Nos archives web

La Vérité de la semaine

Publié le vendredi, 22 octobre 2021

D’ores et déjà, à travers cette nouvelle rubrique « la Vérité de la semaine », le journal vous propose un aperçu des évènements chocs des sept jours écoulés.
Le glas
Le feu revisite « déjà » Ankarafantsika. Après quelques petites semaines de « pause », nos précieuses et endémiques essences, du moins ce qui en reste, repartent en fumée. Selon les estimations dignes de foi, l’incendie a ravagé un espace d’au moins 3250 ha qui, en fait, vont disparaître à jamais. Madagasikara dispose d’un département ministériel que les contribuables paient de leur sueur pour le faire fonctionner. Il est censé protéger l’environnement du pays notamment notre trésor en faune et flore. Où en est donc la part de responsabilité de chacun ? Le ou les auteurs du crime doivent payer de leurs actes. Il faut que le désastre cesse un jour !
Mauvaises notes
Lors de l’inauguration du « Analamanga Park » à Ampangabe, entièrement rénové par les soins du gouvernorat d’Analamanga, le Président Rajoelina annonça publiquement que l’évaluation des gouverneurs aura lieu incessamment. D’ores et déjà, il a averti que certains de ces nababs des Régions ne reverront pas leurs fauteuils dorés. Et pour cause, des notes mauvaises !
Passe difficile
Le match mettant aux prises CFFA Madagasikara et Interclube Angola se soldait par une défaite cuisante des malagasy par 3 buts à zéro à … domicile. La deuxième déroute humiliante de Madagasikara sur son propre terrain flambant neuf, le grand Stade des Barea. Une passe difficile pour les poulains de Titi Rasoanaivo au point que les dirigeants du Centre ont décidé d’abandonner.
Et pour clore la série noire, une petite lumière, Easy Park s’efface pour céder la place à la Société municipale de gestion digitale (SMGD) entièrement sous la coupe de la CUA. Enfin, le glas a sonné pour cette Société privée ayant infligé une passe difficile aux usagers. C’est une bonne nouvelle tout de même !
Apre bataille
La deuxième session ordinaire du Parlement ouvre ses portes. D’âpre bataille s’annonce déjà. Débat enflammé entre parlementaires ! Face-à-face orageux entre Exécutif et élus ! D’autant que les sujets à débattre frôlent le délicat sinon la polémique et ne manquent pas de provoquer des irritations : projet de Loi des Finances 2022, projet de loi sur l’Interruption thérapeutique de grossesse (ITG), la Commission d’accusation près de la Haute Cour de justice (HCJ). De l’électricité dans l’air ! Que les parlementaires sachent saisir l’occasion de prouver aux yeux du public, les électeurs qu’ils sont censés représenter, qu’ils sont dignes de leur rang et de leur mission.
Bousculade
La Présidence de la République fouette, avec les courtoisies hiérarchiques, le ministère des Transports et de la Météorologie (MTM). En cause, la saisie par les agents de la Douane à Ivato au cours du contrôle d’usage avant embarquement d’un « paquet » dissimulant des pierres précieuses d’une valeur estimée à 500.000 USD. Du coup, le SGP au nom du Président de la République adresse une « Lettre » au ministre du MTM lui rappelant les responsabilités de son département dans la gestion des vols (contrôles des entrées ou sorties du territoire). Un rappel à l’ordre tout court ! Si ce n’est pas un avertissement sinon une bousculade vers la sortie, que cela y ressemble trop !


