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Silencieux depuis des mois, sauf à travers les spots de sensibilisation sur les gestes sanitaires face au Covid-19, le coach de l’équipe nationale, Nicolas Dupuis s’est exprimé enfin sur des sujets brûlants concernant ses protégés…
La Vérité (+) : Comment se passe cette période de confinement ?
Nicolas Dupuis (=) : «  Comme tous les habitants de Madagascar, nous sommes, ma femme et moi, confinés et faisons en sorte de respecter au maximum les consignes qui nous sont données. Je trouve que l’Etat malagasy gère très bien cette crise du Covid-19. »
(+) : Quid des joueurs des Barea ?
(=) : « Nos joueurs semblent vivre ce moment difficile très sagement. Je sais qu’ils entretiennent physiquement et j’espère les retrouver en pleine forme au mois de septembre. De mon côté, je visionne beaucoup de matchs de nos adversaires futurs et sur nos rencontres passées et en parallèle je travaille sur le dossier de la future académie des Barea. Bref, tout le monde pense, et vit toujours football en dépit de la situation actuelle car il faut penser également l’après Covid-19. »
(+): Vous avez sans doute entendu parler de l’appel d’offres de la Fédération nationale sur le futur équipementier des Barea ?
(=) : « Oui mais bizarrement, j’ai appris ça comme tout le monde à travers la presse et plus précisément de votre journal. Je ne suis pas là pour juger de l’appel d’offres effectué, seulement je regrette que GARMAN n’a pas eu à y répondre. En effet, je suis quelqu’un de  respectueux et fidèle. J’aurais aimé que cet équipementier qui nous a habillés très correctement à la CAN soit sollicité. Après qu’il gagne ou pas l’appel d’offres, c’est une autre histoire. Il me semble également aussi surprenant que des grandes marques comme Adidas, Puma, Nike ne soient pas non plus interrogées. »
(+) : Vous avez des doutes sur l’équipementier qui aurait remporté l’appel d’offres ?
(=) : «  En aucun cas je ne permettrai pas de juger l’équipementier choisi dont je ne connais même pas les produits et certainement que je ne suis pas le seul. Je dis simplement que mes joueurs sont formidables, nos supporteurs sont fantastiques et qu’aujourd’hui, après les bonnes prestations précédentes, Madagascar mérite d’avoir un équipement de très belle qualité. »
(+) : Dans le cas contraire, il serait souhaitable de refaire un appel d’offres ?
(=) : « Sachant que nous avons un peu de temps devant nous, je préconise d’effecteur cet appel d’offres en sollicitant, je dis bien solliciter, un maximum d’équipementiers de renom. Et c’est souhaitable également d’interroger les premiers intéressés à savoir les joueurs. Je persiste qu’ils méritent le meilleur donc un équipement de grande qualité. Aidés par toute une Nation, les Barea ont porté haut les couleurs malagasy. »
Propos recueillis par Rata



