Du 20 au 22 août 2024 au Centre de conférences international, Ivato. Madagascar sera le pays hôte de la 11e Conférence des parties (COP 11). Il s’agit d’une réunion biannuelle de toutes les parties membres de la Convention de Nairobi, regroupant les pays insulaires de l’océan Indien. La convention de Nairobi gère la protection et la gestion durable des écosystèmes côtiers sur l’océan Indien occidental (OIO). Adoptée en 1985, la Convention de Nairobi est un cadre régional pour la gouvernance marine durable dans l’OIO. Elle comprend quatre protocoles principaux : la protection des espèces marines, la lutte contre la pollution marine en cas d’urgence, la gestion des sources de pollution terrestre et la gestion intégrée des zones côtières.
En effet, le ridicule ne tue pas. Seulement, il rabougrit ! A la différence de la honte, de la panique, de l’angoisse, du traumatisme, etc. atteignant d’un niveau de gravité tel qui pourrait être fatal à l’homme, alors que les effets nuisibles du ridicule n’affectent pas, du moins physiquement, la victime. Plutôt, ils amusent ! Ils déprécient l’homme !
Quelqu’un est dit « ridicule » quand il fait rire par le caractère d’ignorance, de laideur, d’absurdité et de bêtise dont il fait l’objet. Quelque chose est dit ridicule de par son caractère insignifiant, infime. On peut tourner quelqu’un en ridicule quand on le rend ridicule, quand on l’ironise en public.
Le mois de juillet dernier a marqué une étape importante dans les relations économiques entre Madagascar et les Emirats Arabes Unis (UAE). Lors d’une rencontre stratégique, le président d'honneur du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjiarison, accompagné du coach du Pôle économie et finances et conseiller du président du GEM, Marcellin Andrianaivoarivelo Razafy, ont eu un échange constructif avec Al-Ali Humaid Mohamed Ali Ben Salem, secrétaire général de la fédération des Chambres de commerce des UAE et président de la Chambre de commerce internationale des UAE. Ce premier contact visait à établir une base solide pour des partenariats durables entre les secteurs privés des deux nations.
Une bonne nouvelle pour l’art culinaire de Madagascar. L’ouvrage « Haka fy tsiro », créé par Henintsoa Moretti qui est l’une des cheffes malagasy les plus réputées, a été nominé aux « World Cookbook Awards ». Ce livre met en valeur la particularité et l’originalité de la gastronomie de la Grande île. L’ouvrage, sorti officiellement le 11 février 2024 à Andohalo, célèbre la richesse de la cuisine malagasy à travers 150 pages de recettes uniques provenant des quatre coins de l'île. Ecrit par la cheffe Henintsoa Moretti, reconnue comme une fervente défenseure du patrimoine gastronomique de Madagascar, ce bouquin présente une vingtaine de recettes mettant en avant des ingrédients locaux.
Le premier groupe de jeunes sélectionnés pour bénéficier du projet de recrutement de jeunes Travailleurs qualifiés spécialisés (TQS) au Japon, a été officiellement présenté lors d'une cérémonie sobre mais d’une haute importance hier au Palais d’Iavoloha. Avant de pouvoir accéder à un emploi, ils doivent réussir deux tests dont la compétence en japonais et un test international pour déterminer leur domaine d'activité souhaité, tous deux en japonais. Sur les 20 jeunes malgaches sélectionnés, 16 ont réussi le test de langue japonaise et ont été envoyés pour travailler au Japon.
Les yeux des Malgaches seront rivés vers Paris aujourd'hui, où nos deux dernières représentantes, Sidonie Fiadanantsoa et Rosina Randafiarison, entreront en lice aux Jeux olympiques de Paris 2024. Ces deux jeunes athlètes portent les espoirs et les rêves d'une nation tout entière.
Sidonie Fiadanantsoa, étoile malgache du 100m haies, ouvre la voie en fin de matinée, durant la première série de cette épreuve. Multiple médaillée d'or aux derniers Jeux des îles de l'océan Indien et aux Jeux de la Francophonie, elle est une athlète d'exception. Avec un meilleur temps de 12''85, établi lors du dernier championnat d'Afrique où elle a terminé troisième, l’hurdleuse a prouvé qu'elle peut rivaliser avec les meilleures.
Apporter une réponse plus adéquate aux épidémies grâce à la maîtrise du système d’information géographique. Disposer d’informations fiables et précises accélère l’amélioration de l’accès aux soins et à l’identification des maladies dans les différentes localités à Madagascar. Cela implique la maîtrise d’un outil performant ainsi que de sa maîtrise pour le personnel de la santé ainsi que les Partenaires techniques et financiers (PTF) afin d’avoir une réponse plus adéquate aux épidémies et aux crises sanitaires. Dans le but d'améliorer les données de santé à Madagascar, une formation spécialisée en Système d'information géographique (SIG) a été lancée cette semaine pour répondre aux besoins du ministère de la Santé publique. Cette initiative vise à renforcer les compétences des personnels de santé en surveillance épidémiologique et gestion des bases de données pour une meilleure prise en charge des maladies et une amélioration de l'accès aux soins. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) Madagascar, avec le soutien du bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, a mis en place cette formation pour permettre aux professionnels de santé d'analyser et d'interpréter de manière plus précise les données de santé. Grâce à cet appui, les participants à la formation pourront acquérir les compétences nécessaires pour exploiter efficacement les données de santé, ce qui leur permettra de partager ces compétences avec leurs collègues à tous les niveaux du système de santé. A l'issue de cette formation, l'OMS Madagascar espère que les professionnels de santé formés seront en mesure de fournir aux décideurs des informations cruciales pour orienter efficacement les prises de décision.
