Vers la fin de la cohabitation entre les anciens et les nouveaux billets. Après environ une quinzaine d'années de circulation, les coupures émises en 2003 et 2004 arrivent à la fin de leur validité le 31 décembre 2019. Le ministère de la Communication et de la Culture a mis à la connaissance du grand public, hier, cette décision. En effet, le Conseil de Gouvernement a adopté mardi dernier un décret mettant fin à la circulation de ces coupures.
Retour à la case départ ! De sources concordantes, on concocterait au sommet de l’Etat la révision à la base de la méthode d’approche relative à la mise en œuvre du grand projet présidentiel Tana-Masoandro. Certes, il ne s’agit nullement de remettre en cause le projet mais plutôt de revoir la copie des responsables directs auprès des paysans afin de pouvoir démarrer le chantier à Ambohitrimanjaka et à Ambohidrapeto. Le projet Tana-Masoandro entre dans la ligne droite des stratégies annoncées au sein de l’IEM et confirmées par les Velirano (point X) que le candidat n° 13 Rajoelina Andry Nirina s’engageait à concrétiser durant la campagne électorale. Une fois élu et investi de ses fonctions de Chef d’Etat, Rajoelina met en branle la réalisation de ses engagements.
Tana-Masoandro s’inscrit dans l’objectif de désengorger Antananarivo. Par tous les moyens, il faut « éclater » la ville. C’est une option irréversible et incontournable. La création d’une ville nouvelle s’avère donc indispensable. La population s’étouffe, la ville vit dans l’étroit. Prévue pour abriter une population d’au plus 500.000 habitants, Tanà « loge » selon les dernières statistiques quelque 2.500.000 bonnes âmes. C’est effarant ! A l’état actuel des choses, l’extension de la ville est une question de … vie ou de mort ! L’expert en la matière, Mamy Rajaobelina, architecte urbaniste de son état, n’est pas allé sur le dos de la cuillère pour qualifier de « vital pour le futur de la Capitale » » le projet présidentiel Tana-Masoandro. Et notre architecte urbaniste de renom d’ajouter en substance que le choix du site Ambohitrimamnjaka-Ambohidrapetro relève d’une option judicieuse. La localisation de Tana-Masoandro à cette partie Nord-Ouest de la Capitale résulte ainsi des études sérieuses et approfondies. Pour ce qui est du problème épineux de remblaiements des rizières, il ne faut pas trop fantasmer là-dessus. Et dire que nous nous sommes spécialisés dans des débats aux faux problèmes. Les remblais existaient depuis la nuit des temps à Antananarivo. Les grands rois Andriamasinavalona (1675-1710) ou Andrianampoinimerina (1787-1810) n’avaient pu rien faire pour ériger les digues sans recourir aux remblais. Plus près de chez nous, l’Hôtel de ville d’Analakely et la mythique Place du 13 mai ne seraient pas là sans avoir passé par des remblaiements. Et les exemples sont nombreux. Soulignons une bonne fois pour toute que la « Ville ou le Village des Mille » à l’époque d’Andrianjaka se limitait à de simples maisons d’habitation aux alentours immédiats de la case royale sur le haut de la colline Analamanga. Le reste, les « bas quartiers » d’aujourd’hui ne sont que des extensions nécessitant à tout moment à des remblais. Donc, il ne faut pas tromper les gens !
En dépit du caractère impérieux voire vital pour l’avenir d’Antananarivo, Tana-Masoandro peine à démarrer. En cause, l’échec de la méthode d’approche des techniciens du MATHTP auprès des paysans touchés par le projet. Une maladresse qui a donné l’occasion aux « ennemis de la Nation » de battre en brèche l’initiative. Il faut nécessairement revenir à la case départ et en parler en toute sincérité avec les paysans concernés. Mais avant toute chose, le locataire d’Iavoloha doit songer à remanier l’équipe jusqu’au plus haut niveau du Département. C’est une condition sine qua non de réussite.