La seconde période d’état d’urgence sanitaire à Madagascar prendra fin dans quelques jours. Et la question qui se pose est : « y aura ou y aura pas déconfinement ? ». D’après les explications, hier, du ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, sur les ondes nationales la poursuite ou non du confinement dépend de tout un chacun.
Le coronavirus a fait son apparition vers la fin du mois de décembre 2019. Quelques mois après, presque tous les pays sont en confinement. Les gouvernements recommandent aux citoyens de rester chez eux pour une durée déterminée, en moyenne 15 jours, mais renouvelable. Madagascar n’échappe pas à cette triste réalité. Elle entre même dans une seconde période d’état d’urgence sanitaire de 15 jours. Le confinement a été prononcé dans deux régions, les Régions Analamanga et Haute Matsiatra, et dans deux districts, les Districts de Toamasina I et II. L’état d’urgence sanitaire prendra fin samedi prochain. Aussi, tout le monde se pose d’ores et déjà la question sur la poursuite ou non du confinement.
Intervenant sur ce sujet, le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a affirmé que « cela dépend de tout un chacun ». Chaque citoyen a en effet sa part de responsabilité dans cette guerre contre la propagation du coronavirus. Dans le langage courant, l’on peut dire que le Covid-19 ne voyage pas, il ne prend pas le bus, ni le taxi. C’est l’Homme qui transmet ou contracte inconsciemment le virus. L’on peut contracter le virus dans la rue, au contact d’une quelconque surface, en manipulant les billets de banque, etc. Bref, une fois à l’extérieur de la maison, les risques de contracter le virus accroissent. Et en rentrant à la maison, les risques de transmission sont également élevés.
Jusqu’à maintenant, la seule façon trouvée par les gouvernements de limiter la propagation du coronavirus est le confinement. Il s’agit d’un geste barrière que l’on peut positiver comme étant un « geste de solidarité ». En respectant le confinement et les consignes de sécurité sanitaire, l’on fait montre de  geste de solidarité envers ses proches et le reste de la société. Et le plus important est que l’on fait preuve de solidarité envers le personnel médical qui combat ce dangereux virus au premier plan. Il en est de même des éléments des Forces de l’ordre et des autres agents de l’Etat qui travaillent nuit et jour pour la sécurité de tout un chacun.
La prolongation de la période de confinement dépend ainsi de tout un chacun. Plus on reste chez soi, moins il y a de cas contacts. Plus on reste chez soi, plus les chances de la fin du confinement sont élevées. Il faudrait alors que les gestes barrières constituent une bonne habitude de chacun. Il s’agit entre autres de ne pas se serrer la main, de ne pas faire la bise ou des câlins, le respect de la distance de 1m, la non-participation à toutes formes de manifestation publique ou d’attroupement, éviter les endroits où il y a beaucoup de personnes. Dans cette lutte effrénée contre le Covid-19, il faut que tout le monde se sente concerné, que chacun ait sa part de responsabilité. L’on sortira ainsi vainqueur de cette lutte pour que l’on puisse se concentrer sur les travaux de développement du pays.


Transparence. Notre pays a encaissé 444,10 millions de dollars à titre de financement de lutte contre le coronavirus. Dernièrement, la gestion des finances publiques interpelle la population ainsi que les médias. Le Ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto, a alors apporté une explication sur ce point, hier au Palais des Sport Mahamasina. « Les financements dans le cadre du coronavirus sont utilisées à bon escient. Nous misons sur la transparence. Les détails de l’information sont déjà publiés sur le site officiel et la page facebook du ministère. Tous les fonds obtenus et utilisés durant cette période de crise sanitaire feront l’objet d’audit aussi bien par les organes de contrôle du Gouvernement que par les partenaires techniques et financiers eux-mêmes », rassure Richard Randriamandranto, Ministre de l’Economie et des Finances.
444,10 millions de dollars
Pour contenir la pandémie et soutenir la viabilité des finances de l’Etat, Madagascar a bénéficié de divers appuis des partenaires techniques et financiers s’élevant à 444,10 millions de dollars dont certains décaissés et d’autres en cours de requête pour décaissement. Pour rappel, le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, il y a une semaine, la somme de 165,9 millions de dollars dans le cadre de Facilité de crédit rapide et 18 millions de DTS dans le cadre de Catastrophe Containment Relief  Trust (CCRT). Cette somme aide à la balance de paiement car les recettes ont largement diminué contrairement à la dépense. De son côté,  la Banque mondiale a apporté un soutien à hauteur de 100 millions de dollars. Le financement est dédié à l’amélioration du capital humain notamment dans le secteur de la santé, de l’éducation et la population. Cette institution financière a également déboursé 20 millions de dollars pour le projet d’amélioration des Résultats de Nutrition et 10 millions de dollars pour les interventions sanitaires et de protection sociale. De plus, le ministère a mobilisé 15 millions de dollars au profit du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 à Ivato.
Les négociations en cours
Il faut savoir qu’une partie de ce fonds attend uniquement le déblocage. C’est le cas l’appui budgétaire de 11,39 millions d’euros de l’Agence française pour le développement (AFD). La signature de 11,4 millions de dollars de la part de l’Union Européenne est également attendue pour favoriser le développement des secteurs santé et éducation. Par ailleurs, le Gouvernement a octroyé 64 millions de dollars auprès de la Banque africaine de développement (BAD) dont 42 millions de dollars pour une aide d’urgence sous forme budgétaire, 8 millions de dollars pour restructuration au niveau des projets et 14 millions de dollars sous forme d’appui budgétaire classique. Le Japon et la Russie ont déjà promis de soutenir le pays durant cette période de guerre. Entre-temps, les discussions se poursuivent avec la Société financière internationale (SFI) pour subvenir à la trésorerie des entreprises privées.
Annulation des dettes
Bien que Madagascar ne coure aucun risque de surendettement, la population s’inquiète quand même sur le remboursement. « On ne peut pas annuler en un seul coup les dettes qu’elles soient bilatérales ou multilatérales. On a récemment bénéficié d’un allègement de la part du FMI. A noter qu’il s’agit d’un effacement des services de la dette c'est-à-dire le remboursement du taux d’intérêt et non du capital. Les négociations se poursuivent encore avec les autres partenaires techniques», explique le ministre.
Solange Heriniaina
 


