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LA UNE DU 03 AOÛT 2023

Publié le mercredi, 02 août 2023

 Personne ne s’y attendait. Aucune rumeur n’a précédé cette ruée de presque toute la population de Mangalaza, chef-lieu de Fokontany, de la banlieue d’Ambatondrazaka, qui se lança à l’assaut de la Maison centrale, la nuit de mardi. 

Une foule de gens de tous âges, dont des mères de famille avec leurs bébés dans les bras, en début de soirée, armés d’objets tranchants quand ce ne sont pas de pierres et de gourdins, ont quitté leur village, Mangalaza, à près de cinq kilomètres de cette prison où sont détenus, en mandat de  dépôt (MD), six des leurs. Et de se bousculer pour franchir l’enclos, en commençant à charger le personnel à qui échoit la sécurisation de l’endroit.  : « Libérez immédiatement et sans conditions nos parents emprisonnés dedans. Car ce furent nous tous, habitants de Mangalaza,  qui ont été les auteurs de l’assassinat des voleurs de bœufs dont notre village a été le théâtre ! » . La situation fut donc telle que la garde pénitentiaire a dû tirer une salve – sept coups, selon le voisinage -  en l’air pour dissuader cette foule. L’initiative n’a pas eu tout à fait le résultat escompté.

Une localité de passage de la route minéralière de Base Toliara. Les habitants du Fokontany de Marofatike, Commune de Maromiandra, restent optimistes quant à la reprise dudit projet. Ce dernier leur a offert plusieurs opportunités lors de son opération dans le District de Toliara II, à en croire le chef du village, Mahioky Rambeloson. « L’adhésion de la population de Marofatike à ce projet reste intacte. Elle se renforce même avec l’espoir d’une vie meilleure que nous continuons de mettre dans cette exploitation. Bon nombre de jeunes de notre Fokontany ont déjà eu la chance de travailler pour cette compagnie. Et nous restons convaincus des opportunités qu’elle va offrir au moment de la reprise de ses activités, ne serait-ce qu’en termes d’emplois », réitère ce chef de village.

Un problème persistant sur la santé publique à Madagascar. La malnutrition chronique, ou retard de croissance chez les enfants âgés de moins de 5 ans, continue de faire parler d’elle. Et ce malgré la baisse du taux y afférent, passant de 47% en 2017 à 39,8% en 2023. Etrangement, les hautes terres centrales restent les plus touchées par ce fléau alors qu’elles regroupent les Régions à forte capacité productive, à savoir Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro et Analamanga. Selon les études, le taux de malnutrition chronique élevé y est dû aux carences énergétiques des nutriments. La majorité des habitants mangent en quantité mais pas en qualité.

« L’unité dans la diversité » n’est pas encore atteinte à Madagascar en matière de violence. Les discriminations et la mise à l’écart de femmes et des jeunes prévalent encore. Afin de lutter contre la violence, surtout celle basée sur le genre, des jeunes issus de volontaires des Nations Unies (VNU) et les U-Reporters sont sur le terrain et parcourent les Fokontany de la ville. A travers le projet Immediate Reponse Facility (IHF), ils mènent des campagnes de sensibilisation à Toamasina.

De la vigilance !

Publié le mercredi, 02 août 2023

Attention ! Coup de frein, svp !

Le sénateur Tsiebo Mahaleo, au nom de la tribu Bara, a officialisé la demande pour créer une Région à part entière. La nouvelle recrue portera, au cas où, le nom de « Région Vohibasia ». Un nouveau découpage territorial qui conduirait l’éclatement de la Région Atsimo-Andrefana, l’ancienne province de Tuléar, en trois Régions. En effet, bien avant la démarche de Tsiebo Mahaleo, le député Marco Tsaradia a déjà mis sur le tapis la proposition pour l’autonomisation du plateau Mahafaly soumettant ainsi la mise en place d’une nouvelle Région qui devait porter le nom de « Région Onilahy Menarandra ». Et ainsi, compte tenu de ces « désidératas », le nouveau découpage territorial de Madagasikara se composerait de 25 Régions. 