La présentation du nouveau livre intitulé « Ny fiandohan’ny Malagasy » a été effectué officiellement jeudi à la Bibliothèque nationale sise à Anosy, dans la salle d'études et de recherches Jaomanoro.  Les chercheurs universitaires qui ont contribué à la mise en œuvre des données de recherche ont été les premiers à bénéficier de ce nouvel ouvrage. Un événement rendu possible par le biais du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), mené par le n° 1 de ce ministère, Lalatiana Andriantongarivo. A propos de son contenu, l’ouvrage « Ny fiandohan’ny Malagasy » se divise en trois parties.  La première est consacrée à l'origine des appellations « Madagasikara » et « Malagasy ». La seconde partie, quant à elle, traite l'arrivée des migrants sur l'île. Et enfin, la troisième partie évalue toutes les cultures qui ont fini par s'imposer sur le territoire au fil des années. Dès le jour de cette publication officielle, le MCC fera le maximum pour assurer la distribution du livre dans toutes les Régions de l’île. « Ce bouquin n'est pas à vendre. Au contraire, nous ferons tout le nécessaire pour le distribuer gratuitement au niveau des institutions concernées », a martelé la ministre dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère.

Apport
La sortie d’un livre comme celui-ci s’avère bénéfique pour le peuple malagasy. Une opportunité pour que nous puissions connaître notre propre Histoire. Notons que les fruits des recherches contenues dans l’ouvrage « Ny fiandohan’ny Malagasy » n'ont pas été effectués par le ministère de tutelle, mais plutôt grâce à la collaboration de nombreux chercheurs. Pour mieux élargir la diffusion du livre, le ministère projette de collaborer avec différents départements pour que tout le monde puisse profiter de ce livre. Parmi eux figurent les écoles primaires publiques, les lycées et universités dans toutes les Régions de Madagascar. Un grand musée de l’histoire des origines du peuple malagasy sera également construit d’ici peu dans la nouvelle ville de Tanamasoandro.





Issus des quatre coins de l’île. Dix personnes âgées de plus de 100 ans perçoivent leur pension de retraite ou celle de leurs défunts maris à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Razanamanga, la doyenne d’Antananarivo, âgée de 104 ans, en fait partie. A travers sa fille benjamine, elle a accepté de nous ouvrir la porte de son domicile et de se confier…

123 000 ariary. Tel est le montant de la pension de retraite que Razanamanga encaisse chaque trimestre. Cela fait maintenant 34 ans qu’elle touche une pension auprès de la CNaPS, après le décès de son mari. Ce dernier travaillait en tant qu’enseignant auprès d’une école « LMS » à Vangaina, situé à 9 km de Mahitsy, Antananarivo depuis 1934, avant de devenir un pasteur FJKM dans ce même village en 1942, pour partir en retraite en 1972. « Mon père aurait dû toucher une double pension de retraite, mais la personne qui se chargeait du versement des cotisations auprès de l’école où il travaillait ne l’a pas fait. Au final, il n’a encaissé que sa pension en tant que Pasteur, et ce jusqu’à sa mort en 1987, à l’âge de 75 ans. Depuis, ma mère continue de percevoir la pension », explique Elise Ranaliarisoa, la fille de cette doyenne des pensionnés à Antananarivo. Parmi les 10 pensionnés centenaires, deux résident dans la Capitale, un à Antsirabe, un à Amboasary-Sud, un à Mananjary et un à Fianarantsoa.

Zen attitude

Une vie sereine. Razanamanga l’a vécue depuis toujours, depuis la campagne où elle résidait pendant des années, jusqu’en ville où elle vit avec sa fille benjamine depuis 2011. « Ma mère a encore une santé de fer malgré son âge. Elle se met encore débout sans l’aide de personne et se charge elle-même de son hygiène. Elle parle normalement et se souvient de presque tout et de tout le monde, malgré quelques pertes de mémoire passagères. Son secret, c’est qu’elle habitait dans la campagne depuis son enfance, avant que je l’emmène avec moi à Antananarivo depuis 2011. Ma mère était toujours une femme très active, notamment dans l’agriculture et l’élevage. Elle consomme des aliments "bio", ce qui pourrait expliquer sa bonne santé. De plus, elle a une conscience tranquille et a toujours fait du bien autour d’elle, en étant la femme d’un pasteur », résume sa fille, âgée de 81 ans. Comme routine quotidienne, la doyenne se réveille à 6h du matin et se couche à 19h au plus tard. Elle prend ses trois repas quotidiens aux mêmes heures, à 6h30 pour le petit déjeuner, à 12h pour le déjeuner et à 17h pour le dîner. Elle n’a pas de caprice et ne se prive d’aucune nourriture.

