premier ministre Ntsay Christian. « Actuellement, il faut juste 5 ou 8 h de temps pour faire le trajet contre plus de 18h de temps auparavant », a-t-il déclaré. Dans la foulée, Bekasy Johnfrince a tenu à signifier aux journalistes présents des richesses dont dispose cette partie Nord de la Grande île et  son apport en matière  de devises pour le  développement du pays.  « Le faritany d’Antsiranana regorge de richesses minières et de ressources halieutiques en tout genre. A cela s’ajoute la vanille de la Sava, le label bio du pays, et les différents sites touristiques dont des parcs naturels et des réserves naturelles marines à l’instar de Nosy Lonjo, Montagne d’Ambre, Lokobe s’il ne faut citer que cela », a-t-il lancé. « Outre la vanille, le faritany d’Antsiranana dispose de divers produits d’exportation tels que le girofle, le café, le cacao, le poivre vert et rouge etc », a-t-il continué. Pour ainsi dire que le faritany d’Antsiranana possède d’énorme potentiel économique. Par ailleurs,  Bekasy Johnfrince a tenu à féliciter la députée Christine Razanamahasoa pour son élection à la tête de l’Assemblée nationale ainsi que les autres membres qui composent le bureau permanent dont la députée Jocelyne Maxime élue vice-présidente de ladite institution pour le compte du faritany d’Antsiranana.

Jamais deux sans trois. Le Président de la République Andry Rajoelina a reconduit le Premier ministre démissionnaire, moins de 24 heures après la démission de ce dernier. Christian Ntsay dirigera le prochain Gouvernement qui sera mis en place d’ici quelques jours. Dina Andriamaholy, secrétaire général de la présidence - adjoint, a lu le décret de nomination du Premier ministre hier dans l’après-midi au palais d’Etat d’Iavoloha. C’est la deuxième fois que Christian Ntsay est reconduit à Mahazoarivo. Son nom a été proposé par les députés formant le Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina et plusieurs autres députés, au Chef de l’Etat, avant-hier dans la soirée. Et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 54 de la Constitution qui dispose que : « le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou groupe de parti majoritaire à l’Assemblée nationale ».  En tout cas, cette reconduction n’est pas une surprise pour les observateurs. Le nom revenait déjà avec insistance les heures qui précédaient sa nomination. Cette reconduction est « logique » et  « naturelle » estime  Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. Dans une publication sur son réseau social Facebook, la ministre de la Communication et de la culture, et non moins porte-parole du Gouvernement, affirme que le Pministre est « loin de faire de la figuration comme certains aiment à le spéculer ». C’est « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », renchérit-elle, et d’ajouter que « en plus d’un an,  avez-vous jamais entendu des scandales sur le PM ? ».

Un secteur florissant. Ces deux dernières années, l’entreprise du spectacle, plus particulièrement celle du cinéma commence à trouver de nombreux preneurs dans la Capitale. Le divertissement est aujourd’hui le nouveau business exploitable, surtout dans une ville assez animée comme Antananarivo. Après Plaza et Cinépax Madagascar, c’est CanalOlympia  qui vient étoffer les rangs. Ce dernier a inauguré sa nouvelle plateforme, CanalOlympia Iarivo, hier à Andohatapenaka, en présence du Président de la République, Andry Rajoelina, ainsi que la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. « La culture occupe une place primordiale dans un pays. Et avoir des infrastructures de cette envergure va permettre à nos artistes de se développer et de produire le meilleur d’eux-mêmes », a soutenu l’occupant d’Iavoloha, hier lors de son discours. En effet, CanalOlympia Iarivo comprend une salle de cinéma pouvant accueillir jusqu’à 300 téléspectateurs, ainsi qu’une scène consacrée aux spectacles et concerts pour des milliers de personnes. « Cette nouvelle expansion dans les territoires de l’océan Indien constitue une étape clé dans le développement de CanalOlympia, filiale du groupe Vivendi. Avec cette nouvelle inauguration, nous en sommes aujourd’hui à 13 filiales réparties dans toute l’Afrique. Et nous ne nous arrêterons pas là afin d’apporter une petite touche de gaieté dans le quotidien de tout le monde », s’enthousiasme son représentant. Avant Antananarivo, CanalOlympia s’est notamment implanté au Cameroun, en République démocratique de Congo mais aussi en Guinée, dans la ville de Conakry.

Choix judicieux et responsable

Publié le vendredi, 19 juillet 2019

Selon la tradition républicaine, pour le respect  de la Constitution et en vertu de la démocratie, le Premier ministre Ntsay Christian a remis dans la journée du jeudi sa démission, tout le Gouvernement avec, auprès du Président de la République Rajoelina Andry Nirina qui l’a accepté dans la foulée.
24 heures après, l’Assemblée nationale, à travers la formation politique ayant obtenu le maximum des sièges, a proposé les noms du Premier ministre au locataire d’Iavoloha. Et ce dans le respect de l’article 54 de la Loi fondamentale.  Dès le lendemain, le Président de la République fait son choix en reconduisant au Palais de Mahazoarivo, Ntsay Christian. Jusque- là, le respect de l’Etat de droit marche à merveille. Un bon signe qui cautionne l’avenir meilleur, sous de bon augure ! C’est bien loin le temps où cet Art. 54 du Texte fondamental fut bafoué et violé par un régime dénué de l’éthique d’un Etat de droit et ignorant le principe de base de la démocratie. En 2014, il avait fallu 5 mois au moins au nouveau Chef d’Etat pour finalement pouvoir désigner un Premier ministre et encore avec l’aide décisive des espèces sonnantes et trébuchantes.  

