Un travail axé sur la RN2. Le projet Antananarivo-Toamasina-Madagasikara (Tatom) assure la connectivité entre la ville d’Antananarivo et de Toamasina par le système de transport. En parallèle à cela, le projet vise également à promouvoir le développement industriel et l’investissement dans cette zone. L’atelier de clôture du projet d’élaboration du schéma directeur s’est tenu hier au Carlton Anosy. « Grâce au développement de l’ensemble de la zone Tatom, l’économie de Madagascar sera reconstruite et la société malagasy retrouvera sa stabilité.
Avant le 26 juin 2020, le Rovan'Antananarivo sera reconstruit. C'est le défi lancé par le Président de la République, Andry Rajoelina, lors de la pose de la première pierre des débuts de travaux de réhabilitation, il y a deux mois. Désormais, tout va s'accélérer pour atteindre cet objectif fixé par celui qui, également, a fait renaître de ses cendres l'hôtel de ville d'Antananarivo. Tout le monde devra ramer dans le même sens afin que la barque de la reconstruction de ce symbole de la souveraineté nationale arrive à bon port.
Officier supérieur de la Gendarmerie et administrateur civil de fonction, Laza Eric Donat Andrianirina succède au magistrat Jean Louis Andriamifidy, à la tête du Bureau indépendant anti-corruption. Le décret de nomination du nouveau directeur général du BIANCO a été pris par le Président de la République Andry Rajoelina, lors du tout premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, tenu hier après-midi au Palais d'Etat d'Iavoloha.
Traumatisés. Joelina Talata, 84 ans, et Victor Rasoa, 63 ans, le sont. Le premier est président de l’association Razan’ny Vohibola qui protège la forêt éponyme contre ses pilleurs. Ce résident de Tsarahasina, une des dépendances du Fokontany de Topiana, est le plus vieux de tous les Tangalamena de la localité. Le second est un proche collaborateur de l’association villageoise. Par amour pour l’environnement, il s’engage volontiers dans la surveillance du couvert forestier.
Une étendue de 2 100 km2. Madagascar abrite 2 % des mangroves du monde. Cette ressource naturelle contribue grandement au développement des zones côtières et participe à la conservation de l’écosystème. « Les mangroves offrent une vaste gamme de services de l’écosystème. Elles protègent le littoral contre les hautes vagues et l’érosion. Ces plantes constituent également un lieu d’habitat pour diverses espèces marines d’importance économique et alimentaire, notamment les crevettes, crabes et poissons ainsi que pour les oiseaux endémiques, les geckos et les lémuriens. En moyenne, la valeur des mangroves en termes de production halieutique et forestière s’élève respectivement à 23 613 $ / ha / an et à 38 115 $ / ha / an », avance Nanie Ratsifandrihamanana, directrice du Fonds mondial pour la nature (WWF Madagascar), à l’issue d’une étude cartographique sur l’évolution des mangroves à Madagascar.
Entre la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et celle des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Ahmad, est de passage dans son pays. Il embarquera d’ici peu pour l’île Maurice où il sera l’invité de marque à la cérémonie de clôture de la Xe édition des JIOI. Il a accepté d’accorder une interview à des journalistes malagasy durant lequel tous les sujets brûlants de la CAF et du football africain ont été abordés.
Question : Vous venez de vivre votre première CAN à 24 Nations et en été, vos réactions ?
Ahmad : « Contrairement à l’appréhension compréhensible de certains, c’était une réussite tant sur plan sportif que financier. Malgré la courte préparation accordée au pays hôte, l’Egypte s’est montré à la hauteur des attentes des amoureux du ballon rond et de la CAF. Je tiens ainsi à féliciter les autorités égyptiennes qui se sont impliqués réellement à la réussite de cette compétition qui exige des normes internationales au niveau de l’hébergement et de l’Etat des pelouses étant donné que 95% des joueurs en action sont des professionnels qui méritent d’être traité comme tels et ce afin de ne pas handicaper leur carrière sportive. En outre, la compréhension du Cameroun, prévu d’accueillir la compétition, était également très appréciée car elle a permis de mettre fin à des polémiques stériles sur cette organisation qu’on lui a retirée.
