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Feu vert. Le Conseil des ministres a récemment pris une décision capitale en approuvant un décret permettant au ministre de l'Economie et des Finances d'accorder des garanties au nom de l'Etat malagasy. Cette mesure vise à faciliter la location de deux nouveaux avions pour Madagascar Airlines auprès de la compagnie ACIA Aero Leasing. Bien que cette garantie soit qualifiée de souveraine, la responsabilité principale du contrat incombe à la compagnie aérienne. Madagascar Airlines envisage de louer deux appareils ATR-72 500 auprès d'ACIA Aero Leasing. Cette garantie souveraine constitue l'une des conditions exigées par les bailleurs dans le cadre de la recherche d'avions pour les opérations de la compagnie aérienne. Les détails concernant le montant de cette garantie n'ont pas encore été dévoilés, mais son émission en faveur d'ACIA Aero Leasing est cruciale pour concrétiser la location des deux ATR 72-500. ACIA Aero Leasing, se positionnant comme un fournisseur de services de location d'avions et de gestion des baux pour les compagnies aériennes et les investisseurs, met l'accent principalement sur les avions régionaux. Ils offrent une gamme variée de services, notamment la location-bail, le financement et l'exploitation locative. Ces deux avions ATR devraient être principalement utilisés sur le réseau intérieur, vers lequel Madagascar Airlines a décidé de recentrer ses activités. Bien que le plan d'entreprise de la compagnie, présenté en novembre 2023, ait envisagé initialement la réorganisation de sa flotte ATR, avec la restitution de certains appareils et la remise en état des autres, il reste sujet à des ajustements. Il convient de noter que ce n'est pas la première fois que l'Etat intervient en tant que garant pour Madagascar Airlines. En effet, la loi de Finances pour l'année 2023 prévoyait déjà une garantie souveraine de 20 millions de dollars pour la location de nouveaux appareils pour la compagnie aérienne nationale. Cependant, ce projet d'acquisition n'a pas abouti. De plus, l'Etat a convenu de fournir un financement préliminaire de la Banque mondiale à Madagascar Airlines. Selon le ministère de l'Économie et des Finances, cet arrangement a été proposé par la Banque mondiale afin de soutenir le redressement de Madagascar Airlines, avec un contrat prévoyant le remboursement par la Banque mondiale des dépenses avancées par l'Etat pour cette cause.
Hary Rakoto

On touche à la fin des promesses du nouveau Président de la délégation spéciale (PDS) de la Mairie d’Antananarivo sur le changement notable de la ville dans les 10 jours qui suivront sa prise de fonction. Certes, des améliorations notables ont été constatées au niveau du ramassage des ordures avec le déploiement des nouveaux camions bennes issus de la coopération avec le Gouvernement Japonais, mais certains points noirs persistent. Le PDS a ainsi ordonné la tenue d’une vaste opération de nettoyage obligatoire ce jour dans tous les quartiers des 6 Arrondissements. Une réunion pour la mise en œuvre de cette initiative a été tenue hier dans les locaux de l’Hôtel de ville à Analakely. « On ne va pas rester sur ce délai de dix jours. L’assainissement de la ville continuera jusqu’à ce que l’objectif d’une Capitale propre où il fait bon vivre soit atteint », a indiqué la Commune urbaine d'Antananarivo. Déjà au niveau des Fokontany, un ramassage des carnets a été effectué hier afin d’inciter la population à participer à cette action de nettoyage « obligatoire ».