Tous les regards sont désormais rivés sur Sidonie Fiadanantsoa et Rosinah Randafiarison, les deux dernières compétitrices malagasy qui ne sont pas encore entrées en lice au Jeux Olympiques de Paris 2024.
La hurdleuse médaillée d'or aux derniers Jeux de la Francophonie et participante au championnat du monde en 2023 va concourir au 100 m haies, sa spécialité, programmée pour performer le 7 août à 11h15 au Stade de France. Quant à la multiple championne d'Afrique et vice-championne du monde, elle entrera en compétition dans la catégorie -49kg. Rosinah Randafiarison, puisqu’il s’agit d’elle, sera la dernière étoile malagasy en lice. Elle représentera fièrement Madagascar le mercredi 7 août à 19h30 à l’Arena Paris Sud 6. A noter que Sidonie Fiadanantsoa, ayant obtenu une wild card, fera partie des 40 concurrentes du 100m haies mercredi, tandis que sa compatriote Rosinah Randafiarison aura une vingtaine d'adversaires.
Sidonie Fiadanantsoa et Rosina Randafiarison seront à leur première expérience olympique. En attendant leur entrée en lice, les deux derniers espoirs malagasy continuent leur préparation. Concernant Rosinah Randafiarison, malgré ses titres de championne d’Afrique et vice-championne du monde, elle figure parmi les outsiders de la compétition.
Rappelons qu’elle a élevé Madagascar dans le top sept mondiaux du championnat du monde de septembre. Avec ce résultat, elle a gagné son ticket pour la XXXIIIe édition des J.O d’été de Paris.
Elias Fanomezantsoa
Le mandat du directeur général du Bureau indépendant anti-corruption tire à sa fin. Nommé par le décret n° 2019 – 1417 du 25 juillet 2019 et ayant prêté serment le 6 août, Laza Eric Donat Andrianirina rend donc le tablier ce jour. Selon la loi 2016 – 020 du 22 août 2016 sur la lutte contre la corruption dans son article 42 : « « Le directeur général est nommé pour un mandat de cinq ans non renouvelable, par un décret du Président de la République, parmi trois candidats proposés par la majorité simple des membres du Comité ad hoc de recrutement constitué à cet effet par le Comité pour la Sauvegarde de l’intégrité (CSI) ». Laza Andrianirina, le désormais ex-DG de BIANCO, officier supérieur de la Gendarmerie, grade colonel, et administrateur civil sortant de l’ENAde son état quitte les locaux du BIANCO d’Ambohibao – La Piscine avec le sentiment d’avoir accompli, à son niveau, sa mission et que d’autres doivent incessamment et nécessairement continuer. La lutte contre la corruption est une lutte de longue haleine. Toutefois, quel bilan pourrait-on établir des cinq ans de son passage au poste de DG du BIANCO ? Un poste à la fois stratégique et très convoité mais aussi et surtout très exposé !
Dans ce pays qui est le nôtre, le train de la lutte contre la corruption roule à deux vitesses. La première, elle marche à grands pas. Tandis que la seconde peine à avancer ! Sur papier sinon sur table, la lutte contre la corruption à Madagasikara n’a rien à envier des pays sous d’autres cieux. Une vitesse qui tire ! La Grande île dispose d’une solide structure, sur table ou sur papier, pour endiguer la corruption. Sur le haut de l’échelle de l’organigramme se trouve le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI). Une entité de poids présidée par une personnalité d’une intégrité reconnue et d’une valeur en termes de probité incontestable en la personne de Sahondra Rabenarivo. Le CSI supervise sur le plan national les actions, en amont et en aval, entrant dans le cadre de la lutte contre la corruption. Entre autres, le BIANCO et le Pôle anti-corruption (PAC), deux entités appelées à œuvrer de pair, font partie des services publics chargés de la traque des délits de corruption.
Sur terrain, la bataille pour éradiquer la corruption peine à avancer. Elle semble patiner et tourne en rond. La lutte fait, par endroit, du sur place. Laza Eric Donat Andrianirina, au cours de son mandat, n’est pas sans savoir de l’immensité de la tâche et de la difficulté rencontrée dans l’exercice de ses fonctions. A Madagasikara, la corruption résiste. Elle s’incruste et s’accroche dans la vie quotidienne des gens. De la petite corruption aux grandes délinquances financières, les responsables du combat pour enrayer les mauvaises pratiques favorisant la corruption et acolytes éprouvent des tâches usantes. Selon le récent rapport de la Banque mondiale corroboré par Transparency International – Initiative Madagasikara, la Gendarmerie nationale détient le sinistre record des pratiques corruptives.
Laza Eric Donat Andrianirina, dans son ultime message à Toamasina, au cours duquel il a passé le flambeau, a tenu transmettre qu’il faut continuer les efforts anti-corruption. Un message qu’Issa Sanogo, coordonnateur sortant des Nations Unies, a bien voulu à son départ emboîter.
Ndrianaivo