Il est d’usage que dans les jours suivant l’élection des députés, le Premier ministre propose au Président de la République la démission de son Gouvernement. Chose qu’a fait hier Christian Ntsay dans la matinée, selon le décret lu par le Secrétaire général adjoint de la Présidence, Dina Andriamaholy. Une démission acceptée par, Andry Rajoelina, Président de la République, qui a chargé les membres du gouvernement démissionnaire d’assurer l’expédition des affaires courantes, jusqu’à la formation d’un nouveau Gouvernement.  Interrogé, le désormais ancien Premier ministre, Christian Ntsay, motive sa décision par le respect des dispositions constitutionnelles. « Nous sommes dans un état de droit. L’article 54 de la Constitution dispose que le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou groupe de parti majoritaire à l’Assemblée nationale. La session spéciale du Parlement est ouverte de façon officielle depuis deux jours maintenant au niveau de l’Assemblée nationale.

Sous l’impulsion de Rivo Rakotovao, la chambre haute va célébrer sa 60ème anniversaire la semaine prochaine. 5 jours de festivités qui s’apparentent à un défi mal placé d’un enfant gâté ayant perdu son vache à lait  5 jours de liesse. Quelle mouche a pu bien piquer le président du Sénat Rivo Rakotovao à tel point qu’il veut contre vents et  marrées célébrer une 60ème anniversaire d’une institution ? Du 22 au 26 juillet prochain, diverses activités seront au menu : messe d’ouverture, conférences débats, rencontres sportives, spectacles, stands d’expositions, don de sang, etc. Rivo Rakotovao s’entête pour cette célébration malgré les réticences dans les rangs même des sénateurs. En effet, il s’agit d’un non respect flagrant à l’encontre des valeurs républicaines. Le 60ème anniversaire d’une institution se fêtent-elles ? Et si la fièvre de la célébration piquaient les autres institutions, les ministères notamment en cette période remaniement, les régions et les communes ? Cette situation prouve sans ambages le niveau politique de celui-ci.

Un policier a été condamné à deux ans d’emprisonnement ferme pour corruption passive, par le Tribunal de première instance de Mahajanga.  L'affaire au centre de laquelle s’était retrouvé cet inspecteur de police, aurait également impliqué  trois brigadiers, lesquels ont  été relaxés au bénéfice du doute. Au mois de juin dernier, les quatre policiers, issus du poste de police d’Ambohimandambina – Mahajanga, avaient été  accusés d’avoir  fait subir des exactions et procédé à une détention arbitraire. Les policiers en question auraient exigé la somme de deux millions d’ariary, en contrepartie de la libération de détenus, selon les informations. Des victimes qui se sont tournées vers le démembrement local du Bureau indépendant anti-corruption pour porter plainte.

Et le combat continue !

Publié le jeudi, 18 juillet 2019

Les Barea, version compétions africaines CAN et CHAN ou mondiales, viennent de rehausser la dignité du pays et conforter l’assise de la fierté et l’unité nationale. L’équipe à Faneva Ima franchit le cap de niveau continental jamais atteint jusque-là. Nicolas Dupuis, le chef d’orchestre reconnu et respecté lançait royalement sur orbite le Onze national. La Nation toute entière manifestait sa reconnaissance. Le Chef de l’Etat s’était personnellement investi et cela pour redorer le blason et soutenir le sport notamment le football à Madagascar. Tout compte fait, les 25 millions de Malagasy sont fiers de l’exploit inédit de nos héros. Maintenant, le plus important consiste à poursuivre et redoubler d’efforts car le plus dur et le plus ardu restent encore et toujours à faire. Et le combat continue !
La 10 ème édition des Jeux des îles débute ce jour à l’île Maurice et ne se terminera que le 28 juillet prochain. Madagasikara, la Grande île, en tant que partie prenante et de façon active des iles de l’océan Indien, participera pleinement à ces compétitions sportives. A la différence de la CAN ou du CHAN dont le principal enjeu tourne autour du ballon rond, le sport roi, à l’échelle du Continent africain, les Jeux des îles s’ouvrent à toutes les disciplines sportives et ne touchent que les pays voisins, les îles de l’océan Indien. Pour ainsi dire, l’importance que revêt cette 10 ème édition des Jeux des îles pour Madagasikara n’est plus à démontrer. Madagasikara, le plus grand pays des îles de l’océan Indien, du moins géographiquement parlant, peine à mettre en valeur sa « grandeur » voire sa « puissance ».

Par assemblée générale (AG) de la Confédération africaine de football (CAF) interposée, le président Ahmad montre à qui de droit qu'il a toujours la confiance des présidents de fédération du continent. Hier, durant la 41e AG de la CAF, c'est à l'unanimité que le congrès a donné son quitus de l'exercice juillet 2017-juin 2018 au comité exécutif dirigé par Ahmad. Les membres de l'assemblée générale ont  répondu ainsi tacitement aux détracteurs du président de la CAF qui, ces derniers mois, a été victime d'une attaque en règle voire un harcèlement.

Un air irrespirable. L’atmosphère autour de la décharge d’Andralanitra, comme Ambatomaro, Antsobolo, Mahazo, Ambohimahitsy est totalement polluée. Depuis la soirée du dimanche dernier, une épaisse fumée noire est apparue dans le ciel à cause de l’incendie qui a eu lieu dans la décharge. Outre les enfants et les personnes âgées, les femmes enceintes et ceux ayant des problèmes respiratoires, ce sont les élèves au sein de l’Akamasoa qui sont les principales victimes. A cause de la fumée qui envahit les salles de classe, bon nombre des élèves sont suffoqués. Face à cette situation, les cours sont souvent interrompus.

 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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