Le Trésor public va commencer le versement des pensions à partir de ce vendredi. Une nouvelle organisation a été mise en place afin de respecter les mesures sanitaires. Les personnes âgées, de leur côté, se sont surtout inquiétées à propos de leur déplacement pour percevoir leur pension de retraite. « Notre grand-mère perçoit sa pension à Anosy alors qu’elle habite dans l’Atsimondrano. Elle devra ainsi parcourir des dizaines de kilomètres à pied. On réclame la mise à la disposition d’un transport en commun pour les personnes âgées », explique une dame. Face à cette inquiétude, la Direction du Trésor public a pris une mesure exceptionnelle. Désormais donc, plusieurs lieux de perception seront opérationnels. « Les pensionnés peuvent percevoir leur dû dans les perceptions les plus proches. Il faut savoir que les virements bancaires et le paiement par "mobile money" ont été mis en place depuis longtemps mais ils requièrent le consentement du pensionné », note son communiqué.
Renouvellement des cartes
De leur côté, la Direction des finances et des affaires générales (DGFAG) traite normalement les dossiers de solde et de pension durant cet état d’urgence sanitaire. Depuis le mois de mars, les agents de la Direction des soldes et pensions renouvellent les cartes de paiement des pensions. Etant donné le contexte actuel, ce département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances suspend temporairement leur distribution afin de préserver la santé des personnes âgées. Les anciennes cartes restent, de ce fait, valides jusqu’à nouvel ordre.
Solange Heriniaina



Une solution pas évidente. Après vingt-cinq jours de confinement total, de nombreuses entreprises présentes dans la Capitale se retrouvent aujourd’hui lésées, tous secteurs confondus. Toutefois, le tourisme, incluant l’hôtellerie, se retrouve aujourd’hui parmi les secteurs les plus touchés. Etant donné la situation actuelle, avec une saison touristique particulièrement compromise, des établissements optent alors pour le chômage partiel. L’application de la solution qui consiste à développer le tourisme local, décidée lors des différentes réunions des acteurs du secteur touristique, reste encore impossible jusqu’à maintenant « Lundi dernier, notre employeur nous a annoncé qu’il est dans l’obligation de nous envoyer en chômage technique vu la crise sanitaire actuelle. Les clients se faisaient rares que ce soit dans l’hôtel ou dans le restaurant. De ce fait, il a cru que c’était la solution la plus adaptée à la situation. A partir de là, nous ne travaillons plus désormais que six jours par mois. Et nous continuons de toucher 20 % de notre salaire, soit aux alentours de 150 000 ariary pour une grande partie des employés de l’hôtel », confie une employée d’un hôtel de la Capitale. Pour cet établissement, ce chômage partiel durera trois mois. Ses activités ne reprendront qu’au mois de juillet. Jusque-là, le personnel devra assurer un service minimum incluant la cuisine pour les collaborateurs encore en activité, mais aussi le service d’entretien de l’établissement et la réception. Cependant, les conditions de travail restent les mêmes. 
Et le cas de cet établissement n’est pas un cas isolé. De nombreux hôteliers se retrouvent aujourd’hui dans une situation difficile étant donné que la clientèle est considérablement réduite au cours des dernières semaines. Ils préfèrent donc réduire leur personnel pour aussi réduire leurs charges financières, limitant ainsi leurs pertes. Le seul avantage de cette mesure est que les employés préservent leur emploi, sauf que l’argent qu’ils gagnent actuellement est loin de suffire à leurs besoins quotidiens.
Toutefois, des établissements hôteliers continuent quand même de fonctionner. A l’occasion des fêtes de Pâques, il y en a même ceux qui ont fait des offres promotionnelles pour attirer des clients locaux à se vider un peu l’esprit, et cela en séjournant dans un hôtel avec un service de grande qualité. L’objectif est le même : pouvoir se maintenir à flots jusqu’à la fin de cette crise sanitaire qui ralentit toute l’économie, autant au niveau national qu’international.
Rova Randria