Focus sur la réhabilitation des axes routiers
En parallèle avec l'enlèvement des ordures, les travaux de réhabilitation des routes dans la Commune urbaine d'Antananarivo se poursuivent. Des efforts ont été déployés pour la réfection des routes en pavé situées à Ampasamadinika et Tsaralalàna, ainsi que pour le curage des caniveaux au niveau d’Ampandrana afin d'éviter l'accumulation d'eau sur la chaussée, contribuant ainsi à sa détérioration. Cependant, la réfection d'autres axes routiers en mauvais état reste un point d'interrogation. Le Président de la délégation spéciale a indiqué que cette responsabilité incombe au ministère des Travaux publics et aux entreprises en charge des travaux. En tout cas, le PDS a déjà donné des instructions à la Direction du bâtiment et travaux publics (DBTP) auprès de la Commune afin d'obtenir cette autorisation.
En bref, le bilan reste donc mitigé jusqu’ici en dépit des efforts consentis ces 10 derniers jours. En effet, la population ne ressent pas les impacts immédiats des actions entreprises, surtout du côté des infrastructures routières. D’ailleurs, de nombreux voix s’élèvent ici et là concernant la dégradation de nombreuses rues de la ville. « Enlever les ordures s’avère très important, mais réparer la chaussée l’est encore plus. Fort heureusement qu’il n’y avait pas de fortes pluies dernièrement », selon un citoyen.
Nikki Razaf


En attendant le procès sur l'affaire prévu le 12 avril prochain, un groupe d'opérateurs locaux s'est fait déposséder d'un conteneur entier de marchandises, qui sont d'une valeur de plus de 200 millions d’ariary. La personne qui les aurait arnaqués est un membre d'une association baptisée M. Ce dernier aurait réussi à détourner tout le conteneur à sa sortie du port de Toamasina à son profit, grâce à une tromperie. "Nous ne l'avons rencontré que deux mois auparavant. Il nous convainquit et prétendait que son association disposerait d'une franchise, c’est à dire la possibilité pour nous de dédouaner la marchandise sans frais. Nous lui avions confié la photocopie des documents de notre marchandise", confie B., la victime dans l'affaire.
Et de poursuivre : " Or, une fois qu'il a eu la photocopie en main, il s'était retourné contre nous, annonçant à qui voulait l'entendre qu'il nous l'avait achetée, c'est-à-dire toute la marchandise à hauteur de 55 millions d’ariary. Ce qui n'a jamais été le cas", continue encore le plaignant dans l'affaire. En réalité, le suspect s'est servi de la photocopie des documents de donation de la marchandise qu'il convoitait pour perpétrer ses magouilles.
Pour prouver bien qu'il s'agissait d'une arnaque, le plaignant a ajouté qu'il n'y avait ni acte de vente, ni mode de paiement dans cette hypothétique transaction, qui n'existait alors que dans l'imagination du suspect. "Nous ne lui avons rien vendu, pas même une aiguille. Et il a déclaré que la soi- disante transaction se serait simplement effectuée sur la base d'une confiance mutuelle entre des personnes en bonne relation et qui se connaissent bien", explique le plaignant dans l'affaire.
Et pour dissuader ses victimes d'un quelconque recours contre lui, le suspect aurait parlé de ses présumées relations avec des personnalités haut placées du pouvoir. "Or, notre recoupement a révélé qu'il n'en est jamais question de ces relations qu'il prétendait", renchérit notre interlocuteur.
Pire, le suspect aurait encore voulu agir de la même façon malhonnête avec un deuxième conteneur appartenant aux victimes et que le premier aurait cherché à mettre la main également avec cette même méthode pas très catholique. "La Justice lui aurait donné une audience à ce dessein. Mais sentant le flou, elle s'est finalement rétractée pour annuler l'ordonnance autorisant à sortir l'autre conteneur du port de Toamasina, mercredi dernier. Donc, une manche de gagner pour les plaignants dans l'affaire.
Tout reste justement flou à propos du suspect. Ce dernier aurait expliqué à ses victimes que son association M. existe depuis 16 ans dans tout Madagascar. "Cependant, nous avons appris que le suspect n'a ouvert son compte en banque que très récemment. Affaire à suivre.


Franck R.

