« Une nouvelle histoire à écrire ». Tels sont les qualificatifs énoncés par le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto, vendredi dernier, lors de la passation de pouvoir entre lui et Vonintsalamana Andriambololona, le ministre sortant. Effectivement, une nouvelle vision a été fixée par le nouveau Président de la République afin de développer Madagascar. Ainsi, de nombreux projets découlent de cette vision. En tout cas, d’après le ministre entrant, la loi de Finances initiale 2019 (LFI) sera malgré tout respectée. Pour lui, les budgets fixés seront amplement suffisants pour démarrer. « Les projets envisagés par le Président Andry Rajoelina sont certes très ambitieux. Nous les avons déjà scrutés ensemble. Et nous avons conclu que les sommes prédéfinies suffiront à atteindre les objectifs fixés. En plus, c’est une loi et il faut donc la respecter », développe Richard Randriamandranto. La loi de Finances rectificative attendra surtout la composition de l’Assemblée nationale, sans oublier que les élections législatives auront lieu au mois de mars prochain.
Appel d’une jeune fille malagasy qui a vécu en Suisse avec ses parents adoptifs. Rahantavololona Joséphine, 24 ans, née le 9 novembre 1994 à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) d'Antananarivo recherche actuellement sa mère biologique dénommée Joséphine Telovavy, 46 ans. Elle veut également savoir si elle a encore des demi-frères et sœurs à Madagascar. En effet, quelque temps après sa naissance, elle a été adoptée par un couple marié suivant l’ordonnance du Tribunal du 14.8.1995. Son acte de naissance délivré dans le premier Arrondissement d’Antananarivo mentionne que cette personne recherchée, aurait dû vivre à Antsahamaina -Andafiavaratra. Les informations qu’elle a à ses dispositions, indiquent qu’après la mort de sa grand-mère Marie Jeanne à Ambolomadinika Toamasina, Joséphine Telovavy habitait dans la maison de son grand-père et de sa nouvelle grand-mère, dont l’adresse est inconnue. Pour diverses raisons, elle a déménagé à Antananarivo, dans l'espoir de trouver du travail.
Depuis le 8 janvier dernier, Ando Tiana, une jeune étudiante malagasy résidant dans une banlieue parisienne, n’a plus donné aucun signe de vie. Par conséquent, il est difficile de savoir ce qu’elle est devenue. Mais le plus inquiétant dans cette affaire, c’est ce silence des autorités françaises de la Métropole. Ni la Police, ni la Gendarmerie de l’Hexagone, pourtant réputées pour la rapidité de leurs investigations, n’ont donc daigné à fournir les moindres informations pour que l’opinion malagasy, mais aussi locale puissent au moins avoir une idée de l’évolution de l’enquête sur cette disparition de la jeune malagasy.
Aberrante. Tel pourrait – on qualifier la scène qui s’est passée hier du côté du bâtiment abritant les anciens bureaux des ex – conseillers auprès de la Présidence, durant le régime HVM. Lesdits bureaux, plus précisément au sein de la direction Agence malagasy de développement économique (ADMP) au 2ème et 3ème étage, sont situés à proximité du Palais d’Ambohitsorohitra. Vers 8 heures de la matinée, le départ d’un camion transportant des matériels à son bord a attiré l’attention. Alertés par des témoins, les journalistes ont pu faire le déplacement sur les lieux pour constater de visu la situation. Effectivement, le camion effectuait déjà son 2ème voyage avec des matériels composés de fournitures de bureaux et de matériels informatiques qui ont été transportés vers le domicile d’un ancien conseiller auprès de la Présidence, Hugues Ratsiferana à Ampasanimalo. Pourtant, un inventaire des matériels a déjà été effectué après l’investiture même du Président, Andry Rajoelina le 19 janvier dernier. Ceux qui transportaient les matériels n’avaient en leur possession aucun papier. Pire, l’intendant du Palais d’Ambohitsorohitra n’était pas au courant de cette opération alors qu’il est le premier responsable qui doit être avisé pour ce genre d’opération. Un dénommé Tantely aurait dirigé cette action et n’avait même pas pris la peine d’appeler ledit intendant du Palais.
