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Les corrections des feuilles d'examen du baccalauréat s'accélèrent en cette deuxième semaine. Les estimations de 20 jours pourraient être respectées s'il n'y a pas de complication.  De ce fait, les résultats du Bacc de l'année 2022-2023 seront publiés avant le début des Jeux des îles de l'océan Indien, le 23 août. Selon le ministère de tutelle, les délibérations commenceront le 17 août. Par contre, la note de délibération n'a pas été communiquée.

En outre, malgré les aléas rencontrés lors des épreuves, et notamment les fuites de sujets, la phase de correction des copies se déroule normalement. Néanmoins, selon les enseignants chargés des corrections, une baisse du niveau global des étudiants a été remarquée.

Une baisse de niveau des candidats dans les séries A2 et C a été la plus notable. En effet, de nombreux élèves en série littéraire ont eu des difficultés dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques et physique-chimie. Par rapport à la session précédente, beaucoup de candidats ont remis des feuilles blanches. Si l'épreuve d'histoire et de géographie était à craindre au niveau des baisses de note, c'est dans les autres matières que le bât blesse.

Malgré une annonce tonitruante réalisée il y a quelques semaines, la hausse des frais des « taxi-be » dans la Capitale à 800 ariary a été finalement abandonnée. Ainsi, l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) a tenu parole en affirmant que la hausse serait conditionnée par le maintien du tarif de la visite technique. Après des négociations menées auprès de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) par la Mairie d’Antananarivo-ville, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, ainsi que l’Agence des transports terrestres (ATT), les droits à payer pour la visite technique et la carte violette ont été maintenus à leur ancien tarif. L’information a été dévoilée hier par la DGSR. Dès jeudi dernier, lors d’une réunion de toutes les parties prenantes, l’issue des pourparlers a été très attendue. 

Rehaussons le débat !

Publié le lundi, 31 juillet 2023

Concentrons-nous sur le vrai problème, le seul ennemi, du pays : la misère. Rejoignons les hauteurs et laissons en bas les joutes inutiles en survolant les vaines querelles des pâquerettes. Les Malagasy, en prise à une terrible pauvreté, ont besoin, de manière urgente, la vraie solution pour les sortir de ce cercle vicieux.

C’est navrant de constater que les femmes et les hommes, censés être des élites de la Nation, se tuent, s’entredéchirent dans des débats stériles. Ils passent l’essentiel de leur temps à se chamailler sur de faux problèmes. Des cris de poules et des combats de coqs qui font honte à la dignité du pays. Rien de plus qu’une cacophonie qui, au final, irrite et lasse l’opinion.

« Il ne peut pas y avoir de développement sans un secteur privé performant. Et le secteur privé ne peut pas se développer sans financement. Il n'y a pas d'investissement sans financement. Et il n'y a pas de financement sans confiance. Il n'y aura pas de confiance et de coopération s'il n'y a pas de dialogue à long terme ». Les propos du ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, étaient fermes hier à Ankorondrano à l'occasion de la signature du Pacte de programmation industrielle. 

La célébration des 40 années de carrière musicale de la chanteuse Poopy se poursuit. Après l’énorme succès du concert qui s’est tenu au Palais des Sports, Mahamasina à la fin du mois d’avril dernier, Poopy, de son vrai nom Helianta Ramahavalisoa, va pour un autre grand rendez-vous. Cette fois-ci, la diva de la chanson malagasy a décidé de continuer la fête à Antsahamanitra. 

Une histoire intrigante ! Mariée à un Européen, une jeune femme domiciliée dans la Capitale est nantie. Elle ne manque de rien : voiture, etc. Et elle a une belle soeur de 20 ans qui est de passage à Tanà, depuis quelques mois déjà. 

Durant son séjour en ville, cette dernière a été hébergée par sa belle soeur mariée à cet étranger. 

Malheureusement pour cette dernière, elle est loin d'imaginer à quel point l'autre fille est jalouse, quitte jusqu'à chercher à lui ôter la vie. "La petite jalouse n'aurait pas supporter de voir le train de vie que mène sa belle-soeur et elle aurait même juré d'en finir avec la dame, tôt ou tard", commente une source. D'ailleurs, la victime elle-même s'est exprimée sur les réseaux sociaux à propos des menaces de sa belle-soeur qu'elle a accueillie sous son propre toit. Joignant l'acte à la parole, la jeune visiteuse jalouse et indélicate, a alors monté un piège diabolique, ne pouvant que viser le meurtre de sa propre belle-soeur. Profitant du fait que l'épouse de l'Européen a voulu vendre sa voiture, la jalouse a sauté sur l'occasion pour mettre en oeuvre son plan machiavélique. Elle a proposé à son hôtesse de lui trouver un acheteur pour le véhicule.

C’est au tribunal Anosy ce jour qu’aura lieu le second procès entre Brigitte Razaka et Lola Rasoamaharo. Bien que ce dernier soit en prison suite à sa condamnation à 5 ans d’emprisonnement pour extorsion de fonds, menace et  diffamation envers la première, celle-ci continue de réclamer son droit. Cette fois –ci, les deux parties se retrouvent dans un procès en civil pour recouvrement déposé par Brigitte Razaka. Elle entend prouver devant la justice, avec les pièces afférentes, que c’est  son adversaire qui lui doit une somme importante et non le contraire. « Sur la base d’un contrat clair et explicite établi en 2019 qui, à ce jour, laisse la plaignante créditrice, Lola Rasoamaharo veut contraindre celle-ci à lui payer la somme de 885.000.000 ariary. Montant arbitraire à propos duquel  Lola Rasoamaharo n’a avancé aucun justificatif ; malgré les demandes répétées formulées par la plaignante », a révélé Maître Andriamparanirina Fanja, l’avocat de Brigitte Razaka, lors d’un point de presse au mois de mars dernier.