Les croisières sur mer has-been. Le must, désormais, c’est de passer frénétiquement d’un continent à l’autre en avion, en une vingtaine de jours. Japon, Inde, Kenya, Malaysie ou encore les Philippines sont inscrits au même titre que Madagascar dans la liste des escales de l’itinéraire de la prestigieuse croisière aérienne organisée par la société Abercrombie & Kent. Cette croisière débutera au mois de février de l’année prochaine pour une durée de trois semaines. Les croisiéristes vont visiter près d’une trentaine de destinations de rêve un peu partout à travers le monde à bord d’un Boeing 757 complètement réaménagé afin d’optimiser le confort pour la cinquantaine de passagers qui auront déboursé la coquette somme de 165.000 dollars pour faire le tour du monde en mode VIP.

La neuvième édition des Jeux de la Francophonie bat son plein à Kinshasa et les talents malagasy se font remarquer dans chaque domaine de la compétition. Parmi les nombreux moments marquants de cette compétition, le groupe de danseurs Moustik Crew  a été particulièrement remarqué. Les six garçons ont réussi à décrocher la victoire durant leur première prestation qui s’est tenue mardi dernier. L’équipe malagasy de danse hip-hop, en quête de médaille à Kinshasa, RD Congo, a brillé  lors de cette  neuvième édition des Jeux de la Francophonie. Le show des six garçons menés par le danseur Angeluc Rehava a enflammé la scène et tous les spectateurs avec. Nos danseurs ne sont plus qu’à quelques pas de la consécration, et la nation malagasy espère que ces jeunes ramènent une médaille d’or au pays.

Les athlètes malgaches ont poussé un coup de gueule contre l’organisation des  IXes Jeux de la Francophonie qui se tiennent depuis le 28 juillet dernier du côté de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Des couacs dans l’organisation des Jeux ayant affecté la performance de certains athlètes.

«  On a dû déménager trois fois parce qu’il n’y avait pas assez de places pour toute la délégation malgache. A chaque fois à minuit. Beaucoup d’athlètes manquent de sommeil et cela a beaucoup joué sur leurs performances lors des demi-finales, surtout en athlétisme », a déploré Kristina Rakotobe, dans une vidéo datée de mardi, avant le match de la sélection malgache de basketball contre la sélection du pays hôte.

Deux jours après l'évasion de six détenus de la Maison centrale de Mananjary, l'heure est encore aux recherches. Hier, les autorités n'ont toujours pas réussi à retrouver les traces des fugitifs, des condamnés à perpétuité pour meurtre. Malgré cela, on assiste au raidissement des mesures prises pour les retrouver. Les contrôles et autres fouilles des usagers de la RN25 ont été renforcés. Mêmes mesures draconiennes pour tous ceux qui naviguent sur le canal des Pangalanes, côté sud et ouest.

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Editorial

  • Fier d’être … malagasy !
    A l’invitation officielle de l’université de Mahajanga, Ylias Akbaraly, président de Redland (holding du Groupe Sipromad, Thomson Broadcast, Gates – Air), animait une conférence auprès des étudiants de ladite université. En gros, 4000 étudiants, très enthousiasmés, étaient venus assister à la conférence du multimilliardaire. En 2017, Forbes Afrique classait Ylias Akbaraly comme la première fortune à Madagasikara et le quatrième en Afrique. De la troisième génération à partir de son grand-père, Meraly Menjee, qui débarquait dans la Grande île en 1918 en provenance de Gujaratie, Ylias Akbaraly né en 1969 a repris Sipromad fondée par son père Sermamod Akbaraly et la diversifiait pour devenir un groupe voire un holding puissant à Madagasikara. Né sur le sol malagasy, Ylias Akbaraly affiche fièrement de sa nationalité malagasy. Et partout où il animait une conférence, Ylias tient toujours à faire valoir haut son identité malagasy et cela avec une fierté telle qu’il impressionne…

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