Le chantier du Rova de Manjakamiadana, suspendu depuis plusieurs années, va enfin reprendre. Le chantier va démarrer incessamment. Andry Rajoelina se donne jusqu’au 26 juin 2020 pour la finition des travaux. Symbole de l’histoire de l’unité et de la souveraineté de Madagascar et patrimoine national de la Grande-île toute entière, l’édifice partait en flammes le 6 novembre 1995. Un incendie criminel dont les motifs et les auteurs demeurent encore un vrai mystère aujourd’hui, 23 ans après. Une très grande partie des objets, des tableaux et autres œuvres d’art a aussi été perdue dans l’incendie. Seule une infime partie a pu être sauvée et conservée. 45 tableaux détruits dans l’incendie ont été reproduits et remis par le Gouvernement allemand aux autorités en 2015, grâce à des photos prises en 1988, avant une reconstruction du Palais. En tout cas, depuis l’incendie, le Rova de Manjakamiadana également appelé l’Anatirova ou le Palais de la Reine n’a été réhabilité qu’en partie. Et ce malgré les promesses des dirigeants successifs dans le pays et des premières levées de fonds. Cela fait plusieurs années que le chantier du Palais de la Reine est maintenant à l’arrêt.
Meurtrière. De par sa situation géographique et subissant les aléas climatiques souvent meurtriers, Madagascar s’expose aux effets pervers du changement climatique. Ces derniers temps, la persistance d’une météo à fortes précipitations déclenche des accidents naturels particulièrement mortels à Antananarivo. A cela s’ajoute l’incurie des responsables publics en particulier les élus de la ville. Le cas du Fokontany de Tsimialonjafy Ambanin’Ampamarinana, victime d’éboulements, nous affecte profondément avec un lourd bilan en pertes de vies humaines et en dégâts matériels. En effet, quinze personnes ont péri et quatre maisons d’habitation détruites. Les hommes du Génie militaire dépêchés par l’Etat –Major d’Andohalo et ceux des pompiers ont pu finalement venir à bout d’extirper les corps des deux dernières victimes. Un bilan, malheureusement, lourd dû en grande partie à l’irresponsabilité meurtrière des élus chargés de la gestion citoyenne de la ville. En principe, les édiles de la cité s’occupent du bien-être de la population de leur circonscription. Une obligation de service à laquelle ils doivent s’attendre ! Le premier magistrat de la ville est tenu responsable des conditions d’existence (habitat, environnement, état des infrastructures, etc.) de la cité. Il appartient au maire de veiller à l’amélioration de la condition de vie des citoyens. Il ou elle a été élue pour ! Pour assurer la sécurité de la vie des concitoyens, il ou elle doit oser prendre des décisions courageuses, fût-ce, impopulaires. Car il importe de sauver des vies humaines. S’il existe des zones que l’on doit déclarer « inhabitables », à cause des dangers menaçants qu’elles présentent, il faut le faire et agir sans hésiter. Quand il y a mort d’hommes, il y a toujours péril en la demeure ! Sous d’autres cieux, certains maires ayant fait preuve d’incurie qui avait coûté la vie des concitoyens ont été jugés coupables et punis par la Justice en écopant des peines d’emprisonnement.
Un Gouvernement misant sur la rapidité et l’efficacité. La cérémonie de passation de service entre la nouvelle ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo et l’ancienne ministre de la Culture, de la Promotion de l’artisanat et de la Sauvegarde du patrimoine sortante, Johasy Eléonore, a été effectuée hier à la Bibliothèque municipale d’Anosy, également le siège du ministère de la Culture. Une transmission de pouvoir qui s’est déroulée dans le calme et sur une note positive puisque les deux ministres, avant tout des femmes malagasy, se sont fait preuve de respect et de fraternité notamment pendant leur discours respectif.