La une du 31 juillet 2023

Publié le dimanche, 30 juillet 2023


La première vague d’attribution de logements sociaux a été effectuée ce week-end pour Vatofotsy-Antsirabe. Ainsi, les bénéficiaires ont été tirés au sort. Comme cela, tous ceux qui ont déposé une demande pour obtenir un logement ou un terrain ont eu la même chance. En tout, 78 familles vont avoir leur « Trano mora » et 100 autres vont obtenir un terrain prêt à bâtir à Ivohitra, et ce parmi quelques milliers de dossiers reçus.
Les travaux entrepris sur les maisons entrent dans la phase de finition et les terrains à aménager sont déjà prêts. Le tirage été effectué en présence des commissaires et des représentants du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) afin qu’il puisse se dérouler dans la transparence et la légalité.
« Le coût des travaux sur les maisons concernées par ce projet coûte cinq fois moins cher que celles construite dans nos îles sœurs comme La Réunion ou l’île Maurice. Leur prix a été réduit au strict minimum, sans toutefois minimiser leur solidité et les normes de construction. Cette politique est menée par l’Etat malagasy afin d’offrir un habitat décent à tous les Malagasy, surtout les gens les plus nécessiteux », selon le secrétaire d’Etat chargé de la Nouvelle ville et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa.
Ce dernier a aussi ajouté que des négociations sur la facilitation de crédit auprès des banques primaires sont en cours pour ceux ou celles qui souhaitent s’engager dans des ventes-locations. En plus, avec la collaboration du Fonds souverain malagasy (FSM), une banque de développement sera mise en place pour que les ménages malagasy puissent accéder facilement à des prêts immobiliers.
En plus du « Building Mora » d’Ivato, les autres tirages au sort pour les « Trano Mora » seront menés bientôt dans les villes de Nosy Be, Morondava, Antsiranana et Toamasina. Ces tirages au sort seront effectués avant que le Président de la République remette la clé entre les mains des nouveaux propriétaires.
Il est à noter que le Secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat (SENVH) envisage de construire 40.000 logements à bas prix, en l’espace de cinq ans, sur tout le territoire national.
N.R.

Le Président Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de la campagne de distribution des Vatsy Tsinjo au profit des ménages les plus vulnérables et les plus défavorisés, samedi. Le Chef de l’Etat s’est rendu non loin de son domicile, dans le Fokontany d’Ambatobe pour procéder à ce lancement officiel. Devant être présents à cette distribution, l’épouse du Chef de l’Etat ainsi que ses enfants ont fait défaut, pour une bonne raison.
 Ils sont actuellement en déplacement dans le Sud, informe le Président Rajoelina. Une descente qui permettra aux membres de la famille Rajoelina de constater de visu la souffrance de ceux qui vivent dans ces Régions et de procéder à des actions sociales. Le Président Rajoelina rappelle en effet que les populations de ces localités sont obligées d’attendre la pluie pour avoir de l’eau. Il soutient que même si la situation dans la Capitale est difficile, elle reste plus envieuse comparée à celle d’autres Régions dans le pays.
Tandis que l’épouse du Chef de l’Etat et ses enfants sont dans le Sud pour des actions sociales, le Président Rajoelina a choisi de rester dans la Capitale pour rencontrer ses voisins directs d’Ambatobe qui  ont été les premiers bénéficiaires des Vatsy Tsinjo. Cette aide sociale vise à aider les parents en situation précaire qui éprouvent des difficultés à subvenir aux besoins de leurs enfants en cette période de vacances scolaires, des enfants qui bénéficient d’ordinaire d’une cantine scolaire durant l’année scolaire. Il s’agit en outre pour le Chef de l’Etat de démontrer son amour pour ses concitoyens. Chaque ménage bénéficiaire a reçu un sac de riz.
Les ménages des autres Arrondissements de la Capitale doivent également bénéficier de cette action sociale. Il en est de même pour les ménages des autres Régions de Madagascar. Le Chef de l‘Etat, dans une brève allocution, a souligné que de nombreux autres dons et aides seront remis pour la population vulnérable en particulier et la population malgache en général. « L’humain sera priorisé », martèle le résident d’Ambatobe. Durant cette rencontre avec ses voisins, le Président Rajoelina s’est engagé à construire un terrain de basket moderne pour le Fokontany et a émis le souhait de voir son Fokontany être doté d’un lieu de rencontre, du type tranompokonolona.
L.A.

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Editorial

  • Fier d’être … malagasy !
    A l’invitation officielle de l’université de Mahajanga, Ylias Akbaraly, président de Redland (holding du Groupe Sipromad, Thomson Broadcast, Gates – Air), animait une conférence auprès des étudiants de ladite université. En gros, 4000 étudiants, très enthousiasmés, étaient venus assister à la conférence du multimilliardaire. En 2017, Forbes Afrique classait Ylias Akbaraly comme la première fortune à Madagasikara et le quatrième en Afrique. De la troisième génération à partir de son grand-père, Meraly Menjee, qui débarquait dans la Grande île en 1918 en provenance de Gujaratie, Ylias Akbaraly né en 1969 a repris Sipromad fondée par son père Sermamod Akbaraly et la diversifiait pour devenir un groupe voire un holding puissant à Madagasikara. Né sur le sol malagasy, Ylias Akbaraly affiche fièrement de sa nationalité malagasy. Et partout où il animait une conférence, Ylias tient toujours à faire valoir haut son identité malagasy et cela avec une fierté telle qu’il impressionne…

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