Sécurisation. Le Gouvernement a pris des mesures drastiques pour lutter contre l'utilisation dangereuse du mercure dans l'extraction minière artisanale et à petite échelle de l'or. Face aux défis posés par cette pratique, le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), en collaboration avec le ministère des Mines et des partenaires tels que l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), lance le projet Planet Gold Madagascar. "Le mercure est un élément dangereux, mais beaucoup de nos compatriotes l'utilisent pour extraire de l'or, des ressources petites et artisanales", souligne le secrétaire général du MEDD. Cependant, le Gouvernement reste déterminé à inverser cette tendance. Le projet, financé à hauteur de 4 971 750 USD sur une période de cinq ans, vise à réduire et éliminer l'utilisation du mercure dans le secteur de l'extraction minière artisanale. Il s'inscrit dans le cadre de la convention de Minamata sur le mercure, et son lancement officiel a eu lieu hier à Ivandry. Le projet Planet Gold Madagascar cible principalement les artisans orpailleurs et les petits exploitants, dont 600 000 personnes pourront bénéficier.
Petits secteurs
Les femmes et les hommes travaillant dans les sites d'exploitation seront les premiers bénéficiaires de ce programme. "A travers une approche globale, nous visons à fournir un accès au financement pour les artisans orpailleurs et les petits exploitants, les incitant à adopter des technologies durables sans mercure et à accéder à des chaînes d'approvisionnement en or traçables", explique un représentant du MEDD. Le projet vise également à renforcer l'application de la loi dans les petits secteurs miniers et à développer des technologies respectueuses de l'environnement pour l'exploitation minière. Les effets positifs attendus sont significatifs, avec une réduction prévue de 5 tonnes de mercure dans l'exploitation artisanale d'ici la fin du projet. Quatre sites ont été ciblés pour les interventions du projet : Andrafialava dans la Région de Diana, d’Antanimbary -Betsiboka, d’Ambalamanasa- Vatovavy et de Farezy Atsimo -Andrefana. Le projet Planet Gold Madagascar bénéficie également du soutien du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) à travers le projet Gold Plus, opérationnel dès à présent. Cette initiative marque une avancée majeure dans les efforts de Madagascar pour promouvoir une exploitation minière plus sûre et respectueuse de l'environnement, tout en améliorant les conditions de vie des communautés locales dépendantes de cette industrie.
Carinah Mamilalaina

