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400 millions d'ariary ou 2 milliards de Fmg. C'est la somme que des escrocs ont tenté d'extorquer auprès d'un opérateur économique de la Région de Boeny, un Karana connu pour ses activités de location de véhicules. Ces malfrats ont été pris en flagrant délit le 26 mars dernier, grâce à une opération conjointe entre la direction territoriale du Bureau indépendant anticorruption (BIANCO) de Mahajanga et la Section des recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie nationale locale.
Tout a commencé lorsque des renseignements bien étayés ont été rapportés au BIANCO de Mahajanga, concernant des menaces d'emprisonnement proférées par une bande organisée à l'encontre de l'opérateur économique. Ces malfrats, au téléphone, exerçaient d'énormes pressions sur leur victime, prétendant détenir des documents officiels, tels que des convocations pour interrogatoire émises par le directeur général du BIANCO et par le ministre de la Justice, ainsi que des Interdictions de sortie du territoire attribuées par le ministre de l’Intérieur, pour forcer la victime à concéder des sommes d'argent exorbitantes.
Cependant, toutes ces menaces et manœuvres étaient en réalité des tentatives de soutirer de l'argent à la victime, qui a décidé de se tourner vers le BIANCO de Mahajanga pour obtenir justice. L'opération de flagrant délit qui s'est déroulée le 26 mars a permis d'appréhender les escrocs et de démanteler leur organisation. Les enquêtes judiciaires ont révélé un mode opératoire élaboré, impliquant une association de malfaiteurs bien organisée, dirigée par un commanditaire expert en faux et en extorsion de fonds. Dans le véhicule transportant les suspects, ont été retrouvés des cachets, des badges, des enveloppes ainsi que de faux documents, selon les informations en provenance de la Cité des fleurs.
Le dossier de cette affaire, ainsi que les personnes impliquées, ont été présentés au Parquet du Tribunal de 1ère instance de Mahajanga. Les prévenus ont été placés en détention préventive, tandis que l'instruction de l'affaire se poursuit compte tenu de sa ramification qui saute aux yeux. Autrement dit, des complices sont ainsi recherchés.
La Rédaction

L’autisme est un handicap et non une maladie. Pourtant, les enfants autistes sont souvent exclus, non seulement au sein de la communauté mais aussi dans plusieurs domaines, dont l’éducation. Ramihanta, la grand-mère de F., un garçon autiste, en témoigne. « Mon petit-fils a déjà été scolarisé dans une école privée quand il était petit. Il faisait partie des meilleurs élèves de sa classe. Mais quand il a changé de maîtresse dans la classe supérieure, il ne voulait plus retourner à l’école après avoir été traité "différemment". Il a horreur des maîtresses jusqu’à maintenant. Il est également comme ça dans la société, c’est-à-dire solitaire, sélectif et souvent asocial », nous relate la mamie. « F. peut écrire des lettres, comme "a", "o", "i",… mais il ne sait pas les assembler pour former des mots ou phrases. On a voulu l’inscrire dans un centre spécialisé ou une école inclusive, mais les frais de scolarité y sont hors de notre portée. Nous espérons vivement qu’avec une aide venant de l’Etat, ces frais pourront être révisés à la baisse afin que tous les enfants autistes puissent être éduqués comme il se doit », ajoute la grand-mère.
Mihanta Ravelonarivo, coordonatrice de projet au sein d’Autisme Madagascar, reconnait le fait que l’inclusion et l’éducation des enfants autistes restent des défis. « Les enfants autistes sont exclus dans la piscine. A l’école, ils sont punis pour perturbation de la classe. Souvent, bon nombre d’écoles refusent leur scolarisation puisque les enseignants ne savent pas quoi faire d’eux. Quand ils font une crise dans la rue, on les traite d’indisciplinés », illustre cette responsable. Autant de cas d’exclusion auxquels cette association veut remédier à travers la présentation de l’autisme et la promotion des droits des autistes. Les parents de ces enfants « hafa kely » ainsi que les enseignants et éducateurs ou encore les personnels de santé bénéficient également de formations et renforcement de capacités, afin de mieux éduquer et prendre en charge les enfants autistes. « Leurs comportements "anormaux" peuvent être canalisés. La preuve, c’est que des autistes ont pu ou peuvent fonder une famille et avoir des enfants. Ils ont également la possibilité d’exceller et de s’épanouir dans divers domaines », argue notre interlocutrice.
La Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, célébrée chaque 2 avril, constitue une occasion d’agir ensemble pour soutenir les personnes autistes et œuvrer afin de créer une société inclusive. L’association Autisme Madagascar n’a pas manqué de célébrer cette journée hier, à travers une grande marche et un flash mob depuis Ambohijatovo jusqu’à Mahamasina. Diverses activités sont également au programme durant ce mois d’avril afin de renforcer les sensibilisations et plaidoyer pour la promotion des droits des autistes. Offrir des opportunités équitables en matière d’éducation et d’emploi à toutes ces personnes extraordinaires fait partie des défis à relever…
P.R.