A partir de ce jour jusqu'à dimanche, le golf du Rova à Andakana abrite une compétition internationale d'envergure. Il s'agit du MCB tour championship dont c'est la première fois pour Madagascar de l'abriter. Désormais, la Grande île figure sur les étapes de ce tournoi de l'Indian Ocean Swing tout comme les Seychelles et l'île Maurice et ce pour une période de trois ans. Doté d'une prime de 275.000 euros, le MCB tour championship est réservé aux golfeurs professionnels plus de 50 ans.
Le soir du 19 novembre dernier, un camion transportant de la marchandise fut intercepté à Iavoloha par un gang ayant utilisé des véhicules 4x4. Le chauffeur du poids-lourd tombait sous les balles des assaillants. Ces derniers ont pris la fuite avec la marchandise, constituée de cartouches de cigarrettes d’une valeur de 1,2 milliard ariary. Depuis, la Gendarmerie de Fiadanana, section de recherche criminelle, n’a pas cessé de poursuivre ses investigations. Récemment, ses efforts ont été couronnés de succès. Ainsi, ses éléments ont réussi à mettre dans leurs filets les 8 présumés auteurs du forfait. Une femme figure dans cette liste. De plus, le fusil Makarov que le gang a utilisé durant l’acte, a été saisi. Mardi dernier, les suspects ont été déférés au Parquet.
Le rideau du scrutin des communales et des municipales est tombé. Les citoyens ont exprimé librement leurs choix. Il reste à attendre les proclamations des résultats officiels. Désormais, la balle est dans le camp de la CENI et de ses démembrements. Tout a commencé le 7 novembre 2018, date du premier tour de l'élection présidentielle anticipée. Le second tour a lieu le 19 décembre 2018 et a vu la victoire sans appel du candidat n° 13 Rajoelina Andry Nirina du MAPAR.
« Aucune vision inclusive à long terme ». Ce sont sur ces mots que les organisations de la société civile (OSC) ont qualifié l’environnement actuel des investissements dans le pays. Effectivement, d’après eux, les « soi-disant » consultations de la population ne sont plus qu’une formalité, et non une réalité ou encore une necessité pour le bon déroulement du projet d’investissements dans les Régions concernées. « Evidemment, nous avons des politiques cadrant les investissements dans le pays. Toutefois, elles sont inadéquates au contexte national.
Tout le monde sans exception. Le bureau d’information sur le crédit (BIC) va transformer radicalement l’industrie de crédit dans la Grande île. La Banque centrale de Madagascar (BCM) en partenariat avec la Société Financière Internationale (SFI,) a organisé, hier, une conférence internationale au Centre de conférence international, Ivato. Cet évènement avait comme thème « Infrastructure financière moderne sur le partage des données : une forte valeur ajoutée à l’accès au crédit ». Cette journée était une occasion de présenter le Bureau d’information sur le crédit (BIC) qui sera opérationnel à Madagascar à partir de janvier 2020.
Les jeux sont faits. Les Malagasy étaient appelés aux urnes hier pour élire les 1695 maires des Communes ainsi que les conseillers municipaux. Les premiers chiffres officiels seront connus, au plus tard, le 16 décembre. Les premières tendances qui se sont dessinées, hier dans la soirée, peuvent toutefois déjà donner quelques indications. A Antsirabe et Antananarivo, réputés être des fiefs du Tiako i Madagasikara, la donne semblerait avoir changé. Les premières tendances des résultats des élections communales et municipales dans ces circonscriptions vont plutôt vers des défaites des poulains de l'ancien Président Marc Ravalomanana.
4200 jeunes écoliers bénéficieront des compléments alimentaires “Ferozinc” offerts par l'Association Fitia. Ces compléments alimentaires ont été remis aux bénéficiaires, mardi dernier, lors d'une descente marathon de cette association dans cinq Ecoles primaires publiques de la Capitale, Ampandrana Est, Ambohipo, Ampefiloha Ambodirano, Antohomadinika 3G Hangar et Manjakaray. Ces écoliers ont également obtenu des dictionnaires, comme ceux distribués récemment par le Président de la République, des tabliers ainsi que des cartables. Riche en fer, en zinc et en vitamine C, le Ferozinc apporte des éléments nutritifs nécessaires à la croissance des enfants. « Mon devoir, en tant qu'épouse du Président de la République, est de prendre soin des enfants malagasy à travers toute l'île.