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 14 mars 2024

Vendredi 15 mars
Nate Tex
Voici déjà près de 10 ans déjà qu’il enivre de sa voix de velours la scène musicale, mais aussi les mélomanes de tous horizons qui s’abreuvent de ses ballades romantiques. Un chanteur talentueux, mais également un artiste accompli et sûr de lui. Dégourdi et fort d’un dynamisme propre à cette génération de jeunes artistes dont il fait partie, il s’est très vite imposé comme un véritable showman. Après quelques mois de disette, Nate Tex annonce son retour sur scène. Il entamera un concert au Piment Café de Behoririka ce soir à partir de 20h 30. Le jeune homme nous revient pour un concert mélodieux. Soyez au rendez-vous, car avec Nate Tex, on s’attend toujours à beaucoup de surprises.
Lion Hill
La star actuelle de la musique urbaine, Lion Hill, est attendue dans l’antre du restaurant Les Cygnes, Ivato, ce soir à partir de 21h. Une soirée qui promet des étincelles puisque le chanteur est une star adulée par les amateurs de RnB et Afro Music. Le jeune chanteur tient désormais une place dans le showbiz de l’industrie musicale de la Grande Ile. Cette réjouissance risque de se prolonger jusqu’au petit matin. Des tubes comme « Ampy anahy », « Hikeo » ou encore son nouveau tube « Tsy kinia »,… seront sûrement entonnés en chœur par le public. Il est temps de retrouver de la bonne vibration en admirant de jolies nanas qui se tortillent comme de belles déesses.
Jior Shy
Ça va chauffer aux alentours du quartier populaire de 67 Ha. Ce soir, l’actuel jeune prodige Jior Shy boostera la soirée des fêtards et des jeunes filles noctambules ayant l’habitude de fréquenter ce cabaret. Ça va swinguer avec les morceaux tels que « Mon chocolat », « Menimeny jiaby aminao », « Tsy aferanao »,… Monsieur « variété » est dans la place. Aussi, ce vendredi s’annonce déjà joli en compagnie de Jior Shy au grand complet, synonyme d’une ambiance survoltée. Rendez-vous au Bonara Be 67 Ha, ce soir à 21h.
Eusebia
Elle est tombée dans la marmite de la musique dès sa naissance. En grandissant, la voie lui semblait donc déjà toute tracée. Eusebia a suivi les traces de son père. Elle a créé son propre groupe depuis un certain temps et se range déjà dans la grande famille des artistes. Pour son premier concert de l’année, elle nous revient aujourd’hui en concoctant une soirée explosive. Le show aura lieu à partir de 21h dans l’antre du Jao’s Pub, Ambohipo. Le groupe sera au grand complet. Ce sera sans nul doute une soirée torride dans ambiance chaleureuse. Cerise sur le gâteau, la chanteuse a invité son père, Jaojoby - le roi du « salegy » - pour partager la scène avec elle.
Lico Kininike
« Aza miady anjaran’olo ». Tel est le titre de ce cabaret dancing animé par le digne héritier de la regrettée Rasoa Kininike, disparue en septembre 2014 dans un accident de la circulation à Antsalova. Affichant un parcours sans faute, Lice Kininike n’a pas attendu longtemps pour emboîter le pas à sa mère. Doté d’un style varié, il a rapidement agrandi la liste des grandes vedettes locales. Efficace en danse et débrouillard au micro, ce jeune artiste affiche déjà une carrière qui le propulse vers le haut. Ce soir, avec lui à l’animation, les noctambules de la capitale, surtout ceux résidant aux alentours du centre-ville, seront bien servis. Ce soir, direction Le Glacier, Analakely. Le spectacle débutera à 21h.

Samedi 16 mars
Joyce Mena Makua
Elle se démarque par son côté provocateur et son style de musique à l’américaine qui lui ont permis de s’imposer dans un milieu presque exclusivement masculin. Joyce Mena Makua était absente de la scène tananarivienne depuis un long moment. Cependant, la jeune artiste reste encore très active et détient toujours cette grande envie de se faire connaître et d’aller loin. Toujours dans cette optique, elle multiplie donc les rencontres avec les noctambules et sera à l’affiche du Chez Papa Isoraka, demain soir à partir 22h.

Dimanche 17 mars
Mahaleo
Ces deux artistes ont connu une carrière artistique prospère et ont déjà atteint un âge vénérable où ils pourraient choisir d’arrêter de travailler. Ils souhaitent pourtant continuer à créer. Après plus d’un demi-siècle de service musical, les deux derniers membres de Mahaleo, à savoir Dama et Bekoto poursuivent leur chemin en montant sur scène avec la fameuse formule « Revy Mahaleo » afin de réunir tous les fans dans un même endroit. Au plus grand plaisir de ses inconditionnels, Mahaleo revient à Antsahamanitra. Il retrouvera son public ce dimanche à partir de 15h. Et l’on ne change pas une équipe qui gagne. De ce fait, comme à l’accoutumée, les fils des membres du groupe, notamment Andrianaivo Tahina (fils de Charles), Maharo (celui de Dama), Popol (fils de Bekoto), Rado (celui de Fafah) et Benaivo (fils de Nônô) accompagneront les deux survivants du groupe.
Si.R