Un trouble à l’ordre public. Des publications sur la disparition inquiétante des villageois dans le village de Beriziky, avant l'entrée à l’usine SIRAMA Ambilobe, Région Diana, ont fait le tour des réseaux sociaux dans la matinée d’hier. Une situation qui a engendré la colère des citoyens. Ils ont pointé du doigt une intervention échouée des autorités locales, plutôt que de l'Etat en général.
Face à cette situation, le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général de division Elack Olivier Andriankaja, a apporté une explication. D'après lui, la population a vécu autant de rumeurs et de désinformations ces derniers temps à cause de l’inondation et le passage du cyclone Gamane. Des actes malveillants qu’il définit comme une déstabilisation de l’ordre public. Selon ses explications, le village de Beriziky est certainement touché par cette inondation. « Tout le village est submergé dans l’eau. Cependant, cette localité se trouve seulement à quelques kilomètres de l’endroit où le Président de la République a effectué une intervention la semaine dernière. Si tel est le cas, le Chef de l’Etat et le BNGRC seraient les premiers à être au courant de ce malheureux événement », s’explique-t-il.
Et lui de poursuivre que sincèrement, le village est déserté par ses habitants, mais ces derniers ont été évacués ailleurs, avant même l’arrivée du cyclone. « D’après nos études, nous avons réalisé que ce village encourt un grand risque d’inondation, vu sa situation géographique. Par conséquent, nos équipes ont effectué une sensibilisation sur place 48 heures avant l’arrivée de ce cyclone. La population a été évacuée ». D’ailleurs, le chef du District d’Ambilobe a avancé qu’il a été surpris par cette nouvelle.
A travers la mise en place du Comité de gestion des risques et des catastrophes, le BNGRC a envoyé les premiers secours à la population d’Ambilobe. Ces dons sont composés de 8 tonnes de riz, 1,6 tonnes de légumineuses, 800 litres d'huile. 1.550 ménages et 6.223 personnes en sont les bénéficiaires. Le District de Sambava et celui de Vohémar ont également reçu leur part en fin de semaine dernière.

Bilan après le passage de Gamane
Au sujet du dernier bilan après le passage du cyclone Gamane et des fortes pluies, 4 Régions ont été touchées, à savoir Analanjirofo, DIANA, Atsinanana et SAVA. 3 personnes sont disparues dont une respectivement à Antsiranana II, Antalaha et Sambava. 19 personnes ont perdu la vie et 4 autres sont blessées.
Au total, 89.465 personnes sont sinistrées, soit 22.189 ménages. Actuellement, 22.615 personnes sont déplacées dans 78 sites d’hébergement communs. 18.834 cases d’habitation sont inondées et 779 autres ont été détruites. Concernant les infrastructures scolaires, 22 salles de classe sont totalement décoiffées, tandis que 106 autres ont été partiellement détruites. Enfin, 2.236 ha de rizières sont inondées et 665 ha de champs de riz ont été ensablés.
D’après la Direction générale de la météorologie, aucune alerte « fortes pluies » ne concerne le nord de Madagascar. Toutefois, la prévision météorologique estime un épisode de fortes précipitations pour la partie littorale du Sud-est, les 2 et 3 avril. La vigilance « fortes pluies » reste d’actualité pour les Districts de Nosy Varika, Mananjary, Manakara, Vohipeno, Farafangana et Vangaindrano. Les littoraux Sud et Est du pays sont placés en vigilance rouge « forte houle » dont les côtes des Régions d’Analanjirofo et Atsinanana. Pour les deux prochaines semaines, les risques d’activité cyclonique seront faibles.
Anatra R.