Réalisé par Patricia Ramavonirina


Enfin ! Les opérateurs, plus particulièrement ceux dans le secteur du tourisme l’ont attendu depuis des mois. Le tout premier vol commercial depuis la fermeture des frontières au mois de mars 2020 atterrira aujourd’hui, à l’aéroport international d’Antananarivo, en début d’après-midi, vers 14 heures. Ce sera la compagnie Air Mauritius qui ouvrira le bal pour cette réouverture des frontières aériennes de la Grande île. Elle sera la seule compagnie attendue pour ce week-end. D’après les responsables, « environ 130 passagers devront alors débarquer aujourd’hui dans ce premier vol. Ces chiffres sont encore assez bas vu que nous n’avons eu que quatre jours de vente seulement. En tout cas, nous espérons augmenter cela au fur et à mesure ».  Dans tous les cas, pour ce premier vol, un comité d’accueil de la compagnie mauricienne sera sur place pour s’assurer que le protocole sanitaire mis en place par les autorités soit respecté à la lettre, et éviter ainsi tout risque de recrudescence de la pandémie de coronavirus dans le pays. Les autorités locales issues des différents ministères concernés comme le Tourisme ou encore les Transports et la Santé publique seront également sur les lieux pour veiller au grain. Après ce premier vol, Air Mauritius prévoira deux vols hebdomadaires reliant Port-Louis à Antananarivo.  
Madagascar, une destination «sûre»
Toutefois, avec cette réouverture des frontières, il est indispensable de rassurer les voyageurs sur les mesures prises pour offrir un séjour agréable et sécurisé. Rien ne sert de préparer la reprise du secteur tourisme si les touristes ne comptent même pas venir à Madagascar. En effet, le pays a déjà fait évaluer ses protocoles sanitaires par le World Travel & Tourism Council (WTTC). Ce dernier est un important réseau dans le secteur du tourisme mondial dont la mission est de développer le potentiel de croissance inclusive et durable du secteur du tourisme en s’associant aux gouvernements, aux destinations, aux communautés et à d’autres parties prenantes pour stimuler le développement économique, créer des emplois, réduire la pauvreté et assurer la sécurité dans notre monde. Après cette évaluation, Madagascar a donc obtenu le « Safe Travels Stamp » qui reconnaît le pays sur la scène internationale comme étant une destination « sûre », pour la mise en œuvre des protocoles d’hygiène assurant la sécurité sanitaire des voyageurs pendant la pandémie.
Vu que tous les feux sont désormais au vert, les opérateurs espèrent que l’économie pourra redémarrer au plus vite.
Rova Randria


Pour la énième fois, des ressources minières sont parvenues à sortir de nos frontières. 22,5 kg d’or viennent d’être saisis par les autorités seychelloises à bord d’un bateau en partance de Nosy Be.  D’après les informations officielles publiées par la Direction générale des douanes de Madagacscar, ce navire en partance de Nosy Be à destination des Seychelles a fait l’objet d’un contrôle mixte au port de Nosy Be. Ce contrôle mixte effectué conjointement par un représentant de l’APMF (Agence portuaire maritime et fluviale), la Police de l’air et des frontières (PAF), la Gendarmerie nationale et des agents de la Douane malagasy n’a révélé aucune anomalie.
« Néanmoins, étant donné le profil des passagers en matière de trafic illicite, connaissant le mode opératoire des contrebandiers aux abords de nos côtes, lequel se fait par transbordement en pleine mer, alors que confrontée au manque de moyens pour y effectuer des interventions, la douane malagasy a sollicité les autorités seychelloises aux fins de contre – visite du navire », précise la douane malagasy. Cette contre – visite a donc permis de saisir ces 22,5 kilos d’or. Quatre passagers non répertoriés au contrôle depuis Nosy Be se trouvaient également à bord dudit navire. Et seront poursuivis pour contrebande, faux et usage de faux.
D’après d’autres sources bien informées, le navire en question a prétexté vouloir effectuer des réparations aux Seychelles. Pourquoi donc ne pas confier ces travaux de réparation à la SECREN au lieu de se déplacer jusqu’aux Seychelles ? Des doutes qui n’ont pas empêché les responsables de la préfecture et l’APMF de Nosy Be d’accorder une autorisation. Aux dernières nouvelles, un certain T. serait le propriétaire du bateau. Alors que l’affaire de trafic de 73,5 kilos d’or saisis en Afrique du Sud n’est pas encore résolue, voilà qu’une nouvelle affaire de trafic d’or s’ajoute encore à la liste des dossiers sensibles à résoudre pour les autorités malagasy.
La Rédaction