La judokate malagasy Laura Rasoanaivo Razafy a remporté la médaille d’or, chez la catégorie des moins de 70kg de la 13e édition des Jeux africains d’Accra (Ghana), mercredi soir.  Cette breloque en vermeil confirme l’ambition de la judokate de l’ESCA Antanimena pour sa qualification aux Jeux olympiques de Paris 2024.  Elle s'est imposée face à la Camerounaise Zita Ornella sur un ippon après 2mn33s de combat.
Exemptée du 1er tour, Laura était comme à l’entrainement en battant  l'Egyptienne Farida Magdi sur ippon en quarts de finale. En demi-finale, elle a éliminé la Tunisienne Maram Jmour sur wazari.
Exacte au rendez-vous, Laura Rasoanaivo était déjà attendue sur la plus haute marche du podium après ses performances aux Jeux de la Francophonie. Une performance saluée par toute l’équipe nationale malagasy en lice à la plus grande messe sportive africaine.
Cette victoire de  Laura maintient la place de Madagascar dans le top10. A l’issue de la journée d’hier, la Grande île stagne à la 7eme place derrière l’île Maurice. En effet, avec 13 médailles en tout après neuf jours de compétition aux Jeux africains, Madagascar se classe septième, juste derrière Maurice avec 14 médailles dont six en or, cinq en argent et trois en bronze et la Tunisie avec 46 médailles dont sept en or, 18 en argent et 21 en bronze. L’Egypte domine à la  tête du classement avec ses 115 médailles dont 65 en or, 27 en argent et 23 en bronze.
Jusqu’au 22 mars, les Malgaches seront encore présents sur les six dernières épreuves dont le taekwondo, le tennis et le bras de fer. Deux athlètes malgaches étaient en lice ce jeudi. Il s’agit de l’haltérophile Raima Vaniah Miadantsoa. Elle est inscrite sur la liste des haltérophiles dans la catégorie des plus de 87kg chez les dames. Elle a terminé dernière de sa catégorie avec 147 au total olympique contre 237 pour l’Egyptienne médaillée d’or Shimaa Khaled Ali. 67 en arraché contre 107 pour Shimaa. Elle a effectué 80kg en épaulé- jeté si tous les athlètes de sa catégorie ont dépassé la barre de 100kg.Quant à la judokate Miora Rasoanaivo qui est inscrite dans la catégorie des moins de 78kg, elle a battu au premier tour la Tunisienne Arij Akkab.

Elias Fanomezantsoa

La Une du 14/03/24

Publié le mercredi, 13 mars 2024

Les tristes faits suivants sont survenus le 27 février dernier au sein de la société minière Ambatovy, à Toamasina. A la date indiquée, le corps sans vie d'un salarié Thaïlandais répondant au nom de Chankham Sathit de ladite multinationale a été retrouvé pendu dans la chambre du camp BH09 occupée par la victime même, selon une source d'information locale. Par ailleurs, l'âge du malheureux n'a pas été communiqué. Et la pièce où le drame a eu lieu, se trouve dans un fouillis de locaux sis à l'intérieur même de la zone de l'usine dite Pipe Fitter II d'Ambatovy, selon toujours l'information.

Un feed-back positif. La Directrice régionale du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) pour l’Afrique orientale et australe, en la personne de Lydia ZIGOMO, était en mission à Madagascar, du 06 au 12 mars dernier. Une visite durant laquelle elle a pu suivre de près les activités entreprises par ladite agence onusienne dans la Grande île, participer aux célébrations de la journée internationale des droits de la Femme ainsi que rencontrer diverses personnalités de l'État, du système des Nations Unies (SNU), des membres de la société civile, des partenaires au développement, des communautés ainsi que des femmes et jeunes malagasy.

Les mathématiques utiles au quotidien. En plus d’une compétition organisée pour les élèves, c’est l’objectif principal de la tenue du Rallye Mathématique . En effet, il est à sa deuxième édition et tous les établissements scolaires de la Grande île ont été conviés à y participer. La deuxième étape, avant la finale nationale, a été effectuée au Lycée Ampefiloha hier après les phases éliminatoires.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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