Erick Manana est l’un des artistes malagasy les plus actifs sur la scène européenne. Depuis le début de l’année, que ce soit en solo ou accompagné de sa femme, il réalise des exploits à chacune de ses prestations. Comme à l’accoutumée, le chanteur n’a pas oublié de visiter sa terre natale pour offrir un sésame au public malagasy. Depuis un mois, l’artiste publie la bonne nouvelle sur sa page Facebook personnelle. En effet, sa dernière visite au pays remonte au mois d’avril 2023 lors de la célébration des 15 années d’existence de Miritsoka Production et de l’événement « Feo sy Gitara » au Coliseum d’Antsonjombe, mais également durant sa tournée mondiale « 2023 Tour ».
Comme il a annoncé sur sa page Facebook, Erick Manana retrouvera ses fans le dimanche 14 avril à partir de 15h au CCEsca, Antanimena. Il est rare qu’il donne des concerts à Madagascar. De ce fait, les retrouvailles avec ce grand artiste sont toujours très attendues par tous ses fans puisqu’il n’est de passage au pays qu’une ou deux fois par an. Cette fois-ci, il reviendra pour fredonner le meilleur de son répertoire, l’un des plus appréciés du monde de la musique, notamment depuis le début de sa carrière musicale avec les chansons comme « Tambazako », « Izaho tsy maintsy mihira », « Tsy ferana », jusqu’à aujourd’hui. Des tubes qui feront la part belle à cette nostalgie éternelle qui anime ses admirateurs.
Oui, aujourd’hui, avec ses 46 années d’expériences artistiques, Erick Manana continue encore d’étonner les mélomanes de la Grande île, voire sur la scène internationale. Il est même très loin de dire son dernier mot. Avec ce grand compositeur, que ce soit dans une grande ou petite salle, le public est très émerveillé en le voyant chanter. D’ailleurs, les spectateurs connaissent  tous par cœur les paroles de ses chansons. Erick Manana a su garder ses fans en haleine avec ses mélodies romantiques et ses ballades. Il ne cesse de surprendre l’assistance par son professionnalisme. Après quasiment cinq décennies de carrière musicale, le chanteur cultive la proximité avec son public. Un lien qu’il a su tisser lentement au fil de ses concerts et de ses albums. Ses compositions devront une nouvelle fois opérer pour le plus grand plaisir des fans qui le suivent depuis toujours. Bref, ce rendez-vous ne sera qu’une bonne nouvelle pour ses inconditionnels. Un moment pour se ressourcer et partager un moment de convivialité et de partage. Il ne faut pas rater ce rendez-vous car il se peut que ce soit le seul concert qu’Erick Manana offrira à ses compatriotes pour cette année.
Si.R

Invitation à un rendez-vous de rigolade. Pour la première fois, l’humoriste français, Rodrigue, une étoile montante de France qui a remporté le prix du Festival d’Humour de Paris en 2022, mais aussi un chanteur, va livrer un spectacle inédit le 20 avril prochain sur la grande scène du « Mining Business Center » (MBC), situé à Ivato. Une production signée par l’agence événementielle Ethnika Event, une entreprise engagée dans la promotion de la diversité culturelle et artistique à Madagascar, promettant un moment de fous rires. Ce sera une occasion pour le public malagasy de découvrir un nouvel univers comique et de s'immerger dans la vivacité et la créativité de la scène humoristique française.
Rodrigue émerveillera le public à travers ses sketchs et blagues un peu salés. Le comique puisera ses inspirations dans toutes les épreuves qu’il a endurées dans sa vie, depuis le collège jusqu’à l’âge adulte, et notamment dans le milieu professionnel, ou encore ses quotidiens avec sa mère. Il racontera entre autres comment il a trouvé l’épanouissement dans sa nouvelle vie grâce à ses échecs, avec des facettes hilarantes. Il va relater par exemple son travail dans une banque - axé sur la gestion de patrimoine - lequel ne lui avait jamais permis de s’épanouir au point de faire une reconversion professionnelle, pour faire ensuite ce métier qu’il adore.
Si la plupart du temps, le public malagasy a l’habitude d’assister gratuitement à des concerts de « stand-up », cette fois-ci le prix d’entrée pour ce spectacle varie entre 100.000 et 300.000 ariary. « Ce tarif s’explique par le fait que, faire appel à un artiste (humoriste) international inclut des dépenses conséquentes, non seulement pour le transport et la logistique mais également pour son séjour et le cadre choisi. Et la salle du "Mining Business Center" est bien adaptée à ce genre de concert, avec une répartition parfaite. Sa capacité à accueillir un grand nombre de spectateurs, jusqu’à 1.000 places, garantit une ambiance dynamique et chaleureuse, propice à la diffusion des rires et de la bonne humeur, Ethnika Event vise haut et mise sur la qualité, en organisant cette auto-production de Rodrigue à Madagascar. Nous souhaitons également enrichir la scène culturelle malagasy en offrant une expérience unique de "stand-up" », expliquent les organisateurs. Pour les mordus du spectacle « stand-up », les tickets sont déjà disponibles sur la plateforme de vente en ligne « Ticketplace.io ».
Si.R