 

Parmi les centres bénéficiaires de soutien. L’association Capricornus vient de faire un don d’intrants de santé pour le centre Vonjy, implanté dans l’enceinte du centre hospitalier universitaire de gynécologie-obstétrique de Befelatanana. Les divers médicaments offerts serviront notamment au traitement des victimes de violences sexuelles qui y sont prises en charge, notamment pour les soins d’urgence. « Nous avons déjà remis des dons pour ce centre, afin de venir en aide aux victimes, constituées majoritairement de mineurs. Cette fois-ci, notre action entre dans le cadre de la célébration de notre 10ème anniversaire », affirme Herisolo Rasoazanamaka, présidente de ladite association œuvrant dans la promotion des droits humains.

 

Le centre Vonjy Befelatanana offre, rappelons-le, une prise en charge intégrée pour les victimes de violences sexuelles, depuis l’accueil et l’écoute jusqu’à l’accompagnement psychologique, en passant par les consultations, les médicaments et les diverses procédures pour les poursuites des auteurs. L’établissement a enregistré plus de 900 cas de viol l’année dernière, contre 843 en 2019. De janvier en septembre dernier, 804 cas y sont passés, selon les statistiques. Le centre a déjà recensé 28 cas durant ce mois en cours.

 

Patricia R.

 

 

En route pour la 42e édition du Rallye international de Madagascar(RIM). La course à la succession des frères Ando et Rivo Andrianarivony est donc relancée pour le titre 2021 au titre du championnat de Madagascar. Cette compétition compte pour la cinquième manche du championnat de Madagascar. 41 équipages toutes catégories confondues se sont mobilisés pour la course.

Le terrible accident survenu sur la RN 44 mercredi soir dernier, et qui fut imputé à un taxi-brousse Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative FIFIZAM, choque et horrifie l’opinion du fait du nombre des victimes tuées, au nombre de 8 au total dont un nourrisson d’à peine 8 mois. Récemment, une information de la Gendarmerie a révélé l’identité de voyageurs ayant péri dans cet accident, lequel s’est produit à une vingtaine de kilomètres de la ville de Moramanga. Le minibus qui venait de la Capitale, assure justement le même trajet en passant par quelques localités telles qu’Ambaiboho, Amparafaravola et Tanambe, dans la Région d’Alaotra-Mangoro.

 

Trop d'irrégularités ! Les passagers se plaignent soit via les réseaux sociaux, soit directement. En effet, le comportement des chauffeurs et leurs assistants, la gestion abusive des passagers, bien que certains véhicules aient été pénalisés sont autant d’irrégularités commis par les transporteurs.

Issus de plusieurs organismes répartis dans les 4 coins de l’île. Onze jeunes volontaires malagasy vont prochainement partir en France pour y vivre une expérience de volontariat, en effectuant chacun une mission de 6 à 12 mois. Celle-ci se rapporte entre autres sur la promotion de la culture malagasy, le travail dans l’agriculture ou encore sur la formation sur une discipline sportive. Outre l’âge compris entre 18 et 25 ans, les expériences en animations font partie des critères requis durant la sélection de ces jeunes qui auront l’opportunité de découvrir d’autres horizons, d’après Faniry Rakotomalala, chargée d’appui au développement du volontariat auprès de France Volontaires.

 

Fil infos

  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
  • ACTU-BREVES
  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

A bout portant

AutoDiff