Après leur arrestation par les policiers du 7ème Arrondissement, le 18 juillet dernier à Andohatapenaka, deux auteurs présumés d’arnaque, un Malagasy et un Camerounais, ont été placés provisoirement en détention à la prison d’Antanimora. Motifs : utilisation de faux billets de banque et escroquerie. L’un d’eux prétendait savoir fabriquer des faux billets de banque et était à la recherché de clients. Il a porté son choix sur des affairistes comme cibles.L’escroc propose à son interlocuteur que si celui- ci lui donne 3 millions d’ariary, il échangera cette somme contre des fausses coupures d’une valeur de 9 millions d’ariary. Pour mieux convaincre son vis-à-vis, l’arnaqueur feint de lui montrer un échantillon, un billet de 20 000 ariary. Informée sur cette situation, la Police a établi un plan afin d’arrêter le suspect. Un renseignement avance que celui-ci séjourne dans un hôtel sis à Andohatapenaka où les Forces de l’ordre se sont dépêchées sur les lieux. C’était dans ces circonstances que le suspect était surpris dans sa chambre d’hôtel. Dans la pièce, la Police a découvert différents objets comme des feuilles de papier, des bouteilles contenant des solutions suspectes et supposées servir à la fabrication des fausses coupures.
Sur le chemin de la démocratie et de la réconciliation nationale. Tel est le thème de la cérémonie d’inauguration de la rue Zafy Albert, hier. Longeant de 700m, ce tronçon de route qui porte le nom l’ancien Chef de l’Etat malagasy, commence au stade d’Alarobia jusqu’au virage menant vers Analamahitsy. D’après fils du défunt, Zafy Richard, la famille a choisi le 5ème Arrondissement pour porter le nom de l’ancien Président, un lieu que ce dernier a tant aimé. « Jusqu’à sa mort, le Professeur n’a jamais quitté cet endroit pour aller vivre au Palais présidentiel ou ailleurs », se souvient-il. Madame le maire, Lalao Ravalomanana, quant à elle, a avancé dans son discours qu’Antananarivo est un bien commun de la population malagasy. Sur ce, la Municipalité n’a pas hésité d’accepter la demande de la famille. D’ailleurs, le Président Zafy Albert est une personnalité marquant l’Histoire de Madagascar. Outre la rue, une stèle commémorative portant son nom sera installée à Antaninarenina, et dont l’inauguration aura lieu le 13 août prochain.
Alors que tout est encore flou en ce qui concerne la désignation du chef de l’opposition officiel, Marc Ravalomanana agit déjà comme tel sur la scène internationale. C’est du moins l’impression que se dégage si l’on se réfère au déplacement du patron de Tiko au siège de l’Union européenne (UE) à Bruxelles. Selon les informations parvenues au pays, en effet, l’homme se serait fait inviter auprès de « hauts responsables » de l’Union européenne et ce, avec le soutien actif de son copain de toujours, le député européen Louis Michel. L’on ignore quels hauts responsables de l’UE exactement il a rencontrés, de même la teneur des discussions qui se seraient tenues dans ce cadre. Néanmoins, tout porte à croire que, à travers ce déplacement (officieux), Marc Ravalomanana veut amener ses interlocuteurs à le considérer d’ores et déjà comme le chef « naturel » de l’opposition, en étant à la tête du premier parti qui s’est présenté comme tel auprès des instances internationales, à l’instar de l’UE. Une « caution morale » destinée à faire pression auprès de l’Assemblée nationale malagasy au sein de laquelle le sort de l’opposition officielle ainsi que de son chef sera scellé. Il faut savoir, cependant, qu’en l’état actuel de la législation, rien ne permet à Marc Ravalomanana d’être assuré du statut qu’il convoite. En effet, la loi n°2011 – 013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition n’a pas précisé si le titre en question doit revenir obligatoirement au chef d’un parti d’opposition représenté à la Chambre basse. Tout au plus s’il y est question de « parti légalement constitué ou groupe politique et qui développe pour l’essentiel des positions et des opinions différentes de celles du Gouvernement ».