Après la signature et l’échange des documents de passation, la ministre sortante a pris la parole et a souligné que c’était un vrai honneur pour elle d’avoir servi le pays en occupant pendant quelques mois seulement la place du ministre de la Culture. « J’étais satisfaite du travail que moi et toute mon équipe avions fait pendant ces quelques mois. Je n’aurais pas réussi à exercer ma fonction et à mener à bien les projets sans l’aide de mes collaborateurs. Actuellement, nous arrivons à un autre stade. Nous avons élu notre nouveau Président et avec cette nouvelle aventure, je pense que nous pouvons arriver encore plus loin et réussirons à promouvoir cette domaine que nous aimons tous : la Culture. Je tiens également à féliciter la nouvelle ministre pour sa nomination. Un devoir difficile l’attend, mais je pense qu’elle est déjà prête à relever le défi », confie la ministre sortante Johasy Eléonore durant son discours.
Le 26 janvier est destiné à la célébration de la Journée internationale de la douane (JID). Pour marquer cette journée, exceptionnellement, l’Administration douanière malagasy a organisé hier, au Carlton Anosy, une grande conférence sous le thème : « Des frontières plus smart pour des échanges commerciaux fluides et un mouvement sans entrave des personnes et des marchandises ». De ce fait, cette année, l’objectif principal est donc de fluidifier et d’accélérer le mouvement transfrontalier des marchandises et des personnes, sans oublier les moyens de transport. « En signant l’accord de facilitation des échanges, Madagascar est entré dans ce mouvement de fluidification. Des mesures ont déjà été appliquées comme à l’aéroport d’Ivato. Et d’autres mesures viendront. Certains points sont en effet à améliorer comme la durée », souligne directeur général des douanes. Dans cette optique, cette démarche novatrice s’articulera sur deux axes. Le premier concernera la refonte du système opérationnel avec l’insertion des nouvelles technologies. Quant au second point, il consistera à mettre en place une organisation plus intelligente. Pour cela, la Douane malagasy renforcera les efforts des pouvoirs publics tout en atténuant les menaces inhérentes aux flux transfrontaliers. « Aujourd’hui, avec les différentes prises en matière de trafic de stupéfiants, nous avons découvert que la Grande île est vraiment une plaque tournante pour les trafiquants. Ces derniers font notamment passer la drogue via Madagascar avant de l’exporter dans tout l’océan Indien. De ce fait, la douane doit consolider ses actions pour stopper ce réseau de trafic. Il ne faut pas oublier que la protection de l’économie nationale fait partie de nos attributs », détaille le DG des douanes.
Une semaine ou presque de recherches inlassables, les corps des quatre victimes enfouis sous terre à la suite du terrible éboulement survenu à Tsimialonjafy-Mahamasina, ont été tous finalement retrouvés. Les deux derniers, ceux d’un couple, et qui ont posé le plus grand problème aux sauveteurs, ont été dégagés des décombres dans la soirée du jeudi 24 janvier. Ce qui ramène donc à 16 le nombre des victimes tuées à la suite des intempéries dans le pays.
« Le cadavre de la femme était remonté en surface en premier vers 21h. Ce n’était seulement que deux heures après que celui de son mari fut à son tour retrouvé. L’extirpation des dépouilles des malheureux ont ainsi marqué la fin de ces recherches particulièrement longues et ardues », a déclaré le commandant Randrianarisoa, le chef de corps des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna. Bien que les restes humains récemment dégagés des décombres soient déjà en état de décomposition avancée, les sauveteurs ont pu encore les identifier. Les pompiers, les militaires (Etat-major) et le Corps de protection civile (CPC), les policiers, les gendarmes, sans oublier tous les volontaires comme les scouts (« Fanilo ») ou autres, ont donc pu finalement crier victoire.