la une du 16 avril 2020

Publié le mercredi, 15 avril 2020

Quatre semaines consécutives en action. Devant la prolongation de l'état d'urgence sanitaire, l'ensemble du corps des Forces de défense et de sécurité se mobilise jour et nuit pour faire respecter les mesures de confinement. Pour cette raison, le groupe Filatex vient de faire preuve d'action solidaire auprès de deux institutions totalement investies dans la protection de la population.

Dans le cadre des missions de lutte contre la propagation du Covid-19, le ministère de la Sécurité publique a mis en place un système de distribution de repas quotidien et de masques à ces éléments. Et pour une pérennisation de ces dispositifs, le groupe Filatex a remis hier une tonne de riz et 1 000 masques. Quant à l'Armée malagasy, 800 couvertures dont 500 pour l'unité de riposte et 300 autres à distribuer au niveau des différents camps militaires ont été offertes. Tous ces dons serviront d'appui dans la mise en place d'un bataillon multi- capacitaire ripostant et maîtrisant les éventuelles évolutions de la pandémie à Madagascar.

Il est important de préciser que cette action est inscrite dans la volonté ferme de soutenir les efforts du Gouvernement dans les actions de lutte contre la propagation du coronavirus. Rappelons que depuis le 9 avril dernier et jusqu'à la fin du confinement, le groupe Filatex distribue quotidiennement plus de 1 000 repas aux gens défavorisés résidant dans le quartier d'Ankasina 67Ha. A cela s'ajoute la remise de plus de 13 tonnes de riz aux habitants d'Antohomadinika, Andranomahery, Ankadimbahoaka par le biais d'une collaboration avec le centre INISMA. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a également bénéficié de 2,5 tonnes de riz ainsi que 20 cartons de macaroni et 80 litres d'huile.
Recueillis par K.R.

Le débat autour du futur équipementier des Barea enflamme depuis le week-end dernier les réseaux sociaux notamment les groupes spécialisés sur le football. La sortie médiatique du numéro un de TELMA, sponsor officiel du football malagasy depuis une dizaine d'années, Patrick Pisal Hamida, y a été largement commentée et a obtenu l'adhésion des internautes. Celui-ci a souhaité que l'appel d'offres lancé par la fédération nationale (FMF) pour la quête d'un équipementier pour la sélection nationale soit reconsidéré. Le résultat de cet appel d'offres propose la première place à une société dénommée Ted, inconnue du bataillon et dont la marque ne se trouve nulle part ailleurs.

108 cas confirmés, 23 guéris !

Publié le mardi, 14 avril 2020

Deux nouveaux cas confirmés de Covid-19. Le nombre de personnes contaminées par le coronavirus à Madagascar a encore augmenté. Deux résultats positifs au test PCR viennent d'être confirmés par l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM). Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, dans son récit récapitulatif et journalier sur le plateau de la Chaîne nationale, hier vers 13 heures, il s'agit de deux cas contacts.

Depuis que les mesures du confinement se sont prolongées, des sans-domicile fixe ou 4'mis ont pris le relais aux bandits, les vrais. Cette situation est de plus en plus observée dans certains secteurs de la Capitale dont les environs d'Analakely et Behoririka, rendant ainsi les habitants à être très prudents notamment lorsqu'ils sont obligés de sortir seul le matin.  Des quartiers situés dans le cœur de la Capitale comme à Antaninarenina, sont touchés par cette nouvelle forme d'insécurité. Des riverains qui habitent dans le périmètre de la pharmacie Pergola se plaignent par exemple des agissements de ces 4'mis. 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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