Dans un revirement de situation significatif, les activités des entreprises formelles semblent avoir repris leur élan au cours du dernier trimestre de l'année 2023, selon les résultats de l'Enquête sur la conjoncture économique (ECE) menée par la Banky foiben’i Madagasikara (BFM). Une lueur d'optimisme perce à travers les réponses des entreprises interrogées, même si elles pointent toujours du doigt l'incertitude persistante de la conjoncture économique et les problèmes récurrents de délestage comme étant leurs principales contraintes au développement. Les données recueillies révèlent une augmentation notable dans divers aspects clés des opérations commerciales. Les ventes, les commandes reçues, les investissements et même les embauches ont tous enregistré une progression, marquant ainsi une reprise bienvenue après les difficultés rencontrées précédemment. Cette croissance, largement attribuée à un rattrapage du retard du troisième trimestre et à la saisonnalité économique, offre un souffle d'optimisme au paysage économique malgache. Cependant, cette reprise n'est pas uniforme dans tous les secteurs. Les chiffres révèlent des tendances divergentes, avec une baisse notable dans les unités agricoles et les industries, tandis que les entreprises de service connaissent une hausse marquée.
Préoccupation persistante
Cette tendance à la hausse est particulièrement visible chez les grands établissements et les entreprises de taille moyenne, qui semblent tirer parti des conditions économiques en amélioration. Malgré cette amélioration, certaines préoccupations persistent. Les coûts de production ont augmenté, tandis que la majoration des prix de vente est restée modérée, ce qui a abouti à une augmentation des bénéfices, bien que modeste. Cependant, les entreprises restent prudentes face à ces défis, tout en exprimant leur optimisme quant à une poursuite de la croissance au cours du premier trimestre de 2024. Selon les analystes, cette progression est surtout attendue des grandes entreprises, qui devraient continuer à dynamiser l'économie malgache. Tous les indicateurs, de l'embauche aux coûts de production en passant par les rémunérations des salariés et les bénéfices, devraient continuer leur tendance à la hausse, offrant ainsi une perspective encourageante pour l'avenir économique de Madagascar. En somme, bien que des défis subsistent, les récentes données de l'ECE suggèrent un renouveau économique pour Madagascar. Les entreprises formelles affichent une résilience remarquable, s'adaptant aux conditions changeantes et anticipant une croissance continue dans les mois à venir. Cette dynamique positive offre un espoir tangible pour une reprise économique durable et inclusive à travers tout le pays.
Hary Rakoto

La UNE du 02/04/24

Publié le lundi, 01 avril 2024

Le championnat régional de bodybuilding s’est tenu le 30 mars au Business Mining Center. Ils étaient 47 athlètes, toutes catégories confondues, issus de 10 clubs de la Capitale à y participer. La compétition a vu la domination des bodybuilders de NASport qui ont raflé trois titres cette année sur cinq épreuves de six catégories disputées : Miss Bikini, Men’s Physique, Classic Physique, BodyBuilding (-70kg, entre 70kg et 80kg, plus de 80kg).

Samedi dernier, les éléments de la compagnie de Gendarmerie d'Ambanja et ceux du groupement de Gendarmerie de Diana ont réalisé un joli coup de filet de masse en matière de lutte contre l'immigration clandestine vers Mayotte. En effet, 25 personnes ont été interpellées alors qu'elles tentaient de quitter clandestinement la Grande île pour rejoindre Mayotte. Le présumé passeur figure dans cette liste.

Des interventions d’urgence menées depuis la fin de la semaine dernière. Les équipes du ministère des Travaux publics (MTP) et leurs partenaires s’attèlent au rétablissement d’urgence de nombreux axes sur les routes nationales, coupés suite au passage du cyclone Gamane dans la partie Nord et Nord-est de Madagascar. La circulation est rétablie petit à petit suite aux travaux entrepris, entre autres sur la RN 6, entre Ambilobe et Antsiranana. La déviation à Ankazomborona, au PK 531+400, ou encore celle mise en place au pont d’Andranonakoho, au PK 663+767, ont été opérationnelles depuis vendredi dernier, grâce à l’intervention de l’